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They say they want you to smile and then you cry [LIBRE]

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They say they want you to smile and then you cry

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16 AVRIL
@Millie Caskey
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Ok, là, comme ça, tout de suite, Joyce a conscience que sa vie n’apparaît pas vraiment comme ce que la plupart des étudiants qualifieraient de “fun”. Se lever à l’aube pour préparer un triathlon, passer trop d’heures entre les quatre murs d’une bibliothèque, ne pas se joindre à ce grand événement qu’est le summer camp… on dirait une ermite. Et si c’est un peu le cas au quotidien, c’est encore plus vrai ces derniers jours– merci la rupture. Mais chacun sa personnalité et si certains trouvent du plaisir dans des jeux à l’autre bout de la terre, elle s’amuse bien plus à vibrer et s’emporter pour sa passion pour la biologie marine. Après tout, c’est ça qui l’année passé lui a permis d’accompagner une équipe d’archéologues sous-marins dans le Nil, et c’était bien plus passionnant que les récits qu’on lui a rapporté du summer camp. Ou peut—être qu’elle est juste une vieille conne blasée. C’est possible aussi.

– C’est pas trop mon truc. Et puis avec le doctorat j’ai bien moins de vacances que quand j’étais étudiante et pas vraiment envie de les utiliser pour ça.

Elle avait imaginé un été plutôt studieux, avec éventuellement quelques semaines en amoureux pour découvrir le monde main dans la main avec Jay – loupé. Elle ne doute pas cependant qu’elle trouvera bien quelque chose à faire, naviguer un peu ou simplement sucrer ces jours de vacances pour continuer à avancer sur sa thèse, quitte à la finir plus tôt que prévu.

– Tu y vas, toi ?

Qui sait, peut-être qu’une rencontre inopportune à la machine à café peut se transformer en binôme pour le triathlon vu qu’elle a perdu celui avec qui elle avait initialement construit ce projet. Ou peut-être pas, peut-être qu’il faut arrêter de s’emballer sur ce genre de choses, les relations humaines sont toujours bien plus compliquées que ce qu’elle a en tête et Joyce a conscience qu’elle aurait été très mauvaise sociologue. Peut-être que les requins autour de Millie pourraient avoir un comportement intéressant, mais ça ne sera certainement pas elle qui le découvrira. La vie sociale en général est déjà une trop grande intrigue pour elle.

– Les gens. Quand tu pendant 8 ans tu passes la majeure partie de ton temps à trois sur un bateau, socialement les curseurs sont… un peu différents. Le premier jour de cours je me suis pris des heures de colle parce que je ne comprenais pas pourquoi il fallait rester assis derrière son bureau même quand on en avait marre de bosser.

La liberté était bien plus grisantes sur les quelques mètres carrés du bateau sur lequel elle avait grandi que sur terre. Étrange paradoxe, mais la société avait tendance à toujours tout mettre dans des petites cases bien rangées ; et il lui avait vite fallu comprendre que ce qui dépassait dérangeait. Un peu comme les bosses sur les nez, laissées là par un mauvais coup ou la génétique, et que les chirurgiens rabotaient.

– Ça doit être un véritable travail d’orfèvre de travailler sur ce genre de partie, qui semble aussi fragile et surtout visible.

Le nez au plein milieu du visage, bonne pouvait pas vraiment se permettre de se louper, sinon ça se voyait directement. Elle n’aurait jamais eu la patience en tout cas. Mais comme bien souvent dans ce genre de but, il fallait être passionné pour se donner les moyens d’arriver là où on le désirait. Le simple talent ne suffisait pas ; il fallait un travail acharné.
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Ida Schäfer

Âge : 23
Lieu de naissance : berlin, allemagne.
Quartier d'habitation / Colocation : à boston, dans un spacieux appartement.
Situation sentimentale : célibataire.
Études / Métier : première année à la med school (bachelor degree en biologie cellulaire et régnérative)
Date d'inscription : 02/05/2021
Pseudo & Pronom(s) IRL : sharkloé.
Icon : libre - They say they want you to smile and then you cry [LIBRE] - Page 2 MBN5Quvo_o
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Multicomptes : ornella, dante, peter.
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— you could've asked me why I broke your heart
you could've told me that you fell apart
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but you walked past me like I wasn't there
and just pretended like you didn't care

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Ida Schäfer
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PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t171983-ida-schafer-charleen-weiss#8386891Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t163762-millie-narcisse-dante-repertoire-rps#7656831Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t173216-meetsachussets-ida-schfr#8496185

They say they want you to smile and then you cry

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16 AVRIL
@Joyce Millett
aucun

Elle n'est pas perturbée d'entendre que la jeune femme ne compte pas se rendre au summer camp, elle même hésite encore à s'inscrire à la compétition et même s'y rendre en tant que simple vacancières. Elle n'a pas énormément d'amis dans les couloirs d'Harvard, elle ne fait pas vraiment d'efforts pour en avoir. Elle prend plaisir à discuter avec les autres membres de sa confrérie parce qu'elle partage des points communs avec eux mais ne s'intéresse guère aux autres. — Ouais, je comprends totalement. T'as mieux à faire que rejoindre une foule d'étudiants qui vont passer leur temps à boire sur la plage. elle lève les yeux au ciel, cette simple perspective la laisse pantoise. Elle ne comprend pas l'idée de toujours faire la fête, d'ailleurs dans son (maigre) groupe d'amis elle est toujours la rabat-joie qui répète qu'il faut réviser plutôt que faire des soirées. Elle hausse les épaules. — Je sais pas encore, ça va dépendre de mon humeur du moment.

Et si les personnes intéressantes, comme Joyce, ne comptent pas y aller, elle y voit encore moins d'intérêt. En tout cas elle l'écoute attentivement, intéressée par la vie qu'elle a mené auparavant. C'est sincère, elle trouve ça vraiment intéressant. Elle finit par rire mais parce que la situation racontée est cocasse, non pas pour se moquer. — J'adore ! Au moins tu passais pas inaperçue en cours toi ! Mais bon, c'est dommage que les profs n'aient pas cherché à comprendre ton mode de vie et d'enseignement antérieur. pour lui proposer une adaptation en douceur. Millie a toujours eu des problèmes avec les normes sociales aussi, mais pour des raisons différentes. Elle ne comprend pas quand ses propos sont blessants, elle n'a pas envie de faire des efforts pour parler aux autres ni pour cacher quand quelque chose l'énerve. Elle est extrêmement intelligente et c'est ce qui l'a toujours sauvé de son comportement désagréable en cours. — C'est comme les lèvres, si tu te loupes ça se voit directement. Et ton patient te colle un procès aux fesses, c'est pas cool ni pour lui ni pour toi.

(Ida Schäfer)
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16 AVRIL
@Millie Caskey
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Non, passer ses vacances sur la plage à faire la fête et à boire n’avait jamais été son passe-temps préféré. Pas qu’elle n’aimait pas faire la fête – ça lui plaisait bien de temps en temps de profiter d’une soirée étudiante ou de sortir dans un bar –, mais consacrer plusieurs semaines à ça n’avait jamais été dans ses plans, surtout quand elle voyait la tonne de déchet que ça engendrait sur les plages. Si près de la mer ou de l’océan, Joyce préférait se coucher tôt pour aller plonger dès le réveil, découvrir les merveilles sous-marines. C’était ça, les vacances qui lui plaisaient, exploiter sa passion pour les vagues, même si cette année elle avait d’autres plans en tête. Toujours sur l’eau mais plus humains que marins. À voir si ça se concrétiserait, pour l’instant l’idée avait simplement été évoquée par sa mère qui lui avait parlé du projet d’un de leurs anciens collègues. Un biologiste de 35 ans qu’elle avait brièvement croisé une fois ou deux avec ses parents et à qui elle n’avait pas prêté plus attention que ça ; apparemment il avait décidé de bifurquer et de lâcher les sciences et l’université pour agir dans une cause qui lui tenait plus à cœur : les vies humaines balancées par-dessus bord dans la Méditerranée et qui crevait chaque année, noyées dans les écumes.

– Tu as encore le temps d’y réfléchir. Et plus important en tête avant j’imagine, avec les examens !

Elle se rappelait bien de cette époque – pas si lointaine puisque ça datait d’il y a moins d’un an –, ou c’était elle qui passait ses journées et ses nuits le nez vissés dans ses bouquins pour apprendre une liste longue comme la profondeur de l’océan, d’espèce existant et leurs caractéristiques. Soulagement de ne plus faire face à ce stress, même si aujourd’hui elle doit travailler sur d’autres points, trouver des sources, analyser des données pour en tirer ses propres conclusions. Un exercice qui lui aurait paru inconcevable dix ans auparavant, quand elle avait constamment besoin de bouger, de réfléchir en nageant. Il lui avait fallu apprendre à rester dans le rang et à entrer dans le moule.

– Au final je me suis adaptée. Sinon je ne serai pas à Harvard aujourd’hui !

L’Université de la Ivy League avait un certain niveau à maintenir ; la plupart des étudiants ici étaient les têtes de leur lycée et si Joyce avait d’abord passé trois ans à l’université e San Francisco, elle avait obtenu ce transfert grâce à ses excellents résultats et sans nul doute à l’originalité de son parcours et de sa lettre de motivation. Le fait de savoir vers quoi elle voulait se diriger exactement avait sans doute dû aider aussi. Peut-être était-ce également le cas de Millie.

– Je crois que personnellement, je vais garder mon nez ainsi pour le moment. Et mes lèvres !

Après tout, la chirurgie esthétique coûtait cher et elle était plutôt satisfaite de son visage. Non, s’il y avait à la limite un complexe dont il fallait s’occuper, c’était plutôt au niveau de ses seins, mais c’était une autre histoire.

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