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Ricardo & Olympe
Des conneries. Je ne faisais que des conneries ses derniers temps, c'était certain. La preuve, quelques jours seulement après le bal j'avais été dans une boite, et que j'avais bu comme jamais auparavant. Enchainant les verres, j'avais fini bourrée super tôt, il était à peine 23h et je ne tenais déjà presque plus debout. Je ne me rappelais pas bien, mais un type m'avait abordé, et m'avait pris sous son aile, pour me ramener chez lui. Je l'avais griffée comme une folle quand il s'était approché, pensant qu'il voulait juste me sauter.. Sauf qu'il m'avait posée sur son canapé, m'avait donné une couverture, et je m'étais endormie comme une pierre. Plus honteux que ça, je pense que je ne pouvais pas faire.. Le lendemain, tellement j'étais gênée j'étais partie comme une voleuse, embarquant la couverture au passage sans faire gaffe. C'était il y a deux jours, j'avais lavé la couverture et j'avais décidé de la rendre à son propriétaire, sauf que je ne savais de lui que qu'il était Winthrop, et qu'il faisait de la boxe : j'avais trébuché sur les gants en partant le matin. Du coup j'étais venue jusqu'ici, le gymnase, devant la salle de boxe, ma couverture à la main, espérant que mon sauveur serait là. J'hésitais à rentrer. Si ça se trouve, les gants n'était pas à lui. Ou alors il n'allait pas être en train de s'entrainer, et j'allais avoir l'air bête. Et qui demander, si on me posais la question ? Un winthrop bien foutu, qui m'a sauvé la vie plus ou moins? Pas très convainquant. Après une grande inspiration, je poussais la porte, et entrait dans la salle, en plein entrainement. Il y a avait des gens sur un ring, d'autre étaient en train de s'échauffer, ou d'enfiler des gants. Les punchingballs encaissaient les coups, et je me sentis soudain très petite. Un homme baraqué vint vers moi, un grand sourire aux lèvres, et me demanda si je cherchais quelqu'un, ou si je venais pour des renseignements, pile au moment ou plus loin je distinguait le Winthrop que je cherchais. Un peu hésitante, je bafouillait, ne sachant même pas son prénom : Non non, c'est bon, je.. je regarde juste. Je regarde juste. Quelle honte, comme dans les magasins, quand on ne voulait pas de l'aide d'une vendeuse. Décidément, j'enchainais les trucs ridicules.. Incapable de bouger, je restais face à la montagne de muscle face à moi, ne sachant pas quoi dire.
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