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Les originesSuédoise, norvégienne de la part de sa mère et russe de son père.
feat. Alexander Skarsgard
Né à Stockholm le 1 janvier 1983, 40 ans écoulé sous une existence paisible d'un citoyen qui ressemble à tant d'autres.
Américaine, même s'il n'est pas né sur ce sol, il a pu obtenir cette nationalité du fait que son père l'était et qu'il y avait vécu plus de 5 ans mais également, de part son lieu de naissance, Suédois et fier de l'être.
Amoureux comme au premier jour, marié et malgré que ses yeux n'ont Dieu que pour elle, il lui arrive que son regard le trahisse et s'attarde sur d'autres femmes, en tout bien, tout honneur.
Professeur d'histoire antique à Harvard.
Aisé.
Le caractère
Un sourire charmant, un froncement de sourcils habituel, un regard tendre à sa bien aimé, des yeux sévères envers ses élèves, des gestes qui semblent calculés, un grâce indéniable, un talent de persuasion redoutable, des mains maladroites, des pieds gauches, une fierté encrée, une paix installée, malgré la dureté de ses mots, de ses attentes, de la désapprobation quand ceux en qui ils croyaient le déçoivent, pire encore quand sa déception a pour origine la réflexion de son miroir, une présence silencieuse, une épaule sur qui pleurer, une personne sur laquelle compter, ce mal intérieur qui le fait se soucier de sa réputation, de ce que les autres pensent de lui, des attentes de son père dont il n'est que la projection de l'échec de son paternel, pour finir comme en étant un deuxième. Prouver qu'il n'a rien raté, qu'il a réussi à sa manière... Il ne devrait pas se soucier des paroles des autres, de leur jugement lorsqu'ils le regardent de haut en bas, il ne devrait pas. Pourtant il le fait. Manipulant son image, les gens pour la conserver. Dans un monde où il a l'impression de perdre le contrôle, de tout perdre, il ne reste plus qu'un écran de fumée pour sauver la face.
Les anecdotes
- ( 01 )Lorsqu'il a naquis en jour de pluie, il n'était pas seul à hurler au monde entier son existence nouvelle, sa souffrance d'être en vie, de respirer cet air, à la fois pur et toxique.
- ( 02 )Il aime beaucoup lire, une couverture sur ses genoux, une cheminée à ses côtés, un livre de littérature, d'histoire ou de psychologie entre ses mains, une lampe éclairant ces mots qu'il affectionne tant et c'est un homme comblé ! Il est de nature simpliste, modeste, naturel.
- ( 03 )Il fait de la course à pieds tous les matins qu'importe la météo et toujours habillé de la même manière. Il va parfois en salle mais il n'a plus 20 ans !
- ( 04 )C'est un grand romantique, une fois par semaine, il se lève avant sa femme pour acheter une rose rouge chez le fleuriste afin de la déposer sur son oreiller, suivi d'un poème lui témoignant son affection afin que sa femme se réveille avec le sourire.
- ( 05 )C'est d'ailleurs systématique, lui qui n'est pas des plus souriants à l'école, il suffit de voir brièvement sa femme, qui est également sa collègue, pour faire naître un sourire sur ses lèvres. Qu'importe les circonstances, il perd toute crédibilité à ce moment-là, avant de fusiller du regard l'étudiant qui se serait moqué de son attitude (il y en a toujours un ou une...) afin de reprendre son cours sur de bonnes bases de respect.
- ( 06 )Il aime enseigner, mais c'est parce que sa femme lui a lancé un ultimatum qu'il est à Harvard et non en train de voyager nul ne sait exactement où.
- ( 07 )En effet, il est responsable de chantiers archéologiques, malgré qu'il ne travaille plus autant qu'avant dans sa passion, l'archéologie, il arrive maintenant à concilier vie de famille et vie professionnel... Du moins, il le croit.
- ( 08 )Quand il est nerveux ou gêné, il a un tic. Il passe une main autour de son cou, principalement sa nuque.
- ( 09 )Malgré sa froideur et la distance qu'il impose entre lui et ses élèves, il n'en reste pas moins un professeur très présent, qui à la moindre question répondra sans hésiter, qui saura prendre le temps de réexpliquer, voir même, de donner quelques cours de rattrapage lors du temps de midi.
- ( 10 )Il ne parle rarement de son passé mais c'est juste parce que personne ne lui pose de questions à ce sujet, il n'a aucun mal à en parler, du moins en partie.
- ( 11 )Sa femme et lui, c'est un mariage arrangé. Lors de leur nuit de noces, ils n'ont pas consommé leur mariage. Andrew trouvant que ce serait précipiter les choses. Pendant toute la nuit, ils ont appris à se connaître. Ils se sont endormis dans les bras de l'autre, c'est seulement après quatre mois de vie commune qu'ils ont passé cette étape. N'ayant jamais fait l'amour l'un comme l'autre, c'était très maladroit mais au moins, ils le faisaient avec l'être aimé et non un parfait inconnu.
- ( 12 )Il sait parler plusieurs langues, il sait enseigner, il sait charmer, il a conscience de son charme mais n'en joue pas, il est très franc, et malgré tout cela... Il ne sait pas mettre une cravate... Il en a honte mais beaucoup ont essayé de lui expliquer, il n'a jamais réussi...
- Code:
<div class="card-user-bottin-iwantit"><iwantit class="text-s-bebas text-upper">Alexander Skarsgard</ iwantit><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Andrew White"</span></div>
J'ai naquis dans des pleurs mêlés à des cris, né un 1 janvier à 14 minutes. Je n'étais pas seul quand je suis arrivé dans les bras de ma mère, cette dernière a mis au monde un frère aîné de 4h. Nos anniversaires ne sont d'ailleurs pas le même jour, il est né à la fin de l'année quand je suis né à son début, recommençant ce cycle perpétuel. Était-ce un signe ? Moi, l'aurore, le début, le commencement, la naissance, lui, le crépuscule, la fin, la terminaison, la mort... ? Nous étions faux jumeaux, même physiquement, nous n'étions guère ressemblant. J'avais les cheveux bruns foncés de notre père tandis que lui avait hérité de la chevelure blonde de notre mère. J'avais les yeux bleus de notre paternel tandis que lui, ses pupilles avait pris la couleur de notre mère, vertes. En terme de caractère, j'étais beaucoup plus posé, lisant beaucoup, assez renfermé, je n'avais pas beaucoup d'amis. Lui, au contraire, boule d'énergie, cas-cou, toujours souriant, populaire. J'avais vu une photo de notre mère, c'est vrai qu'il lui ressemblait. Elle était belle, il avait hérité du charme de ma mère, doux, rassurant tandis que j'avais eu la charisme de mon père, autoritaire, sévère, il savait se faire respecter. Distant, j'étais comme lui. Parfois froid, parfois hautain. Je trouvais les gens de mon âge idiot, des imbéciles en puissance. J'étais toujours accompagné de personnes plus âgées. J'aimais les adultes, il était beaucoup plus mature. Mon frère, Henry, et moi, cela n'a jamais été le grand amour. Notre père nous faisait rivaliser pour tout, et en l'absence d'une mère pour adoucir cela, cela n'avait fait que s'accentuer. Pour un mot doux, pour un regard, pour un cadeau, il fallait que je sois meilleur que mon frère. Et si je ne l'étais pas, c'était la partie préférée du paternel, humilier, ridiculiser. Malgré que je sois souvent le meilleur, je ne recevais rien, pas la moindre attention au profit d'Henry qui avait perdu. Je savais pourquoi ce favoritisme. Je trouvais cela injuste mais je n'avais pas mon mot à dire. J'avais tué ma mère, après tout. Et Henry lui ressemblait tellement... Notre père voyait un peu d'elle en lui, mais avec moi, il voyait son propre reflet. Et apparemment, il n'aimait pas ce qui lui était reflété. D'ailleurs, même en terme de taille, j'étais plus grand. Henry était tout chétif malgré son activité et moi qui ne faisais que lire, grimper quand le cœur m'en dit, j'étais dans la norme. C'est là la troisième raison de cette discrimination, mon frère avait la mucoviscidose. Maintenant, j'en ris. J'étais bien naïf. Comment aurais-je pu être meilleur qu'un mourant ? Au final, j'ai abandonné. Abandonné mon père, son amour, parce que je sais que ce serait une course vaine. Je n'avais plus envie de lui courir après. Lui qui ne m'accordait aucun regard, si ce n'est celui de dédain. J'ai été élevé par une nounou, que je voyais tellement plus que mon père, les seuls fois où j'étais avec lui, c'était juste pour le voir partir, me montrant son dos. Seuls tous les 16h, j'arrivais à son bureau et lui faisais un récapitulatif de la journée. Je ne tournais pas autour du pot, je n'avais que quelques minutes. Clair, précis, net, je ressortais tout aussi vite. La plupart du temps, il ne m'écoutait même pas. Une fois, je voulais être certain qu'il m'accordait véritablement ces trois minutes, qu'il faisait semblant de ne pas prêter attention à moi. Je voulais espérer un peu plus longtemps mais j'en avais marre de croire en lui... Alors je l'avais testé. Une fois, à 16h tapante, j'étais rentré. Et j'avais commencé à lui faire mon rapport journalier, du moins il n'avait de rapport que le nom. Puis, j'avais commencé à dire d'une voix calme, posée, la tête haute, le dos droit, le buste relevé : "Une souris verte, qui courait dans l'herbe, je l'attrape par la queue, je la montre à ces messieurs, ces messieurs me disent..." jusqu'à avoir fini la chanson, bien que je ne la chantais pas, je la récitais. Puis, j'attendais une réaction, qu'il me dise "Un peu de sérieux !", n'importe quoi. Qu'il aie entendu les inepties dont je lui avais fait part. Rien. Pas même un haussement de sourcils. Après l'avoir regardé, désespéré, pendant des minutes qui me semblaient être une éternité, il avait relevé la tête et m'avait demandé "Les cinq minutes sont écoulés. Va-t-en". Il n'avait rien écouté ! J'étais furieux, je ne suis plus jamais revenu dans son bureau d'ailleurs, il me faisait perdre du temps et il m'avait trahi. C'était une trahison dans mes yeux d'enfant, j'étais en colère contre le monde, contre lui et contre moi d'avoir cru bêtement que cela servait à quelque chose. Et puis, j'avais été jaloux de mon frère. Je le détestais pour ce qu'il m'avait pris sans le vouloir. Notre père. Et lui me détestait pour celle que je lui avais prise. Notre mère...
C'est à nos 18 ans qu'il était mort. Mon frère. Il toussait beaucoup, je l'appelais d'ailleurs "Crache-poumon", et ce n'était pas un surnom amical. Nous nous livrons une guerre sans merci. Mais il gagnait toujours. Après tout, les mourants gagnent quoiqu'il arrive. Notre famille n'avait jamais eu à cœur de fêter mon anniversaire, après tout, nous avions tous perdu une mère et une épouse ce jour-là. Le Nouvel An est pour moi un rappel constant des paroles de mon père. Je ne le fête pas, je n'ai aucune raison de le faire. A la mort d'Henry, j'avais cru que quelque chose allait changer. Mais non. Il ne me voyait toujours pas. Et maintenant, je ne combattais pas un mourant, je combattais un mort, un fantôme, un souvenir, un fantasme... Mon père, à son enterrement m'avait dit "Il ne reste plus que toi". J'avais tout de suite compris qu'il aurait préféré que je sois celui couché dans cette tombe, les yeux fermés et le teint pâle. Je n'avais rien dit. Il avait perdu un fils mais j'avais également perdu un frère. Et autant je le détestais pour beaucoup de choses, autant quand nous étions que tous les deux, sans l'influence de notre père... Nous aurions pu être amis. Peut-être. Je le crois. Nous en avions juste pas eu le temps.
Continuant ma vie, j'avais entrepris des études d’archéologie. Cela me passionnait. Le passé était pour moi un refuge envers le présent. J'avais ensuite fait 2 ans pour devenir professeur. Pour une année ensuite, que mon père me dise que je dois épouser une de mes élèves. Hum... ? Plaît-il ? Là, il m'expliqua que c'était pour faire une alliance avec un partenaire qui souhaitait marier sa fille à l'héritier de l'affaire familiale. Déjà, à quel moment je suis passé de paria à héritier d'une entreprise multinational ? Et ensuite, UNE élève ! Il avait complètement perdu la tête. Je refusais ce mariage, en 24 ans, c'est la première fois qu'il se souciait de moi... Mais après, il osait me faire du chantage financier, je n'avais pas une piécette sur moi ! Comment voulait-il que je paie le prêt étudiant qu'il avait fait pour payer mes études ? D'autant plus qu'il était assez riche pour ne pas en faire un mais étant donné qu'il l'avait fait sous mon nom... Le connard. Contraint, j'accepte. Je décide de quitter mon poste de professeur, je ne voulais pas être la risée. Ensuite je donnais une condition, qu'elle termine ses études. Je ne voulais pas être un frein pour elle, ni la faire rester à la maison. J'étais croyant et je le suis encore comme mon père mais... Je ne veux pas devenir comme lui. C'est donc à ses 22 ans qu'elle se mariais avec moi... Alors que j'en avais 28 ans. Entre temps, je reprenais l'affaire familiale et franchement, je détestais cela. Quand je m'étais marié, j'avais enfin payé ma dette, et je fais bien comprendre à mon père que soit, il reprenait son entreprise, soit je la vendais. Puis, avant de partir, je rajoute "Nous n'étions plus que deux... Maintenant, nous serons seuls". Je ne l'avais jamais revu ensuite. J'ai tout fait pour. Quand nous étions jeune, nous avons déménagé à Los Angeles, quant à ma femme et moi, j'ai déménagé après notre mariage près d'Harvard. Ma femme ayant eu la possibilité d'y enseigner la littérature. Je ne voulais pas me risquer à enseigner, de peur qu'après quelques recherches, ils se rendent compte que ma femme était une de mes élèves. Brillante d'ailleurs, je me souvenais d'elle. Je lui avais enseigné l'histoire une année en sachant que nous allions nous marier. Cela aurait pu me faire bannir de l'enseignement à vie. Heureusement, personne ne l'avait su. Mon père était doué pour faire taire les gens et détruire les preuves. Mais malgré cela, cela me tracassait. Je me tournais donc naturellement vers l’archéologie, que j'avais abandonné pour reprendre l'affaire de mon père. J'avais donc repris ce métier qui me tenait tant à cœur, grimpant les échelons. A mes 33 ans, j'étais devenu chef de projet de plusieurs chantiers, j'étais assez fier. Et ma femme et moi essayions d'avoir un enfant et pas parce que quelqu'un nous avait dit de le faire, mais parce que nous le voulions. Nous voulions agrandir notre famille. Tout allait pour le mieux. Sauf que j'étais souvent absent. Jamais là, elle m'avait lancé un ultimatum. Baisser mon temps de travail ou la quitter. Elle savait très bien que pour moi, le divorce est inenvisageable. Je suis croyant, je suis convaincu qu'il n'y a qu'une personne que Dieu a conçue pour moi et moi conçu pour elle et cette personne, c'est ma femme. J'en suis sûr. Le divorce est d'ailleurs assez tabou, et puis, que diront les autres ? J'ai donc décidé de donner quelques de mes chantiers archéologies à une personne que j'avais formé bien malgré moi. Je n'avais gardé qu'un seul chantier, le plus proche de notre maison. Par contre, je ne voulais pas rester à rien faire dans le salon. Hors de question. J'ai toujours besoin de faire quelque chose, d'être actif. C'est pourquoi ma femme m'a conseillé de faire professeur d'histoire antique. Je lui avais enseigné à elle, l'histoire tout court. Et cela fait des années, personne n'en saurait rien. J'accepte, je fais un entretien d’embauche que je réussis. Et pendant 4 ans... J'enseigne avec ma femme. Nous n'avons jamais été aussi proche. Malgré cela, nous désirons avoir un enfant et nous n'y arrivons pas... Je me demande si je ne suis pas stérile. Par doute, j'ai quand même fait un test mais... Non, ce n'est pas moi. Je n'ose accuser ma femme mais... Cela 7 ans que nous essayions. Et je commence à devenir vieux. Je crois que je vais lui proposer l'adoption ou une mère porteuse ? On trouvera bien un enfant à aimer. Ensemble.
C'est à nos 18 ans qu'il était mort. Mon frère. Il toussait beaucoup, je l'appelais d'ailleurs "Crache-poumon", et ce n'était pas un surnom amical. Nous nous livrons une guerre sans merci. Mais il gagnait toujours. Après tout, les mourants gagnent quoiqu'il arrive. Notre famille n'avait jamais eu à cœur de fêter mon anniversaire, après tout, nous avions tous perdu une mère et une épouse ce jour-là. Le Nouvel An est pour moi un rappel constant des paroles de mon père. Je ne le fête pas, je n'ai aucune raison de le faire. A la mort d'Henry, j'avais cru que quelque chose allait changer. Mais non. Il ne me voyait toujours pas. Et maintenant, je ne combattais pas un mourant, je combattais un mort, un fantôme, un souvenir, un fantasme... Mon père, à son enterrement m'avait dit "Il ne reste plus que toi". J'avais tout de suite compris qu'il aurait préféré que je sois celui couché dans cette tombe, les yeux fermés et le teint pâle. Je n'avais rien dit. Il avait perdu un fils mais j'avais également perdu un frère. Et autant je le détestais pour beaucoup de choses, autant quand nous étions que tous les deux, sans l'influence de notre père... Nous aurions pu être amis. Peut-être. Je le crois. Nous en avions juste pas eu le temps.
Continuant ma vie, j'avais entrepris des études d’archéologie. Cela me passionnait. Le passé était pour moi un refuge envers le présent. J'avais ensuite fait 2 ans pour devenir professeur. Pour une année ensuite, que mon père me dise que je dois épouser une de mes élèves. Hum... ? Plaît-il ? Là, il m'expliqua que c'était pour faire une alliance avec un partenaire qui souhaitait marier sa fille à l'héritier de l'affaire familiale. Déjà, à quel moment je suis passé de paria à héritier d'une entreprise multinational ? Et ensuite, UNE élève ! Il avait complètement perdu la tête. Je refusais ce mariage, en 24 ans, c'est la première fois qu'il se souciait de moi... Mais après, il osait me faire du chantage financier, je n'avais pas une piécette sur moi ! Comment voulait-il que je paie le prêt étudiant qu'il avait fait pour payer mes études ? D'autant plus qu'il était assez riche pour ne pas en faire un mais étant donné qu'il l'avait fait sous mon nom... Le connard. Contraint, j'accepte. Je décide de quitter mon poste de professeur, je ne voulais pas être la risée. Ensuite je donnais une condition, qu'elle termine ses études. Je ne voulais pas être un frein pour elle, ni la faire rester à la maison. J'étais croyant et je le suis encore comme mon père mais... Je ne veux pas devenir comme lui. C'est donc à ses 22 ans qu'elle se mariais avec moi... Alors que j'en avais 28 ans. Entre temps, je reprenais l'affaire familiale et franchement, je détestais cela. Quand je m'étais marié, j'avais enfin payé ma dette, et je fais bien comprendre à mon père que soit, il reprenait son entreprise, soit je la vendais. Puis, avant de partir, je rajoute "Nous n'étions plus que deux... Maintenant, nous serons seuls". Je ne l'avais jamais revu ensuite. J'ai tout fait pour. Quand nous étions jeune, nous avons déménagé à Los Angeles, quant à ma femme et moi, j'ai déménagé après notre mariage près d'Harvard. Ma femme ayant eu la possibilité d'y enseigner la littérature. Je ne voulais pas me risquer à enseigner, de peur qu'après quelques recherches, ils se rendent compte que ma femme était une de mes élèves. Brillante d'ailleurs, je me souvenais d'elle. Je lui avais enseigné l'histoire une année en sachant que nous allions nous marier. Cela aurait pu me faire bannir de l'enseignement à vie. Heureusement, personne ne l'avait su. Mon père était doué pour faire taire les gens et détruire les preuves. Mais malgré cela, cela me tracassait. Je me tournais donc naturellement vers l’archéologie, que j'avais abandonné pour reprendre l'affaire de mon père. J'avais donc repris ce métier qui me tenait tant à cœur, grimpant les échelons. A mes 33 ans, j'étais devenu chef de projet de plusieurs chantiers, j'étais assez fier. Et ma femme et moi essayions d'avoir un enfant et pas parce que quelqu'un nous avait dit de le faire, mais parce que nous le voulions. Nous voulions agrandir notre famille. Tout allait pour le mieux. Sauf que j'étais souvent absent. Jamais là, elle m'avait lancé un ultimatum. Baisser mon temps de travail ou la quitter. Elle savait très bien que pour moi, le divorce est inenvisageable. Je suis croyant, je suis convaincu qu'il n'y a qu'une personne que Dieu a conçue pour moi et moi conçu pour elle et cette personne, c'est ma femme. J'en suis sûr. Le divorce est d'ailleurs assez tabou, et puis, que diront les autres ? J'ai donc décidé de donner quelques de mes chantiers archéologies à une personne que j'avais formé bien malgré moi. Je n'avais gardé qu'un seul chantier, le plus proche de notre maison. Par contre, je ne voulais pas rester à rien faire dans le salon. Hors de question. J'ai toujours besoin de faire quelque chose, d'être actif. C'est pourquoi ma femme m'a conseillé de faire professeur d'histoire antique. Je lui avais enseigné à elle, l'histoire tout court. Et cela fait des années, personne n'en saurait rien. J'accepte, je fais un entretien d’embauche que je réussis. Et pendant 4 ans... J'enseigne avec ma femme. Nous n'avons jamais été aussi proche. Malgré cela, nous désirons avoir un enfant et nous n'y arrivons pas... Je me demande si je ne suis pas stérile. Par doute, j'ai quand même fait un test mais... Non, ce n'est pas moi. Je n'ose accuser ma femme mais... Cela 7 ans que nous essayions. Et je commence à devenir vieux. Je crois que je vais lui proposer l'adoption ou une mère porteuse ? On trouvera bien un enfant à aimer. Ensemble.
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