Bad Meetings ft. Saphir Weaver

Xin Ai est assis a une table de la bibliothèque, son ordinateur sorti avec ses écouteurs branchés dessus, ses cahiers et trousses rangées ayant fini ses révisions depuis longtemps. Il sourit à la dame afficher sur l'écran de l'ordinateur. Cette personne est sa mère, elle est radieuse et elle semble être heureuse. Il fait signe à son père adoptif de la main quand celui-ci apparaît à l'écran avant de repartir. Il parle à sa mère en malaisien en chuchotant, car au milieu de la bibliothèque, ne voulant pas que sa vie privée soit exposée aux autres étudiants. Il lui raconte sa vie, ses aventures et lui parle des personnes qu'ils aiment, quand il lui a annoncé ses fiançailles, elle était ravie. Il remarqua soudainement un groupe de personnes du coin de l'oeil, ils semblaient essayer de refaire ses mimiques, voire d'essayer de parler malaisien. Il comprit tout de suite qu'il avait peut-être à faire à des rigolos (sous-entendue à du racisme). Il mit fin un peu rapidement à l'appel avec sa mère avant de débrancher et ranger ses écouteurs dans la poche de sa veste et de se tourner pleinement vers la bande d'imbécile. — Vous n'auriez pas autre chose à foutre, sérieusement à votre âge ?

moment libre que tu utilises à bon escient. tu privilégies tes études plutôt qu'un un loisir plus palpitant. la motivation de réussir cette année, de faire un parcours sans faute. faut dire que t'as pas été dans la branche le plus simple. mais l'astrophysique, c'est vraiment quelque chose qui te fait vibrer. une passion que tu partages depuis toute jeune. l'espoir de faire de tes rêves une réalité. le nez plonger dans tes bouquins, tu t'isoles de tout ce qui a autour de toi. tu as cette capacité à éteindre le monde autour de toi et te concentrer sur l'essentiel. tu décides finalement de te reconnecter avec l'environnement autour de toi, et de faire un break dans tes révisions intensives. téléphone que tu attrapes, tu jettes un coup d'œil aux messages que tu as laissé sans réponse. mais des rires moqueurs et malaisants attirent ton attention. tu observes ce qu'il se passe de loin, analysant la situation. et ce à quoi tu assistes ne te plaît pas. tu te lèves de ta place, attrape ton bouquin et te dirige vers la cible. — laisse-les, ce ne sont que des abrutis écervelés. » tu jettes un regard noir dans leur direction. toujours abasourdie de voir que ce genre de comportements puissent arriver entre les murs d'harvard.