It's time to sell'em all ft (Chiara) (31.03)

Portable tendue à sa vis-à-vis, Ji-hun ne remarqua pas la grimace qui s'ensuivit, trop occupé à s'assurer que les doigts pianoteront un nom d'utilisateur valide sur l'écran du mobile qu'elle lui avait pris. Le patronyme fut donné pendant qu'elle le cherchait, et le nord-coréen dut bien confié qu'il était beau, tout autant qu'à ses oreilles il sonnait nouveau. Autant de « i » et de « a » à la file indienne, ça confirmait qu'elle pouvait être d'origines méditerranéennes, et il ne les dévoraient pas qu'un peu des yeux ces demoiselles. Jay, l'informa-t-il en retour alors que son regard vérifiait sur son compte que tout était okay, juste Jay. Il ajouta, le sourire bienheureux sur les lippes lorsqu'il découvrit le profil de Chiara. Parce que le reste ça se mérite, se montra-t-il tout aussi joueur que la jeune femme qui lui faisait face, si j'ai bien compris. Les règles du jeu, les avait-il saisies ? Son sourire s'agrandit, et dans un élan soudain l'un de ses bras s'étendit ; vers le ciel un « v » fut brandi. Victoire qui signa l'arrivée des trois autres asiatiques, auxquels il s'adressa dans leur langue maternelle identique. La brune reçut un salut poli  avant que soit montré l'écran et confirmé le prix ; d'une tape dans le dos ils validèrent le défi. On va les boire ces verres, avant que je t'emmène danser, renoua-t-il le dialogue, portable rangé, amis envolés. D'un geste galant et exagéré, il l'invita à avancer à ses côtés. Des shots ça te dirait, demanda-t-il pendant que, côte-à-côte, ils avançaient, je ne peux pas rester jusque tard dans la matinée, mes potes ne m'ont pas donné l'autorisation de découcher; c'était ensemble qu'ils devaient rentrer. Un éclat s'échappa ; outre ça, sa copine ne lui excuserait aucune infidélité, et lui-même ne serait pas en mesure de se le pardonner.

J’ai toujours été espiègle, maîtresse en la matière de manipulation et pour avoir tout ce que je voulais des hommes. Ma mère m’a appris très jeune et malgré mon éducation diamétralement opposée entre la famille de ma mère et celle de mon père, j’ai gardé les meilleurs côtés de l’un comme de l’autre. Je ne dis pas que ma personnalité plait à tout le monde - loin de là - mais pour la soirée qui s’annonce, elle semble plaire à Jay. Sa remarque m’arrache un sourire et je ne peux me retenir de lâcher T’apprends vite, ça me plaît beaucoup. Parce que j’aime jouer dans la même cours que mes partenaires, quels qu’ils soient. Que ce soit d’un point de vue amical, professionnel et sexuel, j’aime être sur la même longueur d’onde que les personnes avec qui j’interagis. Quand ses amis viennent le rejoindre, je suis perdue quelques minutes et les regarde un peu comme s’ils venaient d’une autre planète. C’est presque méchant de penser cela mais ils viennent d’un autre continent, aucun doute là-dessus. Les traits de Jay en disaient beaucoup. Faisons ça. Que je souffle au jeune homme en me glissant à ses côtés. La démarche féline, je me permets de détailler ses traits sous chaque lumière - cela le change beaucoup et ça m’amuse encore plus. Tequila ? Que je demande rapidement en me penchant sur le bar et commandant quatre shots de tequila pour bien commencer la soirée. Qui ne durerait pas vu les mots du jeune homme. Il va donc falloir profiter du moment présent au maximum. Je me penche à nouveau sur le bar et souffle Doublez le nombre de shots. au barman qui s’attèle à la tâche, nous donnant sel et citron pour accompagner cet alcool qui vient de mon continent. T’en as déjà fait ? Il y a un autre précis et des tas de façons de le faire. Ma clavicule est bien creuse et pourrait aider à y glisser un peu de jus de citron ou de tequila.

Slips de bain laissés entre les mains des coréens avec qui Ji-hun passera le weekend tout entier, il invita la demoiselle à avancer vers le bar où ils pourront tous deux s'installer. Deux sièges côte-à-côte trouvés, Chiara n'hésita pas à commander les shots qu'il avait proposés. Quatre de téquila, il acquiesça ; après tout, pourquoi pas ? Rappel du peu de temps qui lui était accordé, la dose fut doublée, et il ne fallut pas longtemps au scientifique qu'il était pour compter les verres qui leur étaient réservés. Je vais finir par croire que tu ne veux pas me montrer tes talents, plissa-t-il les paupières ; cent dollars de conso, shots à gogo, y'avait-il une raison derrière ? Pourvu qu'ils arrivent au moins à se redresser. Ça serait dommage, je suis assez bon danseur, s'exclama-t-il ; juste pas le meilleur, mais il jouait bien les meneurs. Devant eux les petits furent alignés, mais il ne comprit pas pourquoi le sel et le citron vinrent s'y ajouter. L'interrogation dut se lire, et il répondit : téquila, téquila,... Non, je ne crois pas. Il connaissait les soju bomb d'une traite avalés, c'était le must dans la plupart des soirées auxquelles il participait. Alors, entre ses doigts, il vint prendre un quartier et réfléchit à la meilleure manière de le consommer. Est-ce qu'on doit verser le jus et ajouter une pincée de sel dedans, demanda-t-il, songeur, ou bien croquer la chair à pleine dent ? Il préférait les plats épicés, mais il ne détestait pas ce qui était acidulé. Je n'en sais rien, trouva-t-il que les hypothèses étaient bonnes pour sa thèse, montre-moi. Il dit avant de la regarder, fruit plaqué contre ses lèvres pour le dévorer en une bouchée. Contre la peau de l'agrume plus rien à récupérer, la langue se délecta du peu de jus qui avait coulé, et lui, tout en mâchant la pulpe, se tint prêt à écouter ce qu'elle pourrait lui enseigner.

Assise sur le tabouret, les talons bloqués dans la barre au niveau de mes pieds, je porte mon regard sur le jeune homme et l’écoute. Je ne peux m’empêcher de sourire quand il avance que je fais peut-être cela - commander tous ces shots - pour cacher mes talents de danseuse. Ça pourrait être vrai mais c’est tout sauf cela. Je tiens bien l’alcool - habituée des soirées en tout genre - et je n’ai pas peur de quelques shots de tequila, loin de là même. Peut-être qu’ils mettront du fun dans ma soirée. Je suis une femme de parole Jay, ne t’inquiètes pas, tu l’auras ta danse. Elle ne sera que plus caliente avec quelques verres d’alcool, il devrait être content - bien que je n’ai pas besoin de cela pour me lancer dans quoi que ce soit. Les verres présentés, je le questionne rapidement sur la chose, sur la pratique qui lui est peut-être inconnue. Mes yeux suivent le quartier de citron qu’il a pris entre ses doigts et ne le lâche pas du regard. Sa voix perce à peine au-dessus de la musique mais, comme hypnotisée, je continue de le regarder et de l’écouter. Le quartier en bouche, je l’observe - et surtout les traits de son visage - et suis stupéfaite de ne voir aucune grimace. C’est pour la fin ! Que je souffle en lui retirant la peau du citron des doigts. Je la pose sur la coupole sur le bar et dis Sel, Tequila, Citron. Ce sont les étapes. Mes yeux plantés dans les siens, je réponds à sa demande Regardes bien. Mon regard ancré avec le sien, je lèche doucement l’espace entre mon pouce et mon index gauche, j’y dépose du sel, attrape un quartier de citron et mon shot de l’autre main. Je ne le ferai qu’une fois, après c’est à toi. Et après un clin d’oeil dans sa direction, je lape le sel, bois le liquide et mord dans le citron pour faire passer le goût de la Tequila que j’apprécie mais dont je ne raffole pas non plus. Je pose la peau dans le verre avant de le poser sur le bar. Ma langue récolte la dernière goutte d’alcool qui perlait sur mon arc de cupidon et je retrouve le regard du jeune homme. Assez simple. À toi. C’est de la tentation pure et dure et je suis capable de bien pire. Dieu merci - pour lui - que je ne place pas la peau du citron non traité entre mes dents. Oui, oui, juste là pour qu’il vienne le chercher, le fruit acidulé.

Habitué aux épices et à l'acidité, se délectant moins du sucré, voilà ce qui expliquait qu'il pouvait dévorer le quartier sans qu'on ne puisse voir une grimace percer. Il n'était toutefois pas aussi certain de ce qu'il en serait de la téquila, préférait les alcools bruns au blanc qu'on lui avait proposé là ; absence de vieillissement, le liquide était de couleur argent. Ji-hun fut repris par sa vis-à-vis, car apparemment il y avait un souci : c'était à la fin qu'on le mangeait celui-ci. Un mouvement de tête assura qu'il avait compris, même s'il ne put s'empêcher de penser que c'était étrange de vouloir raviver la puissance de la boisson alcoolisée pour aussitôt l'apaiser ; les montagnes russes devaient être son attraction préférée. Ses yeux bridés se plantèrent dans ceux plus ronds de la jeune femme avec qui il faisait la paire et il se laissa tenter d'observer tous ses gestes assurés, au point où il aurait pu presque se sentir envoûté – charmé ? Surtout par ce coup de langue qu'il n'aurait pu deviné. Sel, téquila, citron, il répéta l'ordre avant de se lancer. Copie identique des mouvements qu'elle lui avait enseignés, il se retrouva les mains pleine à craquer avant de se lancer. Les grains furent déposés et l'alcool renversé. Goût très prononcé, terreux et poivré, auquel il n'était pas accoutumé, et qu'il fut bien heureux de calmer du morceau de lime qu'il tenait. Il aspira entre ses dents fermées, son petit nez légèrement froncé.

C'était fort, mais il n'était pas de ceux qui se satisfaisaient dans leur confort. Si bien qu'une fois le shot déposé, il se prépara pour le prochain qui se trouvait de son côté. À cette soirée, proposa-t-il avant de lécher ses pulpes, boire cul sec et arracher la chair de l'acidulé. Lippes entrouvertes, il souffla dans l'espoir que l'amertume puisse disparaître. À notre rencontre, enchaîna-t-il, car le temps leur était compté ; à leur marché, à la découverte de cet alcool boisé, à la danse qu'ils allaient partager, à la nuit qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Pause, demanda-t-il ; ça montait vite à la tête, et il ne voulait pas en louper une miette. Le nord-coréen passa une main dans ses mèches foncées, et de ses yeux brillants et vivement colorés se permit de la dévisager. Son sourire s'agrandit avant qu'il ne baisse la tête et ne rit, puis il dit : tu es vraiment jolie. Un peu bourré, mais pas au point d'être déraisonné, son visage il lui fallait humidifier pour se rafraîchir un peu – beaucoup – les idées  : je vais aux toilettes, tu m'attends ici ?

Les shots de Tequila n’ont normalement rien de très sexuel mais je ne peux m’empêcher des tonnes pour voir si cela a un quelconque effet sur le jeune homme. J’ai toujours été très charmeuse et le serais probablement toujours. Y a–t-il une autre manière d’obtenir tout ce que l’on veut ? Probablement des tas mais celle-ci est la plus facile et la plus rapide. Les hommes sont faibles, je l’ai toujours su et ne l’oublierais jamais alors autant profiter de cela. Je ne sais pas encore ce que Ji-Hun pourrait m’apporter - si ce n’est une nuit de sexe - mais je dois garder mes options ouvertes et c’est bien ce que je fais en lui montrant comment prendre un shot de tequila. Je le regarde faire et acquiesce, comme pour valider l’essai. Son visage n’a pas été aussi expressif que ce que j’aurais pu imaginer mais j’aime voir que ça a quand même eu plus d’effet que l’acidité du citron. Mes yeux sur le jeune asiatique, je le vois se préparer pour un second shot et fait de même. Nos verres tintent et la machine est lancée. Un second qui m’arrache une grimace plus subtile que le premier et lorsque nous sommes lancés sur le troisième, mon visage ne bouge presque plus. La musique à fond, l’estomac qui gargouille, je m’apprête à en recommander quand il demande un temps mort, une pause. Non, franchement, ce n’est pas drôle, j’étais lancée ! Ceci dit, s’il a envie de gerber, autant qu’il le fasse le plus loin de moi possible parce qu’il n’y a pas pire tue l’amour à mes yeux. T’es mignon ! Merci beaucoup. Que je souffle à son compliment. Je me trouve plus sexy que jolie mais c’est un détail que je garde pour moi et pour celui avec lequel je finirai ma soirée. Si c’est Jay, je n’hésiterais pas à lui faire remarquer qu’une femme comme quoi est bien plus que jolie. Mais pour le moment, je le laisse s’éclipser. Bien sûr. Ne sois pas trop long, il ne faudrait pas que, tel un mirage, je m’évapore. Cette oasis qu’on croit voir au milieu du désert et plus on s’en approche, plus elle disparaît ? Tout moi. Tu veux boire quelque chose ? Histoire que je demande en t’attendant ? Va-t-il devoir me quitter prématurément pour retrouver ses copains ou a-t-on la soirée devant nous ? Bonne question.

Shot enchainés, pause demandée. Le nord-coréen avait beaucoup bu au cours de la soirée, et il savait qu'il y avait des limites à ne pas dépasser – pour le seul rein qui lui restait, et pour la femme qu'il appréciait. Alors, oui, un temps mort fut imposé, de quoi lui permettre de retrouver ses idées. Il ne put toutefois s'empêcher de la complimenter, le rire au bord des lèvres à présent acidulées. Tu me ferais ça..., demanda-t-il, naviguant dans les pierres à la recherche d'une réponse à sa question, ... Ouais, bien sûr que tu le ferais. Pas de quoi pleurer, elle avait sa liberté. Il plissa les paupières, puis réfléchit à son interrogation concernant le verre. Il déclara : toi. La tête tourna lentement dans sa direction puis il analysa son exclamation ; la majorité de sa phrase s'était effacée, ne restait que la fin qui laissait à penser qu'il voulait peut-être la goûter. Pardon, lâcha-t-il dans un éclat avant de toucher ses cheveux du bout des doigts, je veux juste danser avec toi, mais sinon un whisky ça ira.

Ji-hun partit vers les toilettes avant de n'en faire qu'à sa tête. Escalier descendu, il passa les portes battantes écrues. Personne en vue, le silence absolu. Il se posta devant le lavabo et ouvrit le robinet d'eau. Penché en avant, il rinça son visage proprement, se demandant ce que Joyce faisait à cet instant ; à elle il pensait, de sexe il manquait. Il se redressa, et avoua à son reflet : sarangeul hal ppilyoga isseo... Jinjja* ; une seule fois en deux mois, il soupira. Il se dit que dans deux jours il la reverra, sans se douter qu'au cauchemar la prochaine discussion virera. Il se ressaisit avant de se tirer d'ici. Il retrouva le long comptoir du bar, mais il constata la disparition de la brune en un regard ; s'était-il trompé d'emplacement ou avait-il été trop lent ? La piste attira son attention, peut-être l'attendait-elle sur cette chanson ? Au milieu des gens il s'élança, chaque visage il scruta, dans l'espoir qu'il tombera sur la demoiselle, parce qu'il voulait vraiment danser avec elle.

J’ai toujours été joueuse et je dois avouer que lorsque je trouve de nouvelles proies, je suis comme une enfant devant le sapin de Noël le vingt-cinq décembre au matin : hystérique. Alors forcément, avec Jay, c’est totalement ce qu’il se passe. L’alcool n’aide pas mais je suis quand même absolument maître de mes pensées et de mes gestes. J’ai plus d’un tour dans mon sac. Et c’est absolument vrai. Celui qui me prendra au dépourvu n’est pas encore né. Je souris largement quand il le concède et moi, ça me fait bien plaisir qu’il ait compris les règles du jeu sans que j’ai besoin de lui répéter une dizaine de fois. Il y a trois slips qui nous unissent, certes, mais il y a aussi un contrat implicite qui nous laisse jouir de nos faits et gestes. Personne ne doit quoi que ce soit à qui que ce soit, en somme. Une danse ce sera ! Soufflais-je, l’égo légèrement gonflé, ayant bien entendu que celle qu’il veut, c’est moi. Manque de bol pour lui, pour m’avoir, il faut me mériter et je suis plutôt dire à attraper. Un petit poisson sauvage, en quelque sorte. Je me commande un verre, le laisse filer à ses occupations et lorsque le rythme de la musique se fait plus latin, plus caliente, je quitte le bar pour la piste de danse. Les courbes qui ondulent au rythme des accords, je danse avec mes amies avant de le voir, hagard, à ma recherche dans la foule. Je penche le visage vers mon amie et souffle On me cherche, je reviens. Et d’un pas déterminé, je fonce vers Jay. J’attrape sa main une fois proche de lui et l’invite à danser au rythme de Mala Mia de Maluma qui commence à retentir dans le club. Je tente de le faire danser avec moi, le mettant en confiance autant que je le puisse, sans même parler. À ce moment précis, ce sont les corps qui parlent et c’est très bien comme cela.

Absence de la demoiselle remarquée, il était pourtant presque sûr de ne pas s'être trompé, de s'être dirigé du bon côté. Le bar ne disposait après tout que d'un seul et même comptoir, elle avait probablement dû combler son retard en allant danser. La piste attira son attention et il s'y dirigea pour la chercher, usant de toute son attention pour s'assurer de ne pas la louper. De ses yeux observateurs, il scanna toutes les brunes qu'il croisa, jusqu'à ce qu'une main attrapa soudainement la sienne et l'attira. La surprise fut sa première réaction, mais un tour de tête vers la jeune femme lui suffit pour la reconnaître et se mettre en action. Il accepta de suivre ses premiers pas, mais sa famille d'accueil lui avait répété que c'était à l'homme de guider. Il fut heureux de constater que le rythme de la musique n'était pas compliqué à apprivoiser, qu'il fallait enchaîner des pas de côté dans un semblant de collé-serré ; parfait, parce que c'était carrément ce qu'il préférait. Main de sa partenaire encore dans la sienne, il la fit tourner puis, à sa nuque, l'invita à s'attacher.

Durant le refrain de mala mia, il effleura la taille de Chiara plus qu'il ne la toucha réellement de ses doigts, par respect pour celle avec qui il dansait, mais aussi pour celle avec qui il « sortait ». Juste de quoi aider les hanches à s'accorder alors qu'elles roulaient – peut-être se frôlaient ? Après tout c'était la danse qui le voulait. Yeux fermés, chairs pincées, complètement envoûté par le balancement des corps rapprochés, ce sera son affection et sa loyauté envers Joyce qui l'empêchera, tout du long des chansons qu'ils partageront, d'initier un premier baiser – ou tout du moins de demander à pouvoir le lui voler. Mais qui savait ce que ça aurait pu donné s'il n'avait pas été engagé ?