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Cry (me) a river
Pour ne pas être dans mon état, non je ne le suis pas. Le dénouement de cette histoire, je ne crois pas qu’il aurait pu être empêché. Pas parce que je n’aurais pas voulu faire d’effort. Loin de là même. J’aurais tout fait pour toi, j’aurais affronté les pires tempêtes s’il l’avait fallu. Mais faire des efforts pour accepter Tyler, c’est impossible. En fait, oui je les aurait fait les efforts, comme je pouvais, même si je sais que ça ne t’aurait pas suffi.
Mais le mal est fait et il faut se le dire, c’est lorsqu’on perd quelqu’un qu’on s’aperçoit qu’on l’aime plus qu’on le prétendait. Je t’ai pris pour acquis et maintenant j’en paie le prix. Et même si ce n’est absolument pas une bonne idée que tu viennes me trouver pour t’assurer que je ne fais pas de conneries, malgré le fait que je t’ai dit que je ne te laisserai pas repartir, tu viens d’arriver devant chez moi. Dans mon loft tu viens d’entrer et tu peux voir dans le piètre état que je me trouve, ainsi que mon logis. Des canettes de bières sont empilées sur la table basse du salon, une boîte de pizza partiellement mangé sur le sol. Je fuis ton regard, en aucun cas je ne veux que tu voies mes yeux légèrement bouffis et certainement encore rougies. « T’aurais pas dû venir... » dis-je dès que l’odeur de ton parfum arrive à mes narines. J’ai tellement envie de te prendre dans mes bras, de te serrer si fort et m’excusant d’être un égoïste, que je devrais penser à toi aussi dans tout ça, mais je me fais violence. Je ne peux pas, je n’ai plus le droit. Le regard vide, je fixe un point invisible sur le mur face à moi, espérant secrètement que tu décides finalement de rebrousser chemin après t’être assuré que j’allais bien. Oui, j’ai dit que j’allais te garder près de moi, t’empêcher de repartir, mais je n’avais pas mesuré l’ampleur que ta présence fait en moi. C’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais.
Mais le mal est fait et il faut se le dire, c’est lorsqu’on perd quelqu’un qu’on s’aperçoit qu’on l’aime plus qu’on le prétendait. Je t’ai pris pour acquis et maintenant j’en paie le prix. Et même si ce n’est absolument pas une bonne idée que tu viennes me trouver pour t’assurer que je ne fais pas de conneries, malgré le fait que je t’ai dit que je ne te laisserai pas repartir, tu viens d’arriver devant chez moi. Dans mon loft tu viens d’entrer et tu peux voir dans le piètre état que je me trouve, ainsi que mon logis. Des canettes de bières sont empilées sur la table basse du salon, une boîte de pizza partiellement mangé sur le sol. Je fuis ton regard, en aucun cas je ne veux que tu voies mes yeux légèrement bouffis et certainement encore rougies. « T’aurais pas dû venir... » dis-je dès que l’odeur de ton parfum arrive à mes narines. J’ai tellement envie de te prendre dans mes bras, de te serrer si fort et m’excusant d’être un égoïste, que je devrais penser à toi aussi dans tout ça, mais je me fais violence. Je ne peux pas, je n’ai plus le droit. Le regard vide, je fixe un point invisible sur le mur face à moi, espérant secrètement que tu décides finalement de rebrousser chemin après t’être assuré que j’allais bien. Oui, j’ai dit que j’allais te garder près de moi, t’empêcher de repartir, mais je n’avais pas mesuré l’ampleur que ta présence fait en moi. C’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais.
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