Invité
est en ligne
Invité
ces derniers jours ont été plus compliqués pour toi, depuis cette soirée s’annonçant incroyable qui s’était transformé en véritable cauchemar. regroupés tous au td garden pour assister à ce qui te paraissait être le concert de l’année à boston, vous aviez été les témoins d’une terrible catastrophe. alors que la soirée battait de son plein, l’effondrement de la structure l’avait transformé en véritable scène d’horreur.
une partie de la structure s’écroulant sur la foule, plein tête, tu t’étais effondrée, perdant alors conscience pendant plus d’une dizaine de minute, jusqu’à que les pompiers commencent à fouiller, à trouver les corps ensevelis sous la poussière. le tien en faisant partie. extraite des lieux sur un brancard, on t’avais conduit aux urgences ou tout une tripotée d’examens avaient été réalisés afin de mesure à quel point tes fonctions cérébrales avaient été touchées par la commotion dont tu avais été victime. hospitalisée pour surveillance pendant plus de 24h, tu avais finalement retrouvé ton cocon, préférant l’obscurité à la lumière, le calme au bruit et au vacarme. la tête pleine de doute, ignorant comment tu avais pu passer de la joie ressentie dont tu te souvenais à ce lit d’hôpital. transition oubliée, toujours ce choc à la tête qui se répercutait sur ta mémoire.
pourtant, afin de ne pas inquiéter tes proches, tes amis, tu avais tu tes symptômes auprès de chacun d’entre eux. seul les témoins de la scène ainsi que ceux qui t’avais pris en charge ce soir là connaissaient la véritable gravité de ton état.
tu n’pouvais pas disparaître, assumer totalement tes symptômes, te reposer, fallait que tu fasses bonne figure, qu’tu fasses comme si tout allait bien. alors forcément quand dusty, une de tes amies t’avais proposé une soirée en sa compagnie tu avais tout de suite accepté. de cette façon tu pourrais t’assurer qu’elle-même aille bien, qu’elle ne pense pas au terribles images que cette soirée avait pu ancrer dans sa tête. bien plus douée pour remonter le moral des gens qu’les laisser s’apitoyer sur ton sort.
un passage à la pizzeria avant d’se rendre chez ton amie. t’arrivais finalement devant le bar au dessus duquel elle vivait, passage par une porte dérobée, arrivée à l’étage tu sonnais d’ton coude, les mains prises par ces cartons dont émanait une odeur qui t’faisais déjà saliver.
@Dusty Burnham
(Invité)