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Les originesmexicaines de sol et de racines.
feat. Melissa Barrera
un quatre juin 1997 à Bacalar au Mexique. petite ville paradisiaque où tu ne mettras plus les pieds. vacances finies trop vite, irruption non désirée.
mexicaine et tu pourrais en être fière. si ton nom ne résonnait pas avec un chaos sans fond.
célibataire. ta religion ayant sans doute dictée ton choix. les courbes masculines pour seul échappatoire. sans n’être opposée aux autres. pas comme ton père.
cinquième année de dentisterie. toujours propriétaire aussi de cette petite boutique de fleurs qui t'as servi de refuge à ton arrivée.
pas à se plaindre. le compte rempli grâce à des parents dévoués à la politique.
Le caractère
⁃ protectrice. peut-être un peu trop tes frères diraient. prête à sauter dans le tas si nécessaire. plus la petite fille, plus la grande peureuse. tu ne veux plus de ce sentiment même s’il t’anime.
⁃ t’as qu’une parole. quand tu dis quelque chose tu le fais et si on se confie, t’as pas la langue baladeuse. à l’emporter dans ta tombe les secrets des uns et des autres.
⁃ sans le montrer t’as manqué de la présence de tes parents enfant, ce qui fait que t’aimes -unpeutrop- qu’on prenne soin de toi.
⁃ pour autant tu restes une femme indépendante. ton nom et le portefeuille de tes parents ne t’aidant qu’à atteindre un but que tu auras atteint par toi-même. une fierté qui sera tienne. finalité qui t’appartiens.
⁃ t’aimerais avoir le pardon facile comme celui en qui tu crois , être miséricordieux mais c’est au dessus de toi. peut-être pas assez sage, de patience, de compréhension mais t’es rancunière karla, c’est un fait.
⁃ plutôt froide, renfermée. du mal à cerner, du mal à exprimer ce que tu ressens. trop peur qu’on l’utilise contre toi, d’être vulnérable.
- totalement psychorigide. à détester la désorganisation, pas prête aux changements. t’as besoin de t’adapter, de réfléchir. comme si la moindre petite chose pourrait détruire tout ce que tu as construit, ce masque que tu portes sans cesse sur ton visage.
⁃ un brin obstinée. certaines diront que t’es extrémiste mais toi tu crois juste que ce que tu crois être bon l’est forcément. tes pensées en guise de vérité.
⁃ t’as qu’une parole. quand tu dis quelque chose tu le fais et si on se confie, t’as pas la langue baladeuse. à l’emporter dans ta tombe les secrets des uns et des autres.
⁃ sans le montrer t’as manqué de la présence de tes parents enfant, ce qui fait que t’aimes -unpeutrop- qu’on prenne soin de toi.
⁃ pour autant tu restes une femme indépendante. ton nom et le portefeuille de tes parents ne t’aidant qu’à atteindre un but que tu auras atteint par toi-même. une fierté qui sera tienne. finalité qui t’appartiens.
⁃ t’aimerais avoir le pardon facile comme celui en qui tu crois , être miséricordieux mais c’est au dessus de toi. peut-être pas assez sage, de patience, de compréhension mais t’es rancunière karla, c’est un fait.
⁃ plutôt froide, renfermée. du mal à cerner, du mal à exprimer ce que tu ressens. trop peur qu’on l’utilise contre toi, d’être vulnérable.
- totalement psychorigide. à détester la désorganisation, pas prête aux changements. t’as besoin de t’adapter, de réfléchir. comme si la moindre petite chose pourrait détruire tout ce que tu as construit, ce masque que tu portes sans cesse sur ton visage.
⁃ un brin obstinée. certaines diront que t’es extrémiste mais toi tu crois juste que ce que tu crois être bon l’est forcément. tes pensées en guise de vérité.
Les anecdotes
- - ta mère dit que ton second prénom est religieux. en référence à la vierge Marie. en grandissant tu penses que c’était un piètre hommage à un des premiers présidents du Mexique Guadalupe Victoria. c’est moins flatteur. représentation excessive des pensées radicales de ton père envers la politique.
- tu es l’aînée d’une fratrie de trois. deux petits frères te succèdent et malgré vos différences d’âges, ils sont tes repères, ceux qui te font rester sur le droit chemin. tes boussoles dans le désert.
- fille de Felipe Calderón et Margarita Zavala tu n’as jamais manqué de rien. si ce n’est peut-être de tes parents et donc d’affection. alors que tu te construisais ton père était le symbole du Mexique et d’une guerre qu’il ne pensait pas commencer. celle contre les cartels. une guerre sans fin où les morts tombent et les survivants pleurent.
- sous le feu des projecteurs bien trop tôt. a devoir être irréprochable on t’a rendu imparfaite. dans tous les cas tu n’aimes pas la perfection mais cette maladie ne cesse de te rappeler les conséquences des mots et des articles qu’on pouvait faire contre toi. dur à dire. même impossible. t’es boulimique.
- l’harcèlement a commencé à un âge prématuré. a un âge où on ne comprend pas encore l’ensemble du sens des mots et surtout leur répercussion. pourtant tu savais que ton palpitant souffrait, se brisait. tu devais être forte pour tes frères mais tu supplias tes parents d’avoir l’éducation à la maison.
- t’as 15 ans. 15 ans quand à la fin du mandat de ton père, ayant retrouvé les bancs de l’école à peine quelques mois auparavant cet homme te braque ce revolver sur la tempe. tes amies ont pris la fuite. comment leur en vouloir? mais toi tes jambes ne bougent pas, tes battements sont constants. comme si le moindre geste, le moindre changement en toi pourrait lui faire appuyer sur la détente. c’était le temps de quelques secondes, minutes peut-être mais à tes yeux c’était des heures. des heures avant qu’après ces simples mots cet homme se fasse lui même tirer dessus. “un autre mandat, plus de fille”.
- est-ce que t’as peur ? oui. tout le temps. constamment. ton père a laissé le trône et pourtant rien ne s’est arrêté. il ne l’a pas fait pour toi. pour eux, tu vas bien. s’ils savaient. t’as juste envie d’oublier. tu t’es retrouvée bien plus seule après ce jour-là. plus envie de traîner avec toi. trop dangereuse la pieuse.
- t’as 17 ans. bientôt indépendante, t’as déjà pensé aux grandes universités. pourtant t’es incapable de savoir ta spécialité. ton père rêverait que tu suives des études en politique quand ta mère te verrait avocate. bien que tu penses avoir des valeurs à défendre dans ton pays, tu n’es pas fermée à découvrir d’autres horizons. l’enfant sans destination.
- illégal ce billet que tu lui glisses. ce gros billet. car les manifestations pour le mariage pour tous éclatent. pourtant les opposants sont nombreux. ton père le premier. et l’image de ton visage dans cette foule viendrait ruiner le nom d’un conservateur, le tien. mais c’était sans savoir qu’eux savaient qui tu étais. toi non. les ennemis de ton père, du même genre de ceux qui t’ont menacé deux ans auparavant.
- « plus d’argent où ça fuite » voilà les termes du contrat que tu n’as pas signé. ils te faisaient chanter, toi jeune diplômée. les ombres devenant menaçantes. l’anxiété de retour. pas du genre à poser le genou à terre, pas à capituler. ça t’as valu un bout de lobe et un billet sans retour aux États Unis.
- tu te sentais la reine du monde, tu croyais dans les règles strictes de l’immigration américaine. pourtant t’es au fond de ce bureau, au fond de ce local. t’as acheté ce fond de commerce car ça te semblait simple. ça ne l’est pas. t’as besoin d’étudier mais t’es toujours perdue Karla.
- te voilà sur les bancs d’Harvard quand tu apprends en 2018 que ta mère souhaite se présenter aux élections présidentielles. ce que tu pensais avoir guéri, ne l’était pas finalement. tu te bourres aux anxiolytiques comme seul remède à tes maux. mais qui pourrais soigner les leurs? tu penses à tes frères, à cette menace. plus de fille, plus de fils. a quoi cela se joue. c’était le moment de montrer à ton pays ton opposition à tes propres parents. la famille soudée ne l’était pas et quelle image aurait une politicienne chrétienne ne sachant tenir son foyer, ne sachant transmettre des valeurs essentielles pour eux. elle se retira. en même temps que tu l’as perdue.
- Code:
div class="card-user-bottin-dudley"><fire class="text-s-bebas text-upper">Melissa Barrera<dudley><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Karla G. Calderon"</span></div>
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