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[Gabriel] Shame on you

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Sally decendit les grandes marches de l'escalier principal qui menait au Hall. Elle avait deux, trois formalités à régler au secrétariat et ils allaient l'entendre. Depuis qu'elle s’était inscrite à ses cours de journalisme, son nom ne figurait pas sur la liste. Elle se doutait bien qu'il y avait du avoir une erreur quelque part et elle ne pouvait pas le tolérer. Ils allaient l'entendre. Harvard, l'université la plus prestigieuse ne pouvait se permettre ce genre d'erreur. Encore moins avec des élèves comme Sally Peterson. Elle avait toujours eu ce qu'elle désirait en un claquement de doigts. Et se n’était pas une image. De voir que son nom n’était pas encore sur les listes l'agaçait au plus haut point. Elle n’était pas n'importe qui, ils auraient du s'exécuter au moment même ou ses pieds avaient franchit l'enceinte du bâtiment. Qu'à cela ne tienne, elle allait leur dire le fond de sa pensée et ça allait les retourner pour un bon petit moment. La capricieuse savait se faire entendre quand elle le voulait. Elle arriva au pied de l'escalier et reconnu instantanément Gabriel à quelque pas d'elle. Il était de dos mais elle savait que c’était lui. A vrai dire, même en pleine nuit avec un sac sur la tête elle aurait pu reconnaître sa carrure et sa façon de se tenir. Elle tourna rapidement la tête pour ne pas avoir à le voir plus longtemps. Et encore moins à croiser son regard. C’était la dernière chose qu'elle souhaitait aujourd'hui. Après ce qu'il s’était passé la veille, Gabriel était la dernière personne que Sally aurait voulu croiser. Surtout avec les nerf dans lesquels elle bouillonnait actuellement. Personne n'avait jamais traité Sally de la sorte. JA-MAIS. Ou du moins, sans en subir les conséquences. Le dernier homme à l'avoir repoussé l'avait amèrement regretté. Et connaissant le tempérament de feu de Sally, Gabriel n'allait pas rester comme ça longtemps. La vengeance est un plat qui se mange froid comme on dit si bien. Elle le fixa un instant et réfléchit. Après tout, la meilleur façon de contre attaquer était d'aller le voir et de faire comme si cela ne l'avait pas du tout touché au fond ? Même si son estime en avait prit un sacré coup je vous l'accorde. Elle se mordilla doucement la lèvres inférieur et plissa les yeux. Elle était hésitante. 1,2,3, sa décision était prise. Elle se dirigea vers le jeune homme et tapota doucement son épaule pour qu'il se retourne. Le secrétariat subirait ses foudres un autres jour. " Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Nous voila face à face après ta merveilleuse blague de la veille. J’espère que tu es fier de toi Blackwood ? J'ai trouvé ça tellement drôôôôle ". Ou pas. Sarcasme, sarcasme quand tu nous tiens. En réalité, elle avait envie de lui arracher les yeux et de les lui faire manger mais bon, il fallait qu'elle joue le jeu. Cet empoté ne savait pas ans quoi il s’était lancé.
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Depuis une bonne heure déjà j'étais assis nonchalamment là sur les marche froides du grand Hall à lire Le Capital de Karl Marks – une bouquin que nous avait filé madame Cribs pour l'examen blanc majeur de fin d'année – et je ne pouvais m’empêcher de me questionner quant à c'que j'allais devenir après l'Université. Je n'allais certainement pas me lancer dans une étude du monde ou quoi que ce soit d'autre, toutes ces thèse et ces théories philosophiques commençaient réellement à me le casser et j'avais hâte que ce semestre prenne fin pour me réorienté. Je me rappelais comment Nick et moi on avait choisit notre filière autours d'un zdif bien tassé pendant notre année de bizut et esquissais un sourire. J'attrapais mon paquet de Camel qui airait là à côté et m'en allumais une toute en continuant ma lecture insensé. Je pompais comme un con sur le mégot pour qu'il s'embrase lorsque mon portable vibra dans ma poche. Tu paye ton cul ce soir au cap's keunard ! Je souris et lâchais le bouquin merdique pour répondre à Alex. J'n'allais sûrement pas rater une occasion, la fin de l'année approchais et tout ces cons de Mathers allaient bien me manqué. Je jetais ma cendre au vent en appuyant sur « Envoyé » quand quelqu'un me tapota l'épaule.
« ▬ Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Nous voila face à face après ta merveilleuse blague de la veille. J’espère que tu es fier de toi Blackwood ? J'ai trouvé ça tellement drôôôle »
Blondie m'avait pris de court mais je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant son air faussement impassible. Je rangeais tranquillement mon portable dans la poche de Levis et me redressais pour lui faire face, crachant ma fumée dans sa direction. Je la jaugeais de bas en haut et lâchais un rire nerveux.
« ▬ Et comment ! J'dois dire que j'ai un certaine humour, c'est inné. Je repris une taff en silence, ne lâchant pas son regard de petite garce d'Elliot. Après coup j'étais déçue de ne pas avoir pus jeter un œil à ta culotte en coton, ma puce
J'affichais une moue victorieuse et jetais mon megots au vents. J'imaginais toutes ces Elliots avec ces fameux sous-vêtements qui retracent les jours de la semaine. Pure et Chaste qu'elles clamaient. Foutaise.
(Invité)