Camnys - revelation
punaise j'étais en retard, un truc de malade. et siloé qui m'attendait à la table et les remises du concours... je priais intérieurement pour que ma meilleure amie ne soit pas toute seule, à attendre son cavalier comme une conne. je savais qu'elle était sociable et bavarde, mais je me sentais quand même coupable. je détestais faire attendre les gens. la ponctualité, c'est super important et je l'avais toujours appliquée que ce soit pour les cours ou pour des rendez-vous. c'était cette stupide cravate qui m'avait tant retardé. j'suis pas doué, je dois l'avouer, mais c'est surtout que je ne mettais pas beaucoup de cravate dans ma vie. résultat, je savais même pas en mettre une. j'ai du aller sur internet pour avoir un tutoriel. punaise, ça sonne si con quand on prend du recul. sur internet quoi... bon, j'aurais pu demander à mes grands frères, mais je ne voulais pas les déranger pour si peu. le bal ça devait représenter beaucoup pour eux. pour moi aussi, mais ça ne mettait pas dans toutes mes émotions. vite, vite! SBAFF.
Merde, pardon! j'avais presque crier tellement je me sentais gêner. quoi ? parce qu'en plus d'être en retard, je fonçais dans les gens. Quel gros boulet...
Ah c'est toi. heureusement que kol n'était pas dans les environs sinon il serait à la limite du suicide. je venais de saluer une fille avec le moins de précaution et de tact possible.
Sa... salut. non mais sérieux ? sans commentaire... j'arrivais même pas à placer deux mots d'affilé. bon, j'étais un peu secoué par le choc, mais surtout... j'avais camélia devant moi. cette fille est un mystère a elle seule, alors oui je suis quelque peu intimidé en sa présence.
T'es très belle. gros blanc. punaise denys reprends-toi, tu fais presque peur là. je lui souris rapidement.
Tu es avec qui comme cavalier ? vraiment, la première question à poser à une fille normale ? ouai, mais elle était pas normale, elle était pas comme toutes ses filles avec qui t'aimerait faire des trucs tard cette nuit. et si elle te répondais un nom, tu serais jaloux ? et là j'prends peur et j'me dis non, non, évidemment que non.
Accueil
Perturbée, ouais, c'est l'effet que ce moment avec elle, avec Olympe m'avait procuré. Je ne me sentais plus très à l'aise ici, en plus, je n'avais rien à faire ici sans cavalier, j'avais encore voulu faire ma meuf qui avait refusé une invitation, n'avait pas cherché et n'en avait pas eu d'autres, mais s'en fichait, enfin je m'en fichais pas tant que ça. Il était déjà tard alors je pouvais pas dire que j'aurais pas fait l'effort de me montrer, ou quoi que ce soit mais là, tous ça, c'était trop. Je sortais en trombe de l'endroit où nous étions restés pour la laisser seule, partir. Je marchais rapidement, bien décider à ne pas rester dans ce bal maudit meme si n'avait pas encore atteint ma joie naturelle. Je baissais à moitié la tête, ne regardant personne, juste assez pour jouer des coudes dans la foule quand soudain, je percutais réellement quelqu'un ; j'étais pourtant pas loin de la libération, de la sortie ! Je râlais intérieurement et relevais la tête tout en disant ; Excusez-moi ! On ne sait jamais si c'est un professeur. Je découvrais Denys, oh bah merde alors ! Coincidence ou non, c'était clairement la soirée des rencontres embarrassantes. Ah salut ! Avais-je dit sur un ton gênée. Il était disons vraiment très classe ce soir, enfin soyons honnête, je le trouvais juste splendide dans son costard, irrésistible ? Séduisant ? Bombe intergalactique ? Bon ok, je me tais, je stoppe nette mais si étrange pensée.