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Shall we look at the moon? ●● Lexie

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Shall we look at the moon?
Dans la nuit du 08 au 09 avril
Le téléphone posé sur la table de chevet, mes doigts reviennent effleurer tout doucement les quelques fins cheveux blonds qui parsèment de plus en plus la tête de mon petit bout. Son petit corps lové contre mon buste, Anaé s’est endormie là il y a quelques heures, après un moment de grande détresse et de larmes. Car, même s  nous avons arrêté le cododo il y a de ça plusieurs mois, son côté bébé koala fait qu’elle a besoin de contact physique lorsqu’elle se sent mal. Lorsqu’elle est malade, par exemple. Ou lorsque de vilaines dents commencent à se frayer un long chemin pour rejoindre celles déjà sorties – très probablement la raison pour laquelle elle a préféré s’endormir contre moi ce soir, plutôt que seule dans son lit. Ou peut-être était-ce une sorte de présage de ce qui vient d’avoir lieu, de ce qui a affolé les notifications sur mon téléphone. L’écran s’illumine à nouveau. J’ai le cœur qui se serre quand le nom de ma sœur ne s’affiche toujours pas, mais j’esquisse un petit sourire à ton message. Ok. Tu ne vas pas tarder à débarquer chez moi. Il est temps pour moi d’abandonner mes quelques fiches de révisions déjà éparpillées sur le lit à côté de moi pour aller remettre mon bébé dans sa chambre. Un baiser déposé sur son front, des petits mots doux chuchotés quand elle se met à gigoter, et la voilà repartie pour le pays des songes dans son lit à barreaux. En tant que maman prévoyante (mais aussi car j’ai encore un peu de temps à tuer avant que tu ne sois sur le pas de ma porte), je pose sur la table à langer de quoi apaiser Anaé en cas de douleurs cette nuit. La lampe torche éteinte, je laisse sa porte légèrement ouverte et attrape un gilet en rejoignant le séjour. Ça m’apprendra à avoir ressorti mes tenues légères et courtes pour dormir. Je m’occupe du mieux que je peux en attendant, me mets même à préparer une infusion d’hibiscus et de fruits rouges – Mlle Céleste Courtin-Clarins, reine des goûts étrangement bons, pour vous servir. J’aurais pu sortir autre chose, quelque chose de plus fort, mais je ne suis pas dans la bonne semaine pour ça. Cela dit, je pourrais t’en sortir, si jamais tu préfères quelque chose dans ce genre. D’ailleurs, tu choisis juste le moment où l’eau a fini de bouillir pour t’annoncer. « Entre, entre ! » J’espère l’avoir dit assez fort pour que tu l’entendes de l’extérieur. Une chose est sûre, ça ne réveillera pas mon bébé qui dort à poings fermés. Je me retourne quand j’entends la porte d’entrée se fermer, et te souris. « Toujours aussi ravissante. » Et tu sembles ne pas avoir été embêtée sur le trajet. Laissant de côté l’infusion se faire tout doucement, je m’approche, te serre brièvement dans mes bras. « Je suis désolée de ne pas être venue te chercher, bébé oblige… Mais je peux me rattraper. Que veux-tu ? Quelque chose en particulier ? » Quelque chose à boire, à manger ? Autre chose ?
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Fraîcheur de la nuit vient faire courir le frisson sur sa peau, alors qu’elle progresse dans la ville, en direction du sud. Les sirènes retentissent et les gens s’arrêtent, regardent leur téléphone, certains pleurent dans la rue. Chaos inconnu découvert ce soir tragiquement. Il est des instants éternellement brutaux comme ce soir. Qui aurait pu imaginer un tel drame ? C’est un scénario cinématographique… c’est ce qu’on se dit toujours, jusqu’à ce que ça arrive. Lexie ne fait pas exception, elle aussi fixe son écran en marchant. Le groupe de conversation instantanée de la promo s’agite : certains y sont, d’autres y étaient. C’est l’horreur qui est dépeinte dans les messages.

Le climat anxiogène l’oppresse et elle finit par retourner sur son gps, pour voir où elle en est et dans combien de temps elle atteindra sa destination. C’est un peu sur un coup de tête qu’elle a proposé à Céleste de passer ce soir, sentant que cette dernière avait besoin de compagnie. Et la blondinette doit bien l’avouer, elle aussi ne veut pas être seule… Ce n’est pas la première fois, qu’elles se voient au dernier moment, ça arrive de temps en temps. Après tout, cela fait partie de leur relation.
Elle arrive dans quelques minutes. Et Lexie sent déjà le soulagement pointer dans son esprit et son âme angoissés. Tourmentés, préalablement, par ce repas de famille avec celui qu’elle a baptisé le tyran, son oncle, puis horrifiés par l’événement affreux qui est sur toutes les lèvres, dans toutes les pensées depuis : quelques minutes ? heures ? Le temps est relatif dans ces instants.

Elle rabat son blouson en cuir noir sur sa robe de cocktail blanche. Pourquoi faut-il toujours que son oncle exige ce genre de tenue. C’est très peu confortable pour marcher, pour le retour. Il aime la perfection, le paraître aussi, donc lorsqu'il invite le gratin, il veut que sa nièce soit irréprochable. Elle soupire presque en regrettant de ne pas avoir mis quelque chose de plus commun et pratique. Bien sûr elle aurait pu rentrer en taxi ou en transports en commun, mais Lexie aime marcher, ça lui permet de vider son esprit. Même si en chaussures à talons (heureusement ils ne sont pas bien hauts) ce n’est pas le mieux pour une escapade en ville.

La voilà arrivée à destination. Lexie sait qu’elle ne doit pas sonner. Le bébé doit certainement certainement dormir à cette heure. Elle frappe donc et pousse la porte en entendant la voix claire de Céleste l’inviter à entrer. Son sourire flottant sur ses lèvres fait plaisir à voir en cette soirée difficile.

Lexie étire également ses lèvres et l’enlace à son tour en lui lançant :  

« Dit celle qui est toujours magnifique. »

Mais elle accepte le compliment avec plaisir. Elle dépose ensuite son sac dans et retire ses talons. Quel bonheur de libérer ses pieds qui commençaient à crier leur fatigue dans ces chaussures si peu confortables ! Puis elle rassure son amie :

« T’inquiète, pas de problème, j’avais besoin de marcher un peu de toute façon. » Histoire de décompresser après l’horreur de ce dîner dont elle se serait bien passé. «  Je prends ce que tu prendras. » Pas difficile, elle a besoin de boire un truc, n’importe quoi suffira. Elle se rapproche un peu de son hôtesse, pose sa main sur son bras et demande sérieusement.
« Tu as des nouvelles de ta sœur ou toujours pas ? » Même si elle se doute bien que ce n’est pas le cas, sinon Céleste le lui aurait déjà dit. Elle ajoute avec précipitation « Enfin on n’est pas obligées d’en parler, si tu veux penser à autre chose. ». Les lèvres de la adams s’étirent de nouveau, en un sourire espiègle cette fois-ci  «  Et si tu veux te changer les idées, je suis à ton service milady. » Elle effectue une légère courbette, taquinerie usuelle, qu’elle aime entretenir : lutiner Céleste sur ses airs de princesse est quelque chose qui distrait et amuse toujours autant Lexie ; et, si elle le fait, c’est d’ailleurs parce qu’elle sait que Céleste ne le prendra pas mal.




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Dans la nuit du 08 au 09 avril
Il y a tout pour me dire que c’est vrai, que ça a vraiment eu lieu, que c’est même toujours en cours. Tout. Le bruit lointain des sirènes, l’affolement sur les conversations meetsa, les premières vidéos sur les réseaux sociaux, l’absence de réponse qui me fait mordiller le bout de mon ongle. Et pourtant, curieusement, j’ai du mal à y croire. Un peu comme si une sorte de voile brumeux s’était posé sur l’évènement et toutes ses preuves, le rendant de plus en plus opaque, de plus en plus abstrait. Ce même voile brumeux qui recouvre les sensations qui se bousculent au fond de moi, leur donnant ce goût imaginaire, ce goût étrange, comme si elles ne m’appartenaient plus, qu’elles m’étaient complètement inconnues. C’est étrange, n’est-ce pas ? De ne pas avoir l’impression de ressentir ce que l’on ressent. Comme lorsqu’un cauchemar nous angoisse, perturbe notre sommeil – et, quand on se réveille, on réalise que ce n’était qu’un mauvais rêve. Et il y a cette distance, cette chose nébuleuse que je n’arriverai pas à nommer, qui rend le tout un peu surréaliste. Je passe mes mains sur le visage, comme pour me couper de tout ça, pour tout effacer. Je n’y crois pas et, en même temps, je n’ai pas envie d’y penser. C’est bizarre, mais c’est comme ça. D’autant plus que tu es mon invitée, et que je me dois de t’accueillir convenablement. Bon, vestimentairement parlant, c’est loupé ; nous sommes un véritable contraste à nous deux. Toi, vêtue d’une belle robe de cocktail blanche, de talons, et moi, en tenue nocturne légère. Ce n’est pas ce qui va me déranger, encore moins face à toi, qui m’as déjà vue sans rien du tout. Et dans des positions bien plus compromettantes. C’est la nature de notre relation, après tout. « Merci, merci. » que je dis en jetant une mèche derrière mon épaule, crâneuse mais joueuse. Un compliment fait toujours plaisir, et ce n’est certainement pas moi qui vais cracher dessus. Je te laisse te mettre à ton aise, retournant m’occuper de la bouilloire. « Alors tu es condamnée à tester une infusion hibiscus fruits rouges. Tu sais que j’aime bien les choses qui sortent de l’ordinaire. » Dans tous les sens du terme. Je prépare deux tasses, malgré ta main posée sur mon bras et le froid de tes doigts qui hérisse ma peau tout autour. J’esquisse un petit sourire face à ta douceur, stoppe la préparation pour te faire entièrement face, mes mains se glissant dans les tiennes, les serrant doucement. On va réchauffer tout ça. « J’ai bien envie de penser à autre chose pour le moment. » La réponse à ta question est claire, là. Mais ton sourire espiègle est communicateur, tout comme ton côté joueur. Tu sais que j’adore me prêter à ce genre de jeu. Je libère l’une de tes mains, ajuste l’autre de façon à ce que tu ne tiennes plus qu’une partie de mes doigts, prémices d’un baise-main. « Eh bien, quel courage, très chère. Es-tu bien sûre de toi ? Mon sourire est aussi espiègle que le tien, je crois. Ma main libre attrape ton menton, le relève juste un peu pour me permettre de déposer un bref baiser à la commissure de tes lèvres. Aucune requête avant que je ne prenne les rênes ? » Attends-toi à tout, ma chère Lexie. Tu me connais, avec mes milliers d’idées qui peuvent aller dans tous les sens, avec mon côté sauvage, mon côté doux, mon côté princesse, qui peuvent se manifester à n’importe quel moment.
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Entrer dans cet appartement c’est entrer dans une bulle coupée de ce Monde chaotique, qui se consume là, dehors. Lexie sent une vague d’apaisement l’envahir. Elle s’aperçoit alors qu’elle avait besoin d’être ici, plus qu’elle ne l’aurait pensé : cette soirée inopinée est son phare dans cette nuit sans lune et obscure, qui aurait pu être une nuit de plus où son coeur accable ses songes d'Elle toute entière.

Céleste et elle se connaissent depuis pas mal de temps à présent, assez pour être totalement à l’aise avec leur relation si particulière qui leur a si souvent offert des instants où les sens se perdent et les corps fusionnent, ce genre d’instant qui aide à supporter les mauvais rêves de la réalité. Aussi, il n’y a aucun malaise entre elles, aucune honte, aucune timidité. Il y a bien longtemps qu’elles ont passé ce cap. Et lorsque Céleste accepte son compliment en rejetant une mèche de sa belle chevelure derrière son épaule avec un air crâneur, Lex’ ne peut s’empêcher de rire doucement, toujours aussi amusée par son côté princesse qui ressort assez souvent et sur lequel elle ose et adore la taquiner.
Et alors que la blonde revient vers son hôtesse qui s'attelle à la tâche de préparer une infusion, elle arbore un sourire en coin, entendant la remarque de Céleste sur ses goûts particuliers. Elle renchérit alors :

« Oh oui, je sais, mais tu remarqueras que je ne m’en suis jamais plainte. Et puis, tant que tu ne m’empoisonnes pas, jveux bien tester tes infusions cheloues. »

Un clin d’oeil et la conversation devient sérieuse quelques secondes, le temps de savoir si la soirée continuera sur le même ton ou si le rôle de Lexie devra être tout autre. Très bien, elle comprend la mission qui lui est confiée. Elles s’oublieront donc ce soir, ou plutôt, elle aidera Céleste à s’oublier dans leurs danses habituelles et sensuelles.

« Ce que madame veut, madame l’obtient. »


Et cette métaphore princière se poursuit lorsque la blonde effectue une petite courbette et que Céleste participe à cette mascarade, qui n’en est pas totalement une, puisque Lex compte, sincèrement, tout mettre en œuvre pour satisfaire son hôtesse ce soir. Elles en ont toutes deux besoin, de cet instant d’infini hors du temps et du chaos. Elle pose doucement ses lèvres sur les doigts tendus de la belle puis répond sur le même ton espiègle qui la caractérise si bien.

« Tu me connais : le courage c’est pas ce qui me manque. L’endurance non plus d’ailleurs. » Un sourire mutin flotte sur son visage.

Les entraînements de basket lui sont aussi d’une grande utilité en dehors, la preuve en est : il en faut beaucoup pour épuiser la joueuse. Et Céleste le sait très certainement.
Ce bref baiser déposé sur ses lèvres, et ses doigts sous son menton ont éveillé les sens de Lexie. Elle réalise que ça fait peut-être trop longtemps qu’elle ne s’est pas pas abandonnée dans ces étreintes là, et qu’elle en a besoin. Son corps le lui rappelle, il réclame, il murmure son envie au creux de ses reins. Alors la jeune femme laisse ses lèvres s’étirer davantage. Elle fait pleinement confiance à Céleste pour lui laisser les rênes, ça ne fait aucun doute, mais elle aime jouer Lex’, et encore plus lorsque Céleste est sa partenaire dans cette partie luxurieuse, sa cavalière aussi imprévisible que séduisante dans ce tango endiablé. Lexie aime l’inopiné, l’inattendu, et jouer au bord de ce précipice inconnu la séduit plus que tout, parce qu’encore une fois… elles se connaissent par coeur, ou presque.

« Oh j’aurais bien une petite requête » sa main remonte le long de son bras, pour aller se nicher sur la nuque de la belle, elle approche alors ses lèvres de celles de son amante, qui venaient pourtant juste de s'éloigner. Et elle murmure à quelques centimètres de sa bouche. « ...C’est que tu te laisses complètement aller. »
Oh Lexie adorerait lui faire lâcher prise. La garder au bord du gouffre pour l’aider à oublier la pesanteur du monde, si lourde à porter. Et la blonde a promis à Céleste de répondre à chacun de ses désirs ce soir, alors elle le fera. Lex’ tient toujours parole. Elle embrasse ainsi, sa cavalière de la nuit, se perdant un peu dans ce baiser. Oubliant qu’elle existe. Laissant son corps seul réclamer le contrôle. Son coeur et son esprit pensent trop à Elle, pour qu’elle les laisse diriger ce soir. Et cette danse avec Céleste est l’occasion rêvée de les museler pour une nuit.
Lex se recule légèrement, rompant ce baiser qui menaçait de les conduire beaucoup plus loin de la terre ferme. Puis, taquine s’éloigne, laissant sans doute Céleste sur sa faim, autant qu’elle l’est elle-même..

« Mais on va peut-être boire la tisane tant qu’elle est chaude non ? à moins que tu aies totalement abandonné l’idée de me faire goûter ta mixture de sorcière, là » Dit-elle, ce sourire mutin, certainement insupportable habillant ses lèvres, en désignant les deux tasses du doigt, «Je suis sûre que c’est aphrodisiaque en plus !»

Lexie aime jouer. Surtout avec Céleste. Et elle se demande bien quelle personnalité de sa partenaire prendra le dessus, celle qui n’aime pas qu’on lui résiste ? ou celle qui aime se prendre au jeu ?. Dans tous les cas, si son amante ne souhaite pas qu’on la fasse attendre, Lexie ne la fera pas languir, enfin juste un peu, juste pour faire monter  le plaisir ou pour la voir fulminer sous ses airs de princesse, les deux possibilités sont très alléchantes.



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