[ ilaris ] like you're still around

j'me régale ce soir. j'étais curieux de tenter les soirées, de voir comment c'est de ce côté là. j'suis pas déçu. on peut pas dire que les dominicains ne savent pas faire la fête oh ça non. j'suis sorti à l'extérieur du oro nightclub pour me fumer une clope. étonnamment, j'ai déjà tenu trop longtemps sans. j'suis bien là, adossé contre le mur, témoin de l'animation de la nuit. j'ai même pas fini que mon mégot est écrasé par terre. c'était soit sacrifier mon moment soit empêcher un accident. ─ on t'a jamais appris à traverser ? t'as failli te faire renverser bordel. klaxons de la voiture passante qui résonnent encore. l'inconnue est éméchée, accrochée à moi. j'suis blasé. ─ nolan ? non moi c'est ilario. froncement de sourcils. elle a pas été de main morte sur l'alcool ou bien elle a pris quelque chose de bien fort. possible que ça soit les deux. j'vais tenter de savoir.

like you're still around

17/03/2023 ☾ punta cana

@Ilario Borgia + @Iris Prevost

la modération est à une dizaine de verres derrière toi. tu te laisses embarquer par cette ambiance festive, ton corps qui se déhanche au rythme de la musique. sensation de liberté, celle que tu avais réussi à fuir ces derniers mois. giulia te ferait tellement la morale si elle te voyait dans cet état. ta tête tourne subitement plus fort que d'habitude. comme si tu venais d'embarquer sur un bateau qui traverse une mer houleuse. tu téloignes de la foule, sans trop savoir où tu vas. besoin d'air frais, de remettre un peu tes idées en place. tu pousses la porte de sortie pour te retrouver à l'extérieur. tes jambes avancent, mais ta tête est ailleurs. klaxon qui attire le peu d'attention qu'il te reste. tu ne sais pas ce qu'il vient de se passer, mais tu te retrouves dans les bras de quelqu'un. yeux à moitié ouverts qui se posent sur cette personne. — nolan, t'es revenuuuu. » peines-tu à prononcer le sourire niais sur les lèvres. tellement éméchée que t'es incapable de dissocier la réalité d'un rêve. convaincue que tu as affaire à ton fiancé défunt. tu reconnais les traits de son visage, c'est lui. du moins, c'est ce que l'alcool te faire croire. — non, non, tu t'appelles nolan. » insistes-tu.