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Comme un grand frère. - Avec Sally.

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    Fin de soirée éprouvante, je venais de faire un énorme jogging autour du campus pour me booster un peu, perdre le superflus des pâtisseries que j'avais du ingurgiter à une soirée mondaine pour montrer que je ne faisais pas parti des garçons qui se retenaient de manger pour être aussi beau que les mannequins mais moi je préférais m'empiffrer et devoir tout perdre après avec du sport, c'était moins se pourrir la vie! Une fois rentré, j'étais sous la douche, bien au chaud, bien tranquille, au chaud, ma peau devenait rouge tellement c'était chaud mais ça faisait tellement du bien, on ne pouvait pas refuser une bonne douche comme ça. En plus, et c'était plutôt dommage, je n'y restais pas longtemps. Oui, malheureusement, on vint à frapper à la porte, moi qui n'attendait pas de visite particulière, je fus surpris. Je ne savais pas qui c'était, mais je devais me dépêcher de sortir.
      DAMIAN « Oui, j'arrive, je suis sous la douche! » m'écriais-je.

    Un véritable idiot, y'avait-il besoin de préciser que j'étais sous la douche ? La panique et la surprise me faisait faire des bêtises, j'ose même pas imaginer si c'était Rio ou Apple, elles me trouveraient sûrement grotesque. Je sortis de la douche, la salle de bain était complètement enfumée à cause de la chaleur de l'eau, mais ce n'était pas non plus un sauna..quoi que... J'attrapais alors ma serviette que je m'étais autour de ma taille, et je courus jusqu'à la porte de ma chambre pour voir qui c'était, laissant les vapeurs de la salle de bain s'estompée. A la grande surprise, c'était Sally Coleman, la meilleure amie d'une de mes sœurs, Rio, et aussi.. une sorte de petite sœur à mes yeux, elle avait pas eu une vie facile, et je m'efforçais d'être là pour elle. Et puis, j'étais content de la voir, ça faisait toujours plaisir d'avoir de la visite, bien que je l'accueillais de façon...surprenante, mais ce n'était pas grave. Oh j'avais juste le corps qui ruisselait d'eau, les cheveux complètement mouillés... Mais j'espèrais qu'elle n'en tiendrait pas rigueur. Je m'approchais d'elle en glissant mes doigts dans sa chevelure afin de déposer mes lèvres sur sa tempe... une façon à moi de lui dire « bonjour » comme je le faisais avec mes sœurs, c'était une façon tendre de l'accueillir, je l'appréciais.
      DAMIAN « Coucou toi... Excuse moi pour la tenue, rentres, je vais me changer, c'est pas très... présentable comme tenue, surtout avec toi. »

    Je lui souriais, et retournais alors vers la salle de bain, attrapant mes affaires qui étaient sur le bureau. Je ne fermais pas la porte, elle n'était pas une de mes ex-amie d'un soir, encore moins une obsédée qui essaierait de me voir, mais je me dépêchais tout de même et une fois que j'avais mis un pantalon et chemise convenable, je revenais vers elle, plus présentable...enfin j'essayais.
      DAMIAN « Excuse moi, Sally. » Je déposais alors un énième baiser sur sa joue, et reprit. « Tu vas bien? » la questionnais-je en souriant.
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    J'étais grotesque entouré d'une serviette, mais il fallait que j'ouvre. « Je suis vraiment désolée, j’aurai pu passer plus tard, tu sais ! » Je souris, et la rassura d'un geste de la tête que ça pouvait aller avant d'aller m'habiller de façon plus correcte pour elle. Une fois revenu, je me retrouvais à être plus présentable et demander à Sally l'objet de sa visite surprise après de moi, c'était rare qu'on se voyait, et même si elle voulait me parler de choses sérieuses, ça fait plaisir de la voir. Je m'assis alors à coté d'elle pour l'écouter, me demandant ce qu'elle voulait, et lui demandant aussi si elle allait bien. « Oui oui, ça va bien, je reviens de la bibliothèque, j’ai un exposé qui me prend la tête. Je suis sortie avec des Eliot la veille, j’aurai peut-être dû me concentrer sur mon exposé de langues. » Je souris maladroitement, compatissant que ce n'était pas un bon mélange tout ce qu'il se passait dans sa vie, c'est vrai que d'essayer de travailler un lendemain de fête, ce n'était pas vraiment pratique pour se concentrer. Je voulais en savoir plus, mais elle semblait plus enclin à changer de sujet. « Mais toi dis-moi » me dit-elle alors qu'elle posait sa main sur la mienne, sentant alors un léger frisson qui parcourra mon échine. « Comment ça va ? Ça fait un moment qu’on ne s’est pas parlé en tête à tête ! Tu es allé au bal de la Saint Valentin ? Je veux absolument tout savoir ! » Je me mis à rire, c'était vraiment adorable de sa part de prendre de mes nouvelles, mais j'allais toujours bien, même les malentendus, les problèmes, je vivais quand même avec le sourire, je n'aimais pas me prendre la tête. Je caressais alors la joue de Sally, attendrit par les questions qu'elle me posait.
      DAMIAN « Mais je vais toujours bien, tu devrais le savoir. M'as-tu déjà vu une seule journée la mine triste? » Je ris encore. « Si tu veux savoir, je suis passé rapidement au bal et j'ai passé ma soirée de Saint Valentin avec une Mather, et c'est tout. Ce n'est pas quelque chose de très mirobolant tu sais! »

    Je riais, un petit rire comme avant, pas très sonore, juste en réponse aux paroles de la demoiselle. Il est vrai que ma saint valentin ne changeait pas d'habitude, j'étais loin d'être la personne qui réussissait à s'attacher à quelqu'un jusqu'au bout, je n'étais pas très doué pour ça, pour m'occuper d'elle, lui donner du temps, mais en tant qu'ami, voir même grand-frère, je me débrouillais quand même mieux, j'avais même droit à une troisième petite sœur. D'ailleurs, je vins à entourer ses épaules avec mon bras pour la ramener vers moi et mettre ses cheveux en bataille, elle avait changé rapidement de sujet, il y avait anguille sous roche à mon avis.
      DAMIAN « T'es sur que tu vas bien, fillette? » dis-je pour la provoquer, et surtout la taquiner un peu. « Tu changes bien vite de sujet, à moins que tu souhaites aborder un sujet plus délicat avec ton grand-frère ? »

    Je lui souriais, mais la gardait contre moi comme ça, la regardant tendrement. Elle était adorable, je comprenais pourquoi c'était la meilleure amie de Rio, elle semblait si gentille et innocente, si adorable.
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    J'étais content de voir Sally, ça faisait un petit moment qu'on avait pas parlé ensemble mais je sentais qu'elle n'était pas venu me voir par hasard, qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et puis, je n'avais pas envie de parler de moi, je n'étais pas du genre à étaler ma vie comme ça, même si c'était une très bonne amie, je n'avais pas envie de lui parler des mes « coups d'un soir », ou encore du fait que j'avais couché avec ma meilleure amie, que j'avais peur que ça change entre elle et moi, ou encore des futurs soirées en prévision. C'était quelque chose de beaucoup trop gênant, et peu respectueux vis à vis d'elle, je préférais l'écouter. Elle pouvait aborder les sujets que moi je n'oserais pas, ça me dérangerait pas, c'était une fille, c'était quelque chose de plus troublant pour elle, et c'était quelque chose que je comprendrais parfaitement si elle voulait en parler. D'ailleurs, je voulais qu'elle parles, mais la demoiselle ne se montrait pas très coopérante. Elle levait les yeux en l'air, avant de fourrer sa tête dans ma couette. Je voulais qu'elle parle.
    DAMIAN « Allez, dis moi ! » lui dis-je, en la serrant un peu plus contre moi pour qu'elle parle !
    C'est vrai que sur le coup, on aurait dit deux enfants qui se battaient, qui se chamaillaient, jouaient, alors que je cherchais juste à la faire parler. Mais le résultat fit que nous tombions tous les deux par terre, ce qui me coupa net dans mon élan, et me fit aussi éclater de rire. « J’te signale, qu’on a que 3 ans d’écart et mes problèmes, c’est aussi le même genre de problème que les tiens ! » Je me mis à rire de plus belle, je doutais de la véracité de ces propos, je ne pensais pas avoir les mêmes problèmes qu'elle, du moins, ça me touchait certainement moins qu'elle si on avait les mêmes, je n'étais pas du genre à être le mec qui se prenait la tête. Après, il est vrai qu'elle avait sûrement des problèmes, mais j'espérais que ce ne soit pas les miens, ce n'était pas correcte pour une fille comme elle. Je la regardais s'asseoir, moi à vrai dire, j'avais un peu la flemme de me lever sur le coup, c'était pas si mal par terre. Je regardais Sally, en cherchant à savoir ce qu'il n'allait pas, mais j'allais pas lire en elle en la regardant comme un gros babo... « Eh bah je suis allée au bal avec quelqu’un et finalement ça n’a rien donné. Surtout qu’une Cabot est venue me provoquer ! » Ah! Un chagrin d'amour! C'était mon rayon, j'étais professionnel pour en donner, et aussi réconforter à cause de ça, comme quoi, j'étais calé sur tous les fronts, et loin d'être l'exemple parfait à suivre.« Tu sais à quel point je déteste les Cabot ! Enfin bref, du coup elle est restée toute la soirée avec nous et lui semblait complètement perdu. Enfin pas perdu, un peu comme s’il s’en fichait. Alors je te laisse imaginer les scènes auxquelles j’ai eu droit : blablabla je suis trop contente de t’avoir trouvée ce soir … » Je me mis à rire lorsqu'elle s'amusait à imiter la voix de cette fameuse Cabot. C'est vrai que certaines ne payaient pas de mine, c'était de vrais pestes, mais bon, je ne disais rien, ça me concernait pas après tout. Je me décidais alors de me lever, et je m'approchais de Sally, toujours de façon très tactile, je l'attrapais pour que son dos vienne contre mon torse et j'entourais son ventre avec mes bras. Je posais mon menton sur sa tête, ça m'amusait de la taquiner de cette façon.
      DAMIAN « Ce n'est jamais bon de s'attacher à un garçon, surtout si tu ne le connais pas assez, enfin, je dis ça, je ne sais pas de qui tu parles, ni qui il est pour toi, mais tu n'aurais pas du rester si il t'imposait sa présence, et que tu ne l'aimes pas. Faut pas te prendre la tête, choupinette... »

    Choupinette? D'où je sors ce surnom moi? Ah la la, il y en avait vraiment pas un pour rattraper l'autre. Je vins à pousser la tête de Sally avec mon menton pour venir poser ma joue contre la sienne, c'était une sorte de câlin. C'était mignon non? J'adorais faire des câlins, surtout pour réconforter. Je glissais ma main le long de son bras, du bout des doigts, histoire de la réconforter comme il fait, je ne voulais pas qu'elle soit triste à cause d'un autre garçon. C'était d'ailleurs à cause de ce genre de chose que j'essayais de protéger mes sœurs des autres hommes, je me connaissais, je les connaissais, et on était jamais tendre...
      DAMIAN « Ne te prends pas la tête va. Tu veux qu'on fasse quelque chose aujourd'hui pour que tu ailles mieux? Histoire d'oublier un peu tes soucis, ça te fera du bien. » C'était une solution que je proposais, je ne voulais pas qu'elle soit triste, je voulais juste...qu'elle ailles bien, que ce soit un peu plus rose dans sa vie.
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