Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityL'étoile qui la guide dans la nuit noire + ESTYNE
-45%
Le deal à ne pas rater :
Four encastrable Hisense BI64213EPB à 299,99€ ( ODR 50€)
299.99 € 549.99 €
Voir le deal


L'étoile qui la guide dans la nuit noire + ESTYNE

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Guatemala, deux semaines merveilleuses et tu avais enchainé directement avec le Spring break, tout lâche pendant quelques semaines. Tu savais d’avance que ça allait te permettre de souffler, que tu allais profiter et prendre un maximum de bonne ondes, avant de revenir à Boston. Même si dans le fond, tu savais que tu repartirais rapidement sur le terrain, pendant deux à trois semaines. Le temps est passé tellement vite, beaucoup trop vite, les journées passent les unes après les autres et finalement, tu t’enfonces encore plus. Il n’y a plus que quelques heures où tu es lucides, les seules heures que tu donnes à ta fille par jour. Tu es minable, tu le sais, et pourtant ce n’est pas faute de te le dire et te le répéter. Tu es nul, tu es une merde, tu ne mérites pas une fille comme Tillie, tu ne mérites pas tout ça. Pourtant, tu continues à fumer, tu continues à boire et tu continues à te détruire un peu plus, chaque jour. Tu sors pratiquement tous les jours, tu bois des litres et des litres d’alcool et tu mélanges tout ça avec quelques pétards, tu ne peux même plus les compter. Alors oui, ce soir, tu enfiles une chemise très légère, ainsi qu’un short et des petites chaussures, tu devais te rendre à la soirée Karaoké avec tes amis. Tu étais déjà bien entamé, tu avais déjà bien fumé et ce que tu voyais sur scène n’allait pas t’aider. Ton verre à la main, le regard rivé sur cette jeune femme sur cette scène. Elle n’avait pas l’air très mal, elle t’avait certainement très vite oublié. Elle chantait, elle rigolait, elle s’éclatait, tant mieux pour elle, elle était bien moins conne que toi. Ça te dégoute, ça ne te donne pas envie de rester plus longtemps, tu te lèves d’un coup de ta chaise, attrapant au vol à l’un des serveurs une bouteille et tu disparais. Tu sais que tu n’es pas passé inaperçu, mais tu t’en foutais, tu marchais jusqu’à la plage, tu avais besoin de t’éloigner et chasser tout ça de ton esprit. Tu fumes, tu bois, tu fumes, tu bois, jusqu’à te laisser tomber le cul sur le sable. Ton regard qui se perd dans l’éternité de la mer, et la colère qui est présente, qui monte en toi et la rage qui explose. Tu balances cette bouteille qui vient s’éclater contre le muret séparant la route et la plage. Tu glisses ce joint entre tes lèvres, tirant une énième fois dessus, misérable vie.
@Maxyne C. Lurton
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'Etoile QUI LA GUIDE DANS LA NUIT NOIRE
La fin du spring break, petite soirée organisée karaoké. Je ne suis pas une grande chanteuse, loin de là, mais je me suis laissée emportée par l’ambiance. Deux semaines. Deux semaines où ça va à peut près. Du moins que j’oublie comme je peux la peine qui persiste au fond de moi. Je tente de l’enfouir, même si les rechutes se font encore. Moins souvent. Mais ils sont toujours là. Encore plus quand j’ai appris pour ce bébé que je porte, le tien. Ce soir, j’ai bu, assez pour monter sur cette scène et chanter cette fameuse chanson entraînante de Whintney Houston, I wanna dance with somebody. Chanson que je n’ai pas choisie, mais elle est assez entraînante pour chanter et improviser quelques pas de danse. La grossesse et l’alcool ne font pas bons ménages. Je suis juste décidée à ne pas garder cet enfant. Il mérite bien mieux qu’une mère comme moi, que notre situation. Puis j’ai encore mes études à finir, je ne suis pas prête. Si j’y met mon cœur dans la musique, mon regard s’attarde sur une silhouette qui quitte la salle, choppant une bouteille au passage. La tienne.  Instantanément, je m’éteins. Laissant mes copines de spring break finir la chanson, les accompagnant, mais je ne suis plus dedans. Ça se finit, je descends de la scène. «  Je reviens les filles. » De quoi désaouler aussi vite que j’ai pu boire. Je sors, oubliant la musique pour le son des vagues. Il se passe un moment avant que je te retrouve. Sans savoir si finalement c’est une bonne idée finalement. Mon cœur se sert que de te voir comme ça, me reprochant une nouvelle fois de ce que j’ai pu faire. La dernière fois qu’on s’est parlé, je te suppliais de me bloquer, pleurant une nouvelle fois. Je suis là à te fixer un moment, perdue, la main posée sur mon ventre encore plat. Puis le bruit du verre qui explose contre un mur me fait sursauter. Je sors de l’ombre pour arriver vers toi, et te reculer des débris de verres qui jonchent le sol. «  Tu vas te blesser… » alors que mes mains se posent sur tes bras pendant qu’on recule de quelques pas. Si tu savais comme je m’en veux de te voir comme ça.


@Esteban J. Quesada
24 mars 2023, punta cana, spring break
code by (c) lovebug
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ton regard qui se pose un instant sur le miroir, reflétant une personne totalement différente de celle que tu étais d’habitude. Ton regard vide, vitreux, totalement ailleurs, résume bien ton esprit du jour. Tu pensais pouvoir être fort, tu pensais réussir à aller au-delà de tout ça, mais tu n’y arrives pas. Tu repenses en permanence à cette soirée, à ces souvenirs et cette lettre qu’elle t’avait envoyé. Mais surtout à ce dernier message, disant que oui, tu avais raison sur son ‘meilleur ami’, cet amour qu'il avait pour elle. Ça te brise encore un peu plus, ça te sert le coeur et ça t’a fait plonger encore un peu plus. Car finalement, tout se mélange dans ton crâne, tu ne sais plus vraiment ce qui est vrai et faux, tout ce qu’elle a pu te dire, est-ce qu’il n’y avait pas eu plus ? Tu essaies de lui faire confiance, tu essaies de la croire, qu’elle t’aimait, toi et pas un autre. Tu fais bonne figure devant ta fille, tu l’écoutes te raconter ses journées, elle est loin de là, en Espagne, près de sa famille. Ta mère l’a bien vu, à compris que tu avais replongé et tu sais très bien, qu’elle s’inquiétait pour toi. Elle t’envoyait régulièrement des messages, des vocaux, pour t’aider à garder la tête hors de l’eau. Mais, elle sait très bien, que tu es en train de te noyer, de tomber au fond du trou, ce trou sans fin. Tu faisais genre de garder la tête haute, dire que cette rupture ne t’avait pas détruit, tu l’avais bloqué à sa demande, chose impossible à faire et pourtant c’était fait … Alors, quand tu la voyais, là, sur cette scène, ce sourire collé à ses lèvres, cette joie de vivre que tu n’avais plus depuis maintenant un bon mois. Tu étais content dans le fond, elle avait réussi à se relever, mais ça te détruisait un peu plus. Partant avec une bouteille, fuyant le plus rapidement possible, pour t’éloigner au maximum de cet endroit. Buvant quelques gorgées, un joint glissé entre tes doigts, tirant quelques fois dessus. Et dans un excès de colère, de tristesse tu éclatas la bouteille contre ce muret, l’envie d’hurler, l’envie de mettre un arrêt à cette putain de douleur qui te déchire le coeur et l’esprit. Tu l’aimais, oui, tu ne pouvais pas le nier, à en crever, et ça, elle n’en était pas consciente. Cette larme qui coule le long de ta joue, la première fois que tu t’autorisais à te lâcher, depuis cette séparation. Toujours jouer l’homme fier, toujours garder la face, mais à vrai dire, tu ne pouvais plus jouer, tu ne pouvais plus faire semblant, ce n’était plus possible. Sentant une main s’appuyer sur tes bras, te faisant reculer de quelques pas, cette voix, tu la connaissais que trop bien. Ça ne t’aide pas, ton coeur se sert, cette boule qui glisser au fond de ta gorge. Pourquoi ? Pourquoi venait-elle, maintenant ? Tu te retournais pour lui faire face, le joint entre tes doigts, ton regard planté dans le sien. « Ça ne pourra pas me blesser plus qu’actuellement. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu ne savais pas quoi lui dire de plus, c’était le cas, tu étais détruit, tu te sentais tellement minable, tu n’étais pas à la hauteur pour être un bon père, pour être un bon ami, petit ami… « Retourne à ta soirée, tu t’amuseras bien plus qu’avec moi. » la froideur est de retour, l’alcool et la drogue ne font jamais bon ménage. Repensant à cette phrase : les médicaments m’aident plus que toi. Elle n’avait peut-être pas tord dans le fond.

@Maxyne C. Lurton
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'ETOILE QUI LA GUIDE DANS LA NUIT NOIRE
J’ai quitté cette salle où l’ambiance règne. Je ne peux pas dire que je n’ai pas pensé à toi des vacances, c’est impossible que tu quittes mes pensées. Toujours là dans le moindre de mes souvenirs, comme si je n’avais pas eu de vie avant toi. Apprendre à m’amuser était tout nouveau. La dernière fois que j’ai vraiment lâcher prise, c’était à nouvel an avec toi. Il y a tellement un contraste entre cette soirée du premier janvier, et ce soir. Sur le sable, la lune éclaire ton visage sombre, tes yeux noirs par la colère, la tristesse, l’alcool et la drogue. Qu’est-ce que j’ai fait ? J’aimerai revenir quelques lignes en arrière dans cette lettre que je t’ai laissé, dire que je ne regrette pas de t’avoir rencontré. Là, à cet instant, je m’en veux. Je m’en veux car c’est à cause de moi que tu es là comme ça, alors que sans moi, tu serais sûrement en train de t’amuser, peut être dans les draps d’une autre. Et moi, je n’aurai pas ce bébé qui se fait sa place à l’intérieur. Le tien. Mes mains qui se posent sur tes bras pour te reculer des éclats de verre par cette bouteille que tu viens d’éclater, se pose sur ta joue pour essuyer la larme que tu laisses couler. La première fois que je vois ça chez toi, même dans nos plus grosses disputes. Tes mots sont des lames de rasoir, mon visage se ferme, le nœud au fond de ma gorge. « Arrête s’il te plait… » Plus une supplication qu’une demande. « Sauf que je suis là, et que j’ai pas envie de retourner là-bas. » Ma main qui glisse jusque dans la tienne pour te débarrasser de ce joint qui ne va pas t’aider pour l’écraser dans le sable. Je n’arrive pas à te lâcher, ce contact à la fois rassurant, et destructeur replongeant direct dans nos instants vécus. « Vient t’assoir. » en te tirant plus loin dans le sable, loin des débris de verres.  


@Esteban J. Quesada
24 MARS 2023, PUNTA CANA, SPRING BREAK
code by (c) lovebug
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu voulais tellement la repousser, tellement lui faire mal pour qu’elle parte une bonne fois pour toute. Mais ton cerveau ne respectait plus rien, tu étais dans l’incapacité de le faire, tu n’arrivais même pas à avoir les idées claires. Tu lui en voulais tellement, ton coeur se déchirait à chaque parole qu’elle pouvait prononcer, à chaque fois qu’elle touchait ta peau. Non, toi qui pensait avoir avancé dans cette putain de vie, qu’elle était bien derrière toi, mais non. A chaque fois, elle refaisait surface, elle revenait au galop dans ta vie, piétinant tout ce que tu avais fait comme effort pour avancer. Ton regard, il se perd dans le sien, il ne sait même plus à quoi se raccrocher, car tu as toujours cette vision d’elle, ce fameux soir. Car malgré tout, tu n’arrivais pas à la chasser, tu fermais un instant tes yeux, essayant de retrouver un peu de lucidité, mais le joint t’emporte dans un autre monde, l’alcool te détend un peu trop. Le mélange est mortel, tout comme ta relation avec avec Maxyne. Tu ne gérais plus rien, même pas cette peine qui se stockait au fond de toi, tu ne pouvais plus être le mec fort, sur laquelle on pouvait s’appuyer et se libérer. Actuellement, tu n’étais pas le meilleur pour donner des conseils, mais tu avais plutôt besoin d’avoir une oreille attentive, une épaule sur laquelle tu pourrais te poser. Heureusement que tu pouvais compter sur tes meilleurs amis, et ton ami d’enfance, ils étaient là pour toi. Ils essayaient de t’aider, de te faire remonter la pente comme ils le pouvaient. Mais cette larme coulait le long de ta joue, c’était bien la première fois que tu lui montrais cette faiblesse. Ces paroles qui sortent de ta bouche, essayant de la faire fuir et pourtant c’est tout le contraire qui se passe. Tu te mords la lèvre, tournant un instant le regard, tu avais honte de cette faiblesse. « Pourquoi tu es venu ? » soufflais-tu. Pourquoi ? Alors que tu n’avais plus de lien avec elle, et qu’elle s’amusait très bien avec ses amies. Pourquoi te rejoindre, alors qu’elle avait toute sa soirée devant elle. Elle te trainait un peu plus loin, pour aller s’asseoir. Tu te laissais tomber sur tes fesses, remontant les genoux près de toi, regardant devant toi, les yeux rivés sur la mer. « Je ne comprends pas, comment on a pu en arriver là. » finissais-tu par avouer.

@Maxyne C. Lurton
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'ETOILE QUI LA GUIDE DANS LA NUIT NOIRE
Je t’ai demandé de me bloquer, je t’ai supprimé des comptes meetsachussetts que je suis. Je voulais que ça soit plus simple pour toi, pour moi. Ne plus avoir le cœur qui s’arrête à chaque notification d’une nouvelle photo, d’un nouveau statut. La peur qui me hante que de voir un jour une photo de toi heureux dans les bras d’une autre. J’ai beau le vouloir, vouloir ton bonheur, ce jour m’anéantira. Tu t’es sûrement amusé dans les bras d’une autre, ou plus. C’est ce que j’ai fait, pensant que c’était la meilleure façon de t’oublier, de me débloquer. Sauf que ces mains qui m’ont touché ne sont pas les tiennes. C’est une sensation que je ne peux pas oublier, celui qui connait mon corps sur le bout des doigts. Et il y a ce bébé, qui me ramène à toi. Toujours, tout le temps. Et même si ma décision est prise concernant son existence, il est un bout de toi. « Parce que c’est toi.. » Parce que je ne supporte pas que de te voir comme ça, te voir pleurer, te voir bourrer et défoncer par des substances que tu refusais de retoucher dans ta vie. Pour elle, pour ta fille. Et pourtant, à cause de moi, tu as laissé tomber tous tes principes et valeurs. Je me laisse tomber sur le sable, face à toi, dos à la mer. Assez proche pour poser mes mains sur tes genoux. Ce contact qui me manque au quotidien. Comment on en est arrivé là ? Moi-même je n’ai pas les réponses. Des suppositions, mais pas de réelles réponses. « Je ne sais pas… sûrement qu’on n’a pas su s’aimer comme il fallait. » S’aimer trop, s’aimer mal. L’amour ne suffit pas toujours, tu me l’as écrit. Et j’ai aimé comme jamais avec toi. On peut dire ce qu’on veut de notre histoire, même si notre amour ce n’était pas suffisant, notre complicité était belle. J’aimais l’image qu’on avait tous les trois avec Tillie. Vous me manquez tous les jours. Ce spring break aurait dû être le nôtre. « Je t’aime.. plus que tout. » Impossible de conjuguer ce verbe au passé. Je voulais que tu comprennes, que même si j’étais debout, sur cette scène à chanter en m’amusant, je n’ai rien oublié. Je te fixe, tentant de trouver ton regard. Je sais que tu devrais savoir pour cette grossesse, est-ce vraiment le bon moment pour ça ? tu n’es pas dans ton état normal. Mais je n’aurai qu’une chance de t’en parler. Ce soir. « Esteban… » Alors que mes mains se retirent de tes genoux, sans savoir quoi en faire, jouant nerveusement avec le sable. J’ai peur de te le dire.


@Esteban J. Quesada
24 MARS 2023, PUNTA CANA, SPRING BREAK
code by (c) lovebug
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cette soirée ne se passait pas vraiment comme tu l’avais imaginé, tu aurais préféré ne pas la croiser et continuer une soirée comme les précédentes, à picoler et fumer. Tes potes n’allaient certainement pas tarder à t’envoyer un message pour te demander où tu te trouvais. Car malgré le fait que tu sois un adulte, ils faisaient attention à tes dérapages, tu perdais pieds depuis quelques jours et ils souhaitaient te ‘surveiller’ pour éviter que tu fasses des conneries. Tu ne pouvais pas penser qu’à ta gueule dans cette histoire, car ta fille comptait sur toi, que tu reviennes rapidement pour reprendre une vie ‘normale’. Il ne te restait plus longtemps pour te reprendre en main et tu ne savais pas si tu y arriverais, mais tu pouvais compter sur l’aide de tes parents. Tu es là avec elle, près de la mer, si près de l’hôtel, il te suffisait de l’envoyer un peu ‘chier’ et tu retournais à l’hôtel, te glisser sous la douche et laisser l’eau chaude couler sur ton corps et aller te coucher. Ça serait certainement la meilleure solution, mais ton coeur n’y arrive pas, ton corps ne bouge plus, l’alcool commence à bien monter, la drogue, elle circule dans ton corps depuis tellement de temps, maintenant. Elle répond à ta question, mais tu ne savais pas quoi dire de plus, tu t’asseyais au milieu de la plage, dans le sable encore chaud de la journée. Elle se posa près de toi, face à toi, tu ne pouvais pas voir autre chose qu’elle. « Certainement. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, un peu incapable d’en dire plus. Ses paroles se fracassent contre toi, ça vient te déchirer un peu plus le coeur, c’est encore pire, tu préférais ne pas entendre ce genre de chose. Tu laisses un blanc, tu ne savais pas vraiment quoi répondre, car tu lui en voulais pour beaucoup de choses. « Je t’aime aussi, ça n’a pas changé. » finissais-tu par avouer, mais enchainant directement avec « Mais ça me laisse un doute quand j’apprends que tu partages ta chambre avec ton meilleure ami, qui t’aime bien plus qu’en amitié. » des paroles cinglantes, des reproches, tu avais tellement de haine concernant cet homme. Il prenait bien trop de place dans cette relation, il apportait que du négatif, et ça ne changerait certainement jamais. La colère qui t’anime, la colère qui prend le relai, car l’alcool appuie sur les points qui font mal. Ton regard se repose de nouveau sur elle, attendant qu’elle finisse sa phrase.

@Maxyne C. Lurton
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'ETOILE QUI LA GUIDE DANS LA NUIT NOIRE
De toutes les vacances, j’ai fait n’importe quoi. J’ai voulu me changer les idées, t’oublier, qu’importe la façon. Sans succès, car je suis là devant toi. Peut-être que c’est encore un autre de mes mauvais choix, mais je ne saurais pas faire autrement. Je tente de répondre à ta question, il n’y aura de bonnes ou de mauvaises réponses. Non, juste une réponse qui fait mal au plus profond de nos autres. Suivi d’un échange de mots qui aurait pu être tellement romantique dans un autre contexte. Là non. La boule à la gorge me monte, les larmes que je contiens pour ne pas céder à mes émotions. Encore une fois. J’aurai envie de profiter de la situation, te renverser sur le dos, me jeter à tes lèvres te suppliant de me pardonner. J’en ai tellement envie. Mais pas comme ça, pas dans ton état actuel. Pas si je sais que tu regretteras demain. Je suis prête à parler quand tu enchaînes, me parlant de Maxime. Pourquoi tu fais ça ? Encore et toujours, ce même discours inlassable. Et dans le fond, si tu savais qu’il y a quelques jours, j’ai tellement bu, j’étais tellement dans un état qui ne m’appartenait pas qu’on n’a franchis le pas que je ne voulais pas. Tu ne me le pardonnerais jamais, en le sachant. Je fini par me lever, dos à toi. Si je n’avais pas tant peur de l’océan, je me serais jetée dedans. Quelques secondes, trop longues où j’inspire et j’expire tentant de retrouver une respiration un tant soit peu normal. Je me tourne, voyant ton regard, le même que ce samedi soir où ça s’est fini. Cette colère, cette rage. « Je suis enceinte... » C’est dit, c’est lâché. Mes mains se posent sur un ventre encore plat, même si les nausées commencent déjà à être présente en guise de symptômes. « Et non, pas de Maxime, parce que je sais que tu vas me le cracher au visage. Je n’ai aucun de doute qu’il vienne de toi. » Je te connais assez pour savoir que ça ne mettra pas longtemps pour que tu mettes ma parole en doute. Ça ne fera que mon conforté dans mon choix.


@Esteban J. Quesada
24 MARS 2023, PUNTA CANA, SPRING BREAK
code by (c) lovebug
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pourquoi continuer à se faire du mal, à se blesser l’un et l’autre ? Tu essayais tant bien que mal de tourner la page, et tu n’y arrivais pas franchement. Oui, tu te détendais comme tu pouvais, tu fumais en permanence pour éviter de repenser à tout ça et que la colère reprenne le dessus. Tu buvais pour oublier, pour te faire du bien le temps d’une soirée. Tu savais que c’était pitoyable, tu savais très bien que ça ne servait à rien, simplement à faire reculer le problème, encore un peu… Finalement, tu n’étais pas prêt à tourner la page, tu le savais, ça se voyait tellement. Même si tu le voulais, ton coeur était encore attacher à cette jeune femme, ton esprit bloquait tout le reste, pour ne pas l’oublier. Tout ton corps refusait de passer à autre chose, tu en avais subis avec ton ex, mais tu n’avais pas l’impression que c’était aussi difficile. Peut-être parce que ça commençait à dater et que tu ne te souvenais pas de tout les détails. En tout cas, tu savais ce qui animait la colère au fond de toi, il portait un prénom : Maxime. Cet homme arrivait à te faire changer, à te faire ressortir la plus fort colère que tu avais au fond de toi. Tout ce que tu avais accepté, que tu avais gardé pour toi, enfouie en-dessous de tout le reste, ressortait quand tu pensais à son prénom. Tu ne pouvais pas, ne pas lui faire cette remarque, dormir dans la même chambre et certainement dans le même lit que son meilleur ami, celui qui l’aimait. C’était si puéril, si petit, tu n’avais pas les mots pour décrire plus cette situation, levant les yeux au ciel, regardant pendant un instant les étoiles. Tu n’en pouvais plus, pourquoi la vie ne décidait pas de tout arrêter, maintenant ? Elle lâcha cette bombe, il te fallu quelques instants pour comprendre ce qu’elle te disait. Enceinte ? Ce n’était pas possible, non clairement pas… Tu ne savais pas quoi dire, elle enchaina directe en justifiant que c’était bien ton gamin, pas celui de Maxime, ce qui te donnait l’envie de rire, bien évidement un rire jaune. « Pour une fois je n’allais pas dire ça, sauf si tu m’avais trompé avec lui où si tu l’avais fait avec lui depuis que tu es célibataire. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Ça faisait plus d’un mois que tu n’étais plus avec elle « Juste, comment tu sais que c’est le mien ? Tu n’as pas couché avec un seul homme depuis un mois ? » ton regard se posa sur elle. « Qu’est-ce que tu as décidé de faire ? » soufflais-tu doucement, restant planté là, sans bouger. Enfaite, tu ne savais pas comment réagir, un deuxième enfant, tu n’étais pas contre, mais cette situation était bien trop délicate.

@Maxyne C. Lurton
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

L'ETOILE QUI LA GUIDE DANS LA NUIT NOIRE
L’impression de me foirer dans tout ce que je te dis. On avait trouvé un apaisement, et d’un coup cette annonce qui te tombe dessus comme elle m’est tombée dessus. Je ne devrais pas te le dire dans ton état, l’alcool, la drogue, qui sait la réaction que tu peux avoir. Je n’ai pas connu cette homme-là, celui qui trompe la réalité avec des substituts. Ni dans le mien d’ailleurs, même si l’alcool est vite redescendu en te voyant, je n’ai pas le comportement d’une future mère pour autant. J’entends ta réponse. Dans un autre contexte elle m’aurait sûrement énervée, une nouvelle fois. Sauf que ce n’est pas ce que je veux là. Il est peut-être d’agir comme des adultes. Et pas uniquement que pour toi, pour moi aussi. Plus pour moi d’ailleurs. Il est tant pour moi d’arrêter mes bêtises, et de me remettre sur un droit chemin. «  Je ne t’ai jamais trompé avec lui ou personne d’autres. » Il y a sûrement des milliards de choses que tu peux me reprocher, mais pas cela. Je n’aurai pas su te tromper, je n’en aurai même pas eu l’envie. « Parce que c’est ici au Spring Break où j’ai… » C’est difficile de finir de ma phrase, t’avouer que d’autres hommes ont pu posé leurs mains sur moi. J’ai franchi le pas une première fois avec Iwan, puis avec Maxime qui a fuit directement Cancùn car je n’assume pas ce qu’il s’est passé. « Pas assez pour déclencher un test de grossesse positif ou des nausées. » Depuis une semaine, je subis avec ça. Je tente de cacher comme je peux, en me brossant les dents, ma solution magique. Hormis mon frère et Flora personne d’autres ne sait. « Je suis dans la dernière ligne droite pour mes études, on n’est plus ensemble et qui plus est tu me détestes… » Une fois de plus la gorge qui se sert en disant cela, que la personne qu’on aime nous en veut plus que tout, c’est dur. Je reprends rapidement donnant la conclusion. « Je ne le garderai pas, pas dans ces conditions. » Ce n’est pas un foyer pour un enfant, mère célibataire. Des mères formidables y arrivent tous les jours, mais je ne me sens pas de le faire seule ou avec le soutien de mon frère. « C’est ce que Flora voulait que je te dise, mais je ne me voyais pas te le dire par message. » Les orteils dans le sable, je sens encore mon cœur qui s’est accéléré quand j’ai vu ton nom sur mon écran de téléphone, ton message, puis le dernier, plein de reproches. Encore. Une boucle infernale dont je suis prisonnière.


@Esteban J. Quesada
24 MARS 2023, PUNTA CANA, SPRING BREAK
code by (c) lovebug
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)