Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNow I'm all messed up ♦ BLACK-HOOVER TWINS
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


Now I'm all messed up ♦ BLACK-HOOVER TWINS

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Quasiment cinq mois. Cinq mois que j'ai pas revu ma soeur. Cinq mois à me demander où elle était, pourquoi elle m'avait à nouveau abandonnée alors qu'on venait à peine de se retrouver. Le jour de l'attentat, j'ai paniqué. Je ne savais pas où elle était, si jamais elle était dans le même merdier que moi. En lisant le Harvard Crimson en sortant de l'hôpital, j'ai eu la joie de ne pas voir son nom parmi les victimes mortes ce jour là. Mais pas une nouvelle jusqu'à récemment. Elle n'avait rien su sur mes frasques lors du Spring Break, un peu avant même, avec mon meilleur pote gay qui a quitté le campus, de mon overdose. Tout ce temps où j'ai sombré, dérivant entre deux flots, me demandant presque qui j'étais devenue. Elle n'avait rien su de ma fausse couche, la vengeance des Eliot dans ma chambre pour une légère provocation sur Apple et Candice, les altercations diverses lors du bal, la création du club contre l'homophobie dont je suis la présidente, ma relation avec Ocyllie.. J'avais trop de trucs à lui dire sur ces cinq mois.
Après quelques messages échangés, j'attrapais une bouteille de téquila et de quoi s'en foutre plein la tête. Weed, coke, speed...tout l'armada possible qui trainait dans ma chambre. Ca faisait un moment que j'avais pas touché à tous ces trucs à outrance, enfin, depuis cette putain d'overdose. Mais il fallait bien fêter nos retrouvailles. Je quittais donc la Mather House pour rejoindre ma soeur à la Lowell House, cherchant sa chambre, avant de croiser Milena, qui m'indiquait la chambre de ma copie conforme. J'allais donc devant cette dernière, soufflant un grand coup, avant de donner quelques coups sur sa porte. Putain, comment ca va se passer ? Dylan, c'est moi !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

GWEN & DYLAN



Je ne sais pas. Tout est arrivé trop vite. Boom. On me donne enfin l’occasion de la rencontrer, ma sœur, mon propre reflet, et quelques instants plus tard, un de ces bâtards cinglés prêt à faire exploser la vie des gens compromet notre avenir. J’ai flippé, je crois que j’avais peur de la perdre, encore, à peine rassemblées. Alors je suis partie, en pensant que ça faciliterait les choses. A essayé de me rassurer en me disant que de m’éloigner, j’oublierai. Que peut-être c’était une erreur de l’avoir rencontrée et que, si nous disparaissions chacune l’une de l’autre, nous n’aurions jamais à faire à cette confrontation. Qu’est-ce que j’étais censée faire, moi, s’il lui était arrivé quelque chose d’encore plus grave ? Je n’ai pas signé pour ça. Mais c’est trop tard. Elle est entrée dans ma vie et je suis maintenant coincée avec elle jusqu’à la fin. Cinq mois pour en arriver à cette conclusion, un besoin d’errer et me revoilà convaincue qu’il n’y a pas d’autre solution. C'est elle et moi, et je peux rien y faire.

Installée peinarde dans ma chambre, j’attends. Je sais qu’elle viendra, et pourtant j’ai cette appréhension, cette boule au ventre comme pour un premier rendez-vous. Parce que ça fait longtemps, ou parce que j’ai merdé, à vous de choisir. Et dans ces moments, je n’ai qu’un seul remède : quelques accords pour me calmer. J’ai attrapé ma guitare pour la dépoussiérer d’un rapide coup de manche, apparemment Gwen n’était pas la seule que j’ai laissée de côté ces derniers temps. Pourtant bien décidée à jouer les premières notes d’une des chansons que j’avais eues l’occasion d’écrire lors de ma réclusion, trois coups sur ma porte m’ont interpelée. « C’est moi. » Bien sûr. Elle n’a même pas besoin de s’introduire pour que je ressente sa présence au fond de moi. Dans la même seconde, j’ai reposé la guitare contre son mur et me suis précipitée pour ouvrir la porte, manquant de trébucher sur le bordel qui trainait. Gwen, mon sang. A peine sa silhouette apparait derrière l’entrée que je l’attrape dans mes bras, pour la serrer aussi fort que possible, sans chercher à savoir si elle m’en veut de ma récente fuite. « J’suis désolée, j’aurais dû te donner des nouvelles. » Je relâche doucement l’étreinte, lui dépose un baiser infantile sur le front et l’invite finalement à entrer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
En cinq mois, j'ai traversé des étapes, affronté mes démons, ma solitude et son absence. J'ai même affronter la mort, le chaos, un néant. C'était comme si ma vie n'était plus la même. Pendant tout ce temps où j'avais besoin d'elle, je ne savais même pas si elle allait bien, où elle se trouvait, ni même pourquoi. J'avais changé, peut-être grandi ou bien mûri à force de souffrir, mentalement et physiquement. Chaque jour que je passais en fauteuil, je me disais qu'elle m'aurait aidée à me relever plus vite. Même si j'aurai préféré qu'elle ne me voit pas comme une infirme. Mais là, devant sa porte, je ne sais plus comment réagir. Je lui en veux tellement, mais d'un côté, je suis tellement contente de la retrouver...

Je la sens, au fond de moi. Je l'entends presque bouger à travers sa porte. Elle manque de trébucher, j'arque un sourire, puis la porte s'ouvre, la laissant apparaître devant moi, comme au premier jour du reste de ma vie. Pas le temps de faire quoi que ce soit que je me retrouve dans ses bras, je la serre dans mes bras comme si c'était la personne la plus importante à ma vie, bien qu'en effet elle l'est devenue. Elle s'excusa, me disant qu'elle aurait du me donner des nouvelles. Oui, elle aurait dû, mais ce n'est plus très grave maintenant. J'ai flippé pour toi, pour ta vie, putain...mais t'es là maintenant, c'est l'plus important. Le baiser qu'elle me donnait sur le front m'arrachait un sourire alors que je fermais les yeux. J'entrais finalement dans sa chambre, essayant de boiter le moins possible, ne voulant pas lui montrer mes séquelles.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ouais, le plus important c’est d’être là maintenant. Mais ça aurait été mieux d’être là aussi quand elle avait eu besoin après l’explosion, pas vrai ? Mais finalement de retour ensemble, à mon plus grand bonheur et de toute façon il n’y avait aucun moyen d’effacer l’erreur que j’avais commise en disparaissant au moment le moins opportun. « Bienvenue dans mon palace, fais comme chez toi. » Puisque par extension du sang, c’est quasiment chez elle. Je referme la porte après son passage et précède son pas dans ma chambre. Son pas, complètement heurté, plus lourd d’un côté que de l’autre et la jambe qui traine malgré ses efforts pour le camoufler. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il s’est passé pendant mon absence ? Je décide de ne rien notifier pour le moment, lui laissant le temps de s’installer quelques secondes, de toute façon nous aurons l’occasion d’en reparler d’ici peu. A la place, j’attrape deux verres sur l’étagère que j’essuie vite-fait avec le coin de mon t-shirt pour en déposer un sur la table près d’elle et garder l’autre à ma proximité. Parce que, ne tournons pas autour du pot, nous sommes des Black-Hoover et j’entends de là les bouteilles qui s’entrechoquent dans son sac. Je ne suis pas avide d’alcool, mais une bonne hôte qui anticipe. Et puis, l’alcool a toujours aidé à délier les langues. « Tu veux quelque chose à boire ? .. De l’eau ? » Simple question de rhétorique.

Je la laisse poser ses affaires et pars ouvrir la fenêtre, en espérant chasser cette odeur de fumée qui stagne dans la pièce depuis toujours. Je me cale contre le rebord : la place parfaite. Une légère brise contre la peau, et d’ici je peux faire face à la situation. Face à elle, face aux problèmes. J’attrape mon paquet de Lucky Strike pour allumer une cigarette, sans douter une seconde que l’arôme qui parfume mon oreiller à la clope vient probablement de cette mauvaise habitude. Mes yeux rivés sur elle, je pointe un doigt vers ses jambes. « Ça va ? » Pour en revenir à la question qui me taraude depuis son arrivée. Les dernières infos que j’avais eu sur elle, c’était son hospitalisation après l’attentat. Et je n’avais aucune idée de ce qu’elle avait pu endurer à cause de ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Son palace, un peu comme celui qu'on avait ensemble, à la Mather House avant qu'elle ne parte. L'odeur omniprésente du tabac froid qui ne me dérangeait pas, par habitude. Ma chambre en solitaire avait cette même odeur, rajoutant parfois l'odeur sucrée de la weed. Je regardais la pièce, comme une nouvelle découverte. Je remarquais sa guitare, à peine utilisée, encore poussiéreuse par endroit. Je sentais son regard sur ma jambe faiblarde, cette jambe qui m'insupporte par moment. Il y a des fois où je boite plus que d'autres, comme aujourd'hui. Je m'installais sur son lit, qui était près de la fenêtre, alors qu'elle me proposait à boire. Je sortais les bouteilles de mon sac, lui tendant. L'eau ca a pas de goût, j'préfère qu'on fête nos retrouvailles correctement... Je lui lançais un sourire, avant de sortir mes clopes de ma poche, pour en prendre une, que j'allumais directement.

Son regard me scrutais, et la fameuse question que j'appréhendais arrivait. Si ca allait ? Tout était relatif.. J'ai vu mieux, j'ai vu pire... J'suis à nouveau debout, c'est toujours ca de prit... Je la regardais, elle n'avait pas changé. J'avais pourtant peur d'avoir oublié son visage durant tout ce temps. Parfois, je n'arrivais pas à redessiner ses traits dans ma tête. Et toi, t'étais où alors ? J'avais besoin de savoir, mais surtout, j'avais besoin de savoir pourquoi à ce moment là. Bien que c'était rassurant qu'elle ne se trouve pas sur le campus lors de cette tragédie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bien sûr, je ne m’attendais même pas à ce qu’elle me demande de l’eau. Et puis quoi encore ? J’esquisse un sourire en la voyant sortir ses bouteilles, sur ce point elle avait le mérite d’être prévoyante. A ce niveau-là, nous aurons de quoi tenir une bonne partie de la soirée. Elle s’installe sur mon lit alors que je jette un rapide coup d’œil sur le bazar environnant : le rangement n’a jamais été mon fort. Pourtant, entre les t-shirts entassés au pied du lit et les partitions étalées par terre, j’arrive à trouver ma place. Et puis à nouveau, je me concentre sur elle. Elle me répond hésitante sur son état de santé. J’imagine que ça n’est pas la grande forme, mais au moins, elle remarche ‘correctement’, c’est l’essentiel. Et puis vient mon tour, ma question embarrassante. J’étais où, un court silence, le temps de baisser les yeux.

Je fixe mes chaussettes, c’est moins gênant, parce que je n’ai aucune idée de comment elle a réagi à ma disparition, du jour au lendemain sans donner de nouvelles plusieurs mois. Et face aux réprimandes, je ne suis qu’une gamine, incapable de la regarder en face. « J’suis allée à Los Angeles. » Je tire longuement sur ma cigarette, le temps de marquer une pause parce que la réelle question c’est t’étais où alors quand j’avais besoin de quelqu’un, de toi. Et finalement je pousse un long soupire pour expirer toute la fumée. « J’suis retournée voir une de mes anciennes familles d’accueil. J’avais besoin de réfléchir. » J’attrape la bouteille de Tequila à côté pour servir les deux verres propres, histoire d’occuper mes mains. « J’ai failli te perdre, Gwen, j’savais pas comment réagir, c’est tout. » Je lui tend un des shots rempli, et dépose un regard concerné sur elle. Celui d’un enfant qui vient de faire une bêtise et qui espère secrètement que ça l'aidera à être pardonné. Peu importe sa réaction, maintenant, j’ai juste envie de la protéger de tout ce qui a pu se passer ces derniers mois qu'elle le veuille ou non.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Alors que je lui posais la question sur où elle se trouvait, elle préférait ne pas me regarder. Elle semblait presque honteuse, comme une gosse qui aurait fait une connerie et qu'on engueule. « J’suis allée à Los Angeles. » C'était ce que je pensais. Je connaissais finalement bien ma soeur et ses habitudes lorsqu'elle a peur. J'attendais la suite, pour en savoir un peu plus. « J’suis retournée voir une de mes anciennes familles d’accueil. J’avais besoin de réfléchir. » J'hochais la tête lentement, comme pour dire "d'accord" alors qu'elle occupait ses mains en servant les deux verres avec la téquila. Elle continuait alors à parler. « J’ai failli te perdre, Gwen, j’savais pas comment réagir, c’est tout. » Je baissais les yeux et attrapait mon shoot en même temps. Je sentais son regard sur moi. En étant présente... J'avais besoin de toi, Dylan... J'avais besoin que tu m'dises que j'pouvais remarcher, que tu m'dises que...que tout irait mieux... J'ai dû m'débrouiller seule et j'ai sombré, j'ai faillit crever après cet attentat parce que j'étais mal et que j'ai fait une overdose. J'avais besoin de toi... Je relevais mon regard sur elle, pour qu'elle comprenne à quel point j'avais été affaiblie par son départ, son absence et par cet attentat. A quel point j'avais pu changer en cinq mois.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je vide mon verre d’une traite et termine sur une grimace. Malgré ma facilité à ingurgiter des litres d’alcool, l’amertume de la Tequila a toujours eu raison de moi. Ou peut-être que c'est l'effet qu'à son regard inquisiteur qui pèse sur moi. La liqueur coule lentement le long de mon œsophage et me brûle de l’intérieur au même rythme que ses blâmes. Bien sûr que j’aurais dû être là, la rassurer, lui assurer que tout s’arrangerait. Lui dire que tout irait mieux. Comment j’ai pu imaginer que fuir mes responsabilités aurait quelconque bénéfice. J’écoute silencieusement, et encaisse ses remarques jusqu’à ce que quelques mots attirent mon attention plus que d’autres. Une overdose ?! Je manque de recracher le liquide, à la limite de m’étouffer. « Attends… Quoi ?! Merde, une overdose ? Mais qu’est-ce qu’il s’est passé, bordel ? » J’avais conscience que mes actes, mon départ avaient été irréfléchi, mais j’étais bien loin d’imaginer tout ce qu’elle avait pu traverser pendant mon absence.

Je me jette à ses pieds, ma clope toujours entre deux doigts, pour m’approcher encore plus d’elle comme si le mètre qui nous séparait était devenu dangereusement infranchissable. Tout ce que j’ai manqué, tout ce que j’ai raté se reflète dans ses traits. De plus près, même son visage a changé et quand j’y prête attention, je peux voir que ses derniers mois l’ont transformée. Le sentiment de culpabilité envahi encore plus, j’attrape sa main pour la serrer aussi fort que possible. « Je suis désolée, Gwen. Sincèrement. Tout ira mieux, j'te l'promet. Je ferais n’importe que pour toi, tu l’sais ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mon shoot entre les doigts, j'hésitais d'abord à le boire, mais finalement, le liquide coulait dans ma gorge, la réchauffant légèrement. C'était devenu une sale habitude, une compagne de tous les jours au point que je ne ressentais plus l'amertume qui la caractérise. Dylan était là, choquée par la révélation de mon overdose. « Attends… Quoi ?! Merde, une overdose ? Mais qu’est-ce qu’il s’est passé, bordel ? » Qu'est-ce qui s'est passé ? Un mélange hasardeux, mal calculé qui a ouvert une boîte de Pandore dans mon fort intérieur. Je regardais ma soeur, avant de me lancer dans des explications. Un traitement lourd, quelques rails de coke et une bouteille de tequila, j'me suis sentie partir, j'ai appelé des potes, un coma, réveil à l'hôpital seule, encore une fois. Et la réalisation de mes conneries passées, voilà. C'était un vague résumé de la situation, je restais assez évasive sur les révélations que j'avais eu ce jour là. Une grossesse, une fausse couche, la peur de ma vie.

Elle se jeta à mes pieds, comme paniquée, comme si elle avait peur que le mètre qui nous séparait allait devenir une faille à ne pas franchir, un terrain hostile. Elle me regardait et son regard changeait, elle voyait que je n'étais plus la même fille qui ne se souciait de rien, qui vivait du jour au lendemain, peu importait si la mort lui tendait la main. J'avais compris que la vie, c'était pas seulement un grand terrain de jeu avec lequel on peut s'amuser. Elle attrape ma main, la serrant comme si sa vie en dépendait. « Je suis désolée, Gwen. Sincèrement. Tout ira mieux, j'te l'promet. Je ferais n’importe que pour toi, tu l’sais ? » Si tout ira mieux, je n'en savais rien. Je ne pourrais jamais remarcher comme avant, penser comme avant. Mais je n'irai pas lui demander de sauter d'un pont pour moi. J'le sais, Dylan...
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)