Les originesanglais et juif par ton père, américain et indien par ta mère.
feat. MICHAEL YERGER
cinq novembre quatre-vingt-quinze dans une clinique privée de londres
fièrement anglais, l'accent british qui demeure
le coeur tout juste remis de ta séparation avec lyse, attiré par les femmes
à la tête de reuben real estate, multi-entrepreneur et combattant pro de mma
milliardaires de pères en fils
Le caractèreavarice, colère, orgueil : trois péchés qui te définissent terriblement bien. ambition dévorante rythmée par cet amour inconditionnel pour l’argent, t’en oublies souvent le bien-fondé de tes actions. capacité pourtant à te faire aimer, aisance relationnelle que tu mets systématiquement en avant sur fond ou non de manipulation. sociabilité excessive , t’apprécies que les regards soient braqués sur toi, bien moins pourtant quand on met le nez dans tes petites affaires qui, souvent, frôlent l’illégalité. réputation de coureur de jupons qui te colle à la peau, t’es pourtant de ceux qui ne posent qu’un regard fraternel sur la majorité de la gent féminine, bien trop occupé par tes projets pour perdre ton temps dans des histoires de cœur ou de chair. dans le fond pourtant, t’es pas des plus méchants ; simplement vicieux quand tu peux tirer un bon parti de tes relations, habituellement bien plus honnête . t’as d’ailleurs cette fâcheuse habitude de te montrer surprotecteur , ce qui t’a valu à plusieurs reprises de te mettre dans de beaux draps. en outre, t'es de ceux qui jouent la carte du mystère et qui ne s'épanchent pas sur ce qu'ils font.
Les anecdotes
- ( 01 ) affaires florissantes d’un père cupide plongé dans l’univers de l’immobilier en grande-bretagne et à l’international, t’es le premier né d’une fratrie de trois. deux sœurs t’ont suivi, pour le plus grand plaisir de cette mère au foyer qui vous a bercés d’un amour immodéré.
- ( 02 ) gamin de londres ayant côtoyé les meilleures écoles privées de la capitale, t’as toujours obtenu tout ce que tu souhaitais, non sans efforts toutefois. parce que votre père a attaché une grande importance au travail acharné qu’il vous a aussitôt inculqué.
- ( 03 ) si enfant tu te montrais plutôt discret bien que rusé, tu t’es aisément démarqué une fois l’adolescence arrivée. désormais plus sociable, la langue bien aiguisée, t’as su te hisser au rang supérieur de la popularité. et sans réellement t’en apercevoir, t’as intéressé ; intéressé la gent féminine à laquelle tu n’accordais pourtant que peu d’importance si ce n’est en amitié. sauf elle, addison. t’en es tombé raide dingue, partageant ainsi sa vie pendant trois ans et demi avant qu’elle ne succombe à une tumeur cérébrale contre laquelle elle se battait depuis près de trois années. et t’as eu du mal ; du mal à t’en remettre, du mal à remonter cette pente, du mal à te relever de la perte de celle que tu considérais comme la femme de ta vie.
- ( 04 ) pourtant, quelques mois plus tard, c’est une nouvelle vie qui s’est offerte à toi ; loin de londres, loin de ton chagrin, loin de tes souvenirs. souvenirs que t’as malgré tout emporté sous le bras en posant tes valises à boston, quelques jours tout juste avant d’intégrer officiellement harvard pour y suivre des études de gestion entrepreneuriale et de stratégie.
- ( 05 ) trois ans après ton arrivée, tu t’es laissé aller à une idylle en laquelle tu croyais. t’y croyais parce qu’elle réussissait à son tour à chambouler ton monde et ton palpitant, lyse. mais t’as cédé à la colère, rongé par ton éternelle jalousie alors que dans les bras d’un autre tu l’imaginais, des heures sans nouvelles de sa part malgré tes messages et tes appels alors qu’elle devait déjà être rentrée de sa soirée. et dès l’instant où elle a passé le pas de la porte, ton visage a changé. tu t’es laissé aller à ce contre quoi tu te battais toujours : les violences conjugales, les violences faites aux femmes. alcoolisé, tu l’as frappée à trois reprises avant de t’arrêter. les regrets à jamais au creux de tes tripes, des excuses balbutiées avec un goût amer, son amour que tu pensais à jamais perdu.
- ( 06 ) des années durant, t’as décidé de tirer un trait sur l’idée de pouvoir un jour aimer une femme comme elle le mérite. t’as préféré sombrer dans tes ambitions, porté par des projets démesurés, certains déjà en route, de l’argent sale qui remplit continuellement ces poches pourtant déjà pleines.
- ( 07 ) le chemin de lyse recroisé au spring break il y a deux ans de ça, t'as tenté de l'éloigner de toi. mais elle a refusé, la brune ; a insisté, s'est imposée face à toi malgré le mal que t'as pu lui faire quatre ans plus tôt. son amour retrouvé en janvier deux mille vingt-deux, vos chemins séparés lorsqu'elle a souhaité s'installer en uruguay. rupture douloureuse que tu viens tout juste de surmonter, près d'une année après son départ.
- ( 08 ) rappelé par ton père dans la foulée, boston quitté en juin deux mille vingt-deux pour retourner t'installer à londres le temps d'un été. rattraper tes erreurs, réparer ce qui t'a fait flancher pour te mener en garde-à-vue fin décembre deux mille vingt-et-un. le nez des forces de l'ordre dans tes sales affaires, le blanchiment d'argent pourtant bien couvert malgré leurs soupçons.
- ( 09 ) tentative de retour à harvard à la rentrée dernière, études finalement abandonnées fin novembre pour reprendre officiellement les affaires familiales aux côtés de ton père et de ton oncle. installé à londres jusqu'à mi-avril deux mille vingt-trois, finalement de retour à boston pour veiller sur tes soeurs et t'occuper des affaires sur le continent américain.
- ( 10 ) désormais à la tête de ta propre entreprise spécialisée dans l'immobilier de luxe, propriétaire d'une pizzéria et d'autres restaurants à boston et new-york qui te servent exclusivement à blanchir l'argent du trafic d'armes familial sur fond d'enseignes qui se veulent respectueuses de la planète. proposition d'une majeure partie de produits bio, de saison et de producteurs locaux dans le seul but de dorer ton image. en charge d'organiser des oeuvres de charité pour the reuben foundation, créée par ton père et ton oncle en deux mille deux. combattant professionnel d'ufc. le temps qui file à la vitesse de la lumière.
- Code:
<div class="card-user-bottin-iwantit"><iwantit class="text-s-bebas text-upper">MICHAEL YERGER</iwantit><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Ivan Reuben"</span></div>
(Agostina Hilton-Nieva)