TW : Blessure, mort, drogue
Flo, il peut parfois être un con fini, il a même pas pensé à prendre des nouvelles de ses proches après avoir entendu parlé de l'incident du concert. Partant du principe que si quelqu'un avait besoin de lui, il était joignable. Pas du genre à se faire du soucis ou s'inquiéter pour lui, il vient de démontrer par cela qu'il en est de même pour les autres. Relation à la disparition plutôt simple et en même temps probablement bien décevant pour ses proches. De toute façon, le tatoué, il le sait qu'il est jamais assez bien, qu'il est toujours trop quelque chose. Trop frivole, trop insouciant. Ces mots il les entend depuis de trop longues années, mais est-ce qu'il a changé pour autant ? Absolument pas. On l'aime comme il est ou bien il suffit juste de tracer sa route. Les prises de tête, c'est pas pour lui. Il est au dessus ou alors c'est uniquement pour s'en amuser. Homme destructeur qu'il peut être. Enfin, dans tout les cas, là il sait clairement pas ce qu'il est sensé faire pour Ange. Une patte folle, il en rigole, le prend à la légère comme tout le reste, mais il pige pas forcément sur le moment ce que ça peut impliqué.
La balade de Mister Pickles terminé, il ouvre la grande porte d'entrée pour laisser entrer le bichon maltais dans la villa de sa maitresse, déposant la laisse et le harnais bleu sur la table d'entré avant de verrouilé à nouveau le tout et de passer dans le petit appartement en dessous qu'il occupe, récupérant son paquet de clape et ce qu'il lui faudrait également pour ce soir afin de satisfaire Azur et ses dépendances. Le tatoué se dirige alors vers le centre ville, connaissant plus que bien le chemin pour se rendre dans l'appartement d'Ange. C'est d'ailleurs une fois devant la porte de chez son pote qu'il se demande si réellement il n'aurait pas du prendre un truc... Genre une boite de praline ou un bouquet de fleurs pour lui souhaiter un bon rétablissement. Il réfléchit un instant et fini par lever les yeux au ciel. Idée à la con. Il a clairement pas besoin de ça. Il martèle doucement la porte et entre avant même d'entendre une quelconque approbation. "J'espère que Popol est déjà au garde à vous !" Balance-t-il en guise de salutation totalement foireuse alors qu'il retire ses baskets et sa jacket.
(Florian Martinez)