big fuckin deal. (-ana)

big fucking deal     Punta Cana Beach

@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool ;  
- Deux verres, puis trois, puis quatre, tu ne te souviens plus à combien tu t’es arrêtée mais assez loin pour être aussi déchirée. Au vu des derniers jours, t’as clairement besoin de décompresser un peu  et cette fête sur la plage est une excellente raison pour te foutre la tête à l’envers. Alors que tu es tranquillement dans ta bulle à fumer et boire prêt du feu de camp, une nana te bouscule sans même t’adresser un pardon.  Elle a osé te dévisager alors t’as réagi au quart de tour et t’as explosé en l’empoignant violemment par les cheveux « T’as intérêt à t’excuser pétasse ou je t’enterre ici. »  T’as fini par la relâcher quand elle t’a collé un coup de poing en pleine face et que ta lèvre inférieure s'est mise à saigner. T'allais quand même pas la laisser croire qu'elle allait t'avoir.  Un cercle s'est formé autour de vous et tu t'es brusquement jetée sur elle, les coups partaient des deux côtés mais t'as réussi à reprendre le dessus, la fixant de ton regard transperçant. Tu serres les dents tandis que tes mains se resserrent autour de son cou. A cet instant, t'es bien décidé à ne pas la lâcher.

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big fucking deal     Punta Cana Beach

@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool - maladie - violences conjugales ;  
tu t'es accordée un écart ce soir. t'as profité de la soirée pour siroter quelques cocktails. t'façon, foutu pour foutu, tu t'dis que t'es plus à ça près maintenant que ton rein débloque. idée d'merde ouais. t'es détendue, heureuse, rien ne pourrait gâcher ta soirée. les corps qui s'faufile sur la piste de danser et qui s'laisse envouter par la musique. sans voir passer le temps, sans réfléchir à demain. tout c'qui fait du bien. oublier, s'amuser et recommencer. le seul truc qui pourrait gâcher la soirée est entrain de se produire sous tes yeux. deux nanas qui s'embrouillent. ridicules. tu décides de pas les calculer et d'retourner mener ta petite vie avec tes potes. sauf que cette embrouille elle prends une ampleur que t'imaginais pas vraiment. tous en cercle autour de la blonde qui tabasses l'autre fille. éléctrochoc quand tu t'rends compte que tu la connais, la blonde. putain. erika. toi t'es figée, tremblante, parce que ça t'fait flipper les trucs comme ça. mauvais souvenirs qui remontent à la surface, tes claques qui partaient, et tout un tas d'trucs qui t'rendent mal. sauf que tu peux pas laisser erika faire ça. tu demandes à un de tes potes de la choper et de la sortir de là. elle s'débat la petite, mais ton pote est plus grand et plus fort. c'est dans un coin, bien plus éloigné de la soirée qu'il la dépose. tu joues à quoi putain ! qu'tu lui cries à la gueule.

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@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool - vulgarité/insultes. ;  
T’as le démon en toi ; Cette rage qui te tord les tripes depuis beaucoup trop longtemps ne demande qu’à sortir et l’alcool l’y a aidé. Cette meuf n’a fait que de te jeter un mauvais regard et t’en as fait tout un plat, parce que tu détestes te sentir moindre dans les yeux des autres. T’es pas une moins que rien et tu comptes bien le lui prouver en ayant sa vie entre tes mains. Tu ne calcules pas ta force, tu t’en fiches, tout ce que tu veux c’est que cette pétasse cesse de te regarder avec son air hautain alors tu serres ta prise comme si tu venais d’attraper un poisson trop agité. Tu la vois suffoquer, se débattre. C’est dangereux mais la rage t’aveugle. T’es à deux doigts de la faire plier mais un mec vous sépare. Il te porte et tu débats en hurlant qu’t’en as pas terminé avec cette pute mais il fait deux tailles de plus que toi ce type alors t’y peux pas grand chose. Il te repose sur le sol, un peu plus loin et la voix d’ Ana résonne dans tes oreilles mais ça ne te réveille pas pour autant :  « Pourquoi tu me gueules dessus ? C’est elle qui m’a regardé comme si j’étais qu’une merde ! » Tu tapes du pied, passe nerveusement tes mains dans tes cheveux. T’as mal partout mais c’est le cadet de tes soucis. «  Tu me gonfles putain, t'as trouvé aucun mec pour te fourrer alors faut que tu viennes me casser mes coups ! » Tu croises les bras, manquant de perdre l'équilibre. Tu tiens comme tu peux.

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tw ; violences physiques - strangulation - alcool - maladie - violences conjugales ;  
ça, tu l'avais pas vu venir. cette scène de violence qui se déroule devant tes yeux. t'es crispée devant ce qu'il se passe. l'effet de l'alcool ingéré redescend immédiatement. c'est un de tes amis, un grand mec baraqué, qui vient s'interposer et mettre fin à la erika possédée que t'as devant tes yeux. plus à l'écart du monde, elle a toujours pas l'air de reprendre ses esprits. elle te gueule dessus, te reproche de l'accusé d'avoir fait quelque chose. bref, tu ne la reconnais pas. au passage, elle te lance une vacherie à la gueule. gratuit. ferme là, putain fer-me là ! lui réponds-tu en haussant un peu le ton toi aussi, pour qu'elle se calme. sûrement pas la bonne solution, mais t'es dépassée par les événements. tu trouves ça nécessaire de défoncer la gueule de cette fille sous prétexte qu'elle t'aies mal regardé? t'es conne ou quoi ? tu fais les cent pas, de gauche à droite. calme toi erika, s'teuplait ajoutes-tu d'une voix plus douce, et en t'approchant d'elle. tes mains se posent sur ses bras et tu la regardes dans les yeux. malgré les antécédents entre vous, tu l'apprécies pour la fille fun qu'elle peut être. t'as pas envie qu'elle se retrouve dans la merde pour une nana qui en vaut pas la peine. ceci-dit, t'en restes pas moins surprise du comportement que tu viens de découvrir. ça te fait froid dans le dos à y repenser. ses mains sur autour de son coup, ça t'fait trembler. flashback d'une époque sombre et révolue.

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tw ; violences physiques - strangulation - alcool - vulgarité/insultes. ;  
T’es partie au quart de tour, t’as écouté tes pulsions ou l’alcool qui coule dans tes veines… T’en sais trop rien mais ce que tu sais c’est que tu as voulu lui donner la raclée de sa vie quitte à la voir crever entre tes mains.  T’es pourtant pas du genre à vouloir tuer pour un regard en temps normal  mais là t’as clairement pété les plombs sous les yeux d’ Ana. Agitée, tu ne décolères pas et quand Ana hausse le ton à son tour, tu la fusilles du regard en serrant les dents. Tu pourrais te jeter sur elle mais tu la fixes, insolence qui persiste sur ton visage durci par la colère. Elle pose ses mains sur tes bras et ton regard intercepte le sien. Tu devrais te calmer, redescendre avant de faire des dégâts. Doucement, t'essaies de reprendre tes esprits, tu soupires, passe une main dans tes cheveux et tu finis par t'accroupir :   « J'voulais pas qu'elle parte sans reconnaître son erreur, c'est tout.  » Souffles -tu en passant tes mains sur ton visage :  « C'est tellement facile de faire des erreurs et de partir après. J'arrive même pas à profiter de ces putains de vacances parce qu'elle est dans ma tête cette connasse.» Tu divagues, fait référence à ta mère et cette histoire avec Noélie.

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@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool - maladie - violences conjugales ;  
mains tremblantes, mauvais souvenirs qui t’gagnent, mais t’as envie de combattre cette peur qui te fige. alors malgré le regard noir qu’erika te jette, que t’as l’impression qu’elle va t’en retourner une à ton tour, t’arrives à poser les mains sur ses bras et la canaliser. tu sens sa pression redescendre et ton palpitant qui s’était emballé, se calmer. tu lâches ses bras et la regarde se laisser tomber pour s'asseoir dans le sable. un long soupire de soulagement qui s’échappe d’entre tes lèvres et tu passes la main dans tes cheveux. tu l’écoutes déblatérer à propos de cette fille qu’elle vient de défoncer. t’as même pas envie de t’relancer dans le sujet parce que tu sais que tu lui feras pas entendre raison. tu les connais, les gens violents. t’en connais même un paquet sur comment agir avec ce genre de personne. tu te baisse pour être à son niveau, et finalement s’asseoir en contre bas, face à elle. de qui tu parles? tu la connaissais la fille là pour rêver d’elle? les sourcils qui se froncent, t’essayes de comprendre et de re-contextualiser ce qu’elle raconte, mais t’es un peu perdue.
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@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool - vulgarité/insultes - mort - abandon. ;  
L’alcool a tendance à faire ressortir toute la colère que tu gardes en toi. Tu es un peu comme une bombe à retardement et la garce qui t’a poussé à réussi à la déclencher. Si le pote d’Ana n’était pas intervenu, tu n’en aurais fait qu’une bouchée. Tu as tellement accumulé, que tu perds les pédales sans t’en rendre compte. Tu fais peur à voir et quand tu auras dessaoulé tu le regretteras sans aucun doute. Assise sur le sable, tu tentes de reprendre tes esprits et surtout ton calme. Tu n’es pas encore toute à fait sereine et tu serais prête à redémarrer s’il le faut. Ana prend place en face de toi et tu la regardes. Tu te dis que c’est la seule que tu peux supporter ce soir :  « Rêver d’elle, t’es folle  ? Manquerait plus que je me touche en pensant à elle. Ew.  »  Tu passes de la colère au rire en une fraction de seconde. Tu soupires, puis aussitôt, tu serres les dents, ton regard s’assombrit :  «  Je parle de ma mère. Elle me rend folle. Je suis pas un calimero, Ana. J’vais pas pleurer pour sa face mais tu te rends compte qu’elle a vendu ma grande soeur ? J’suis certaine que c’était pour sa came. Noélie a vécu des trucs horribles, cette fille c’était une marchandise. Je déteste cette situation, je les déteste. Si ma mère était vivante, je crois que je la tuerai de mes propres mains pour tout ce qu'elle a fait et tu sais quoi ? ça me rend malade de savoir que je peux pas. Ça me ronge. C'est pas juste. » Tu prends une poignée de sable que tu fais couler entre tes doigts, tu n 'es qu'un sac de regret et de colère.

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@Anastasia Miller ; @Erika Cesarini

tw ; violences physiques - strangulation - alcool - maladie - violences conjugales ;  
tu comprends pas grand chose à ce qu'il se passe. pourquoi elle pète un câble comme ça? gratuitement? sur une fille qu'elle ne connait même pas et qui l'a simplement poussé. t'es ébahis par la violence dont peuvent faire preuve certaines personnes. toi, petite poupée de porcelaine, qu'on détruit pourtant avec répétition. secret défense. personne ne sait la violence dont fait preuve l'homme que t'aimes. alors, voir ton amie comme ça, pleine de rage, ça ne peut que te faire faire un pas en arrière. et puis, elle se met à t'expliquer. te conter le pourquoi du comment de sa colère. bras croisé autour de tes genoux que tu tiens contre ta poitrine, tu la regarde avec attention. avec même beaucoup de tendresse. tu comprends pas tout de son histoire. enfin, tu fais pas les liens et t'étais surtout loin d'être au courant de tout ça. tu repenses à kosmo, ta relation avec lui et ça t'arraches un soupire. preuve que l'honnêteté entre vous n'était pas votre fort. comment ça, ta soeur? d'où elle sort celle là, t'aimerais bien connaitre le fond de l'histoire. t'es peut être un peu trop curieuse, mais après tout, elle a commencé à se livrer alors tu peux continuer de l'écouter.

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