Invité
est en ligne
Invité
Les originesANGLAISES, IRLANDAISES, ÉCOSSAISES, ITALIENNES.
feat. RHYS PICKERING
LE 12.12.1999 À BOSTON.
AMÉRICAIN DE NAISSANCE, ANGLAIS DE SOUCHE.
MARIÉ À UNE FRANÇAISE, LA CLASSE.
ÉTUDIANT INFIRMIER.
BOURSIER.
Le caractèreATTRAYANT ; BORNÉ ; AGAÇANT ; INDÉLICAT ; FIER ; VANITEUX ; OPPORTUNISTE ; RÂLEUR ; FRIPON ; IMPATIENT ; ANTIPATHIQUE ; BRUSQUE ; DÉSINVOLTE ; SÉDUCTEUR ; DÉLURÉ ; SPORTIF ; IMBU ; SUPERFICIEL ; INFIDÈLE ; PUÉRIL ; TENACE ; INFLEXIBLE ; IMPASSIBLE ; MÉPRISANT ; IMMATURE
Les anecdotes
- ( 01 ) crashé dans la sphère des vivants après une naissance compliquée, moment tant attendu par ta génitrice, tant rêvé pour caresser l'espoir d'une vie meilleure. ta naissance, cette tare pour le mari ou l'excuse parfaite de s'éloigner d'un mariage inexistant, d'espérer que ce soi-disant accident serait le déclic pour sortir de la misère.
- ( 02 ) aigles qui ne volent pas avec les pigeons, gosse finalement non désiré, cadeau empoisonné qu'elle découvrira à ses dépens. courte liaison passée sous le tapis, promesses comme étreintes si vite envolées comme la poussière, chute qui éveille les pires angoisses. accident de parcours qu'elle délaissera aussi vite que ses autres fruits. pas aussi précieux que cette seringue qui la conduit dans cette bulle totalement illusoire. addict un jour, addict pour toujours.
- ( 03 ) bostonien de naissance, fils naturel de teresa spring, ton enfance se résume à ce foyer dans lequel t'as atterri, existence partagée avec les gardner dans cette baraque jamais entretenue. le toit ploie face au vent, la tuyauterie siffle dans la salle de bain et chaque hiver, le chauffage est coupé faute de paiement, mais ces galères n'ont jamais altéré le courage des tiens, qui t'ont aussitôt adopté, ni l'innocence de tes premières années.
- ( 04 ) réminiscences lointaines car, sans père ou mère comme modèles, tu n'as pu que compter sur ta débrouillardise et le soutien de tes demi-frères et soeurs ; leur père avachi chaque soir dans le même fauteuil élimé préférait entretenir l'odeur d'houblon qui sortait de sa bouche dès qu'il criait lorsqu'il y avait trop de bruits, et encore fallait-il qu'il daigne un jour se lever de son piédestal, dans lequel il s'endormait et ronflait souvent.
- ( 05 ) dennis ou ce père adoptif ne t'avait jamais adressé la parole, évitant le plus souvent de croiser ton regard, il devenait parfois même violent lorsque tu venais le perturber, te chassant comme il pouvait mais il retournait toujours dans son fauteuil, gosse trop apeuré par sa voix perçante et qui finit par glisser sous son lit pour laisser les larmes le secouer. encore trop jeune pour comprendre pourquoi il était l'enfant invisible, celui qu'on n'aimait pas.
- ( 06 ) déni constant que t'as fini par t'habituer, comme du manque de considération. il n'était pas le seul, mère qui s'évapore dans la nature à l'aube de tes sept ans, disparition qui vous laisse totalement démunis ou presque, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, incapable de s'occuper de ses gosses. figure fantomatique traînant en robe de chambre crasseuse, à la recherche de sa nouvelle dose pour brûler un peu plus chaque jour le fil de son existence, qui pouvait rompre à tout instant. pour oublier sans doute tous ses espoirs déçus, échapper à ses responsabilités.
- ( 07 ) fratrie livrée à elle-même, unie comme les doigts de la main pour joindre les deux bouts, éviter toute autre désillusion, l'aînée qui se chargeait des tâches les plus difficiles, les courses, la cuisine, pour vous garder à flots. elle-même t'encourage à rester assidu à l'école, pour que tu sois pas aussi noyé, perdu que ses frangins, plus agités, plus turbulents. pas le temps de s'occuper de tout le monde, de les tenir à la baguette, les heures de boulot à n'en lui laissaient des cernes sous les yeux mais jamais hazel ne t'avait fait sentir comme un parfait étranger, cette soeur que tu n'attendais pas.
- ( 08 ) tu préférais les repas lorsqu'elle amenait son homme à la maison, casey préparait mieux les pâtes qu'hazel, trouvant rapidement sa place dans cette famille où les cris se mêlaient aux bêtises perpétuelles, chacun se battant presque pour obtenir son attention. parce qu'il était beau selon ta jeune soeur, parce qu'il sortait les meilleures blagues pour les autres. et il savait jouer au basket aussi, te donnant vite le goût du ballon. tout le monde validait le choix d'hazel et si dennis arrivait à le supporter, alors n'importe qui pouvait déjà l'adopter.
- ( 09 ) quatorze flammes tentant d'échapper à ton souffle, sitôt éteintes comme celle de ta soeur ce jour-là, après cet appel qui va bouleverser son existence comme la tienne. tu te remémores parfaitement de son hurlement, aussi violent et surprenant que sa silhouette qui se distord sous la nouvelle. les perles salés qui vont noyer sa bague à l'annulaire gauche, tentant de cacher la douleur de son visage, de ses rêves envolés. tableau qui te retourne et te rend vulnérable, sous ce ciel noir ton palpitant se scelle pour l'éternité, pourtant encore jeune et rêvant de mille et une aventures, qui n'avait pas encore aimé.
- ( 10 ) t'espères ne jamais vivre pareille souffrance, pareil chagrin. malgré les apparitions de ta mère, fréquentes mais courtes, censées te redonner le sourire, sa présence t'indiffère autant que celle de ton beau-père, qui ne t'effraie plus, t'as gagné en taille et en muscles avec les années, multiplié les conquêtes malgré ta réputation de branleur. mais tu développes au lycée une dépendance aux mêmes produits qui avaient détruit ta mère, la pression des compétitions de basket a eu raison de ta santé mentale, comme celle de ta candidature pour juilliard. tu possèdes ce talent caché pendant longtemps, celui de chanter. t’as fait une prestation inoubliable qui a arraché des larmes à ta grande sœur. mais le nemo innocent n’est plus lorsqu’il sombre dans cette spirale destructrice qui a failli aussi l’emporter après la disparition de casey. les tares des parents se transmettent aux enfants, paraît-il.
- ( 11 ) t’as tout du gars qui n’a pas le profil dans une université prestigieuse comme harvard, avec ton addiction qui a ruiné ta candidature à juilliard et pourtant, t’as rien lâché, t’as fini en cure pour te relever, ta sœur est venue te rendre visite quasiment tous les jours pour suivre ton évolution, te pousser à ne pas finir comme ta mère, c’était un long combat contre tes démons intérieurs mais nécessaire pour pouvoir poser ta candidature à yale. un autre univers, un nouvel endroit pour te reconstruire et grâce à ta détermination tu parviens à aller jusqu’au bout de ton cursus, tu voulais à la fois réussir et rebondir, ouvrir un nouveau chapitre sans l’ombre de teresa spring sur ton épaule.
- ( 12 ) tout te semble démesuré à yale, hors de ta portée, t’avais jamais quitté boston et tu atterris dans un nouveau monde où prestige et fortune jurent avec tes origines modestes, inexistants sont les amis, nombreux sont ceux qui croient que tu ne tiendrais même pas un mois face à la charge des cours, en premier lieu les professeurs. mais durant ta cure t’as rencontré une stagiaire qui terminait son cursus pour devenir infirmière et l’alchimie naissant entre vous l’avait poussée à effectuer ses révisions avec toi. cela te stimulait d’être traité différemment, de ne pas être vu réduit à tes problèmes qui passent en second plan. forcément que t’as rapidement été séduit, les lèvres aussi douces que sa peau, nouvelle addiction qui détrône la précédente, tel est ton dada.
- ( 13 ) après avoir fait tes preuves, tu rencontres cette sirène aux yeux envoûtants, pleine de grâce à l’allure française. parfaitement le genre de silhouette qui atterrirait dans un magazine, celle qui attire l’attention, qui porte le nom d’une reine gouvernant jadis deux grands royaumes, aliénor. arrivée tout droit de paris, venue étudier à yale, celle que tu surnommes nori rêve d’étudier à harvard et malgré son dossier impeccable, elle n’a pas été acceptée à cause des frais et son statut étranger. née de parents médecins mais simples, elle ambitionne de devenir chirurgienne et dès qu’elle apprend que t’as obtenu une bourse, un deal a été passé, devenant ton épouse, au grand dam d’hazel qui déteste tout ce qu’elle représente. arrangement de rêve puisqu’elle te suit à boston tout en remplissant à la perfection son rôle d’épouse, ou presque. sirène aussi infidèle que toi.
- Code:
<div class="card-user-bottin-kirk"><kirk class="text-s-bebas text-upper">RHYS PICKERING</kirk><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Nemo Spring"</span></div>
(Invité)