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l’arrivée et l’installation à l’hôtel étaient désormais faites, après une douche tu t’décidais à sortir un peu histoire d’aller explorer les alentours. les vacances étaient méritées, le cadre se prêtait à la fête et t’étais bien prête à retourner l’île avec qui voudrait bien te suivre.
t’avais jamais eu l’occasion d’te rendre dans de tels hotels, quand tu bougeais toi c’était plus la petite auberge premier prix qu’avait bien d’la place pour t’accueillir, t’aimais ça mais sans l’nier, t’refusais pas l’confort que ce genre d’hotel cinq étoile pouvait offrir. t’émerveillant même devant ce décor qui t’semblait pourtant suréaliste.
quittant finalement l’hôtel, c’était pas c’qui t’intéressait le plus, tu t’décidais à arpenter les coins les plus reculés de l’île. pas trop l’genre à te mêler à la foule d’touristes et d’étudiants avec lequel t’avais pas forcément d’affinités, t’préférais être seule, découvrir, t’amuser. la poche du jean rempli d’l’herbe que sian te fournissait, un gourde d’eau à la main, tu filais droit direction la forêt, là bas y aurait un bon spot pour s’en fumer un, c’était sur. un peu en hauteur, belle vue, tu savais c’que tu voulais et tes pas te dirigeais vers ton bonheur.
là bas la vue était incroyable, rapidement t’avais sorti ton téléphone pour immortaliser la vue, puis t’avais roulé ton joint, fumé, roulé un deuxième, fumé, jusqu’à épuisement du liquide qui servait à t’hydrater. les joues un peu rougies par le soleil à force d’y être exposée, tu savourais. l’hiver à boston était toujours aussi compliqué, l’habitude d’une chaleur/douceur australienne quasi permanente. en redescendant d’ta coline tu t’décidais à faire un tour du centre ville, histoire d’voir un peu c’que tu pourrais y trouver.
des étudiants et autres habitants d’boston qui avait suivi déambulait dans les rues et même si t’aurais préféré être dans un endroit beaucoup moins touristique tu t’réjouissais d’y trouver des amis. au tournant d’une ruelle, t’reconnais la silhouette, c’est sian, le fameux, une des raisons pour laquelle j’ai les pupilles aussi dilatée, les vaisseaux totalement éclatés. « comme on se retrouve … » que tu lâches un léger sourire coincé au bord des lèvres, tu t’rapproches. « eh elle est trop bonne la nouvelle, regarde mes yeux », un rire un peu plus franc accompagen tes paroles, évidement c'est une référence à la dernière livraison qu’il avait faite trois jours avant.
@Sian Rosendal
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