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Les originesAméricaines et irlandaises
feat. gracie abrams
20/08/1999, à Boston
Américaine
Hétérosexuelle,
fraichement célibataire
fraichement célibataire
Sixième année d'architecture
Modeste
Le caractère
rayon de soleil, charmeuse, souriante, toujours la bonne blague au bout des lèvres, bonne vivante ; loyale, les amis et la famille avant tout le reste. l’étourdie, l’indécise, jamais du genre à réussir à couper la poire en deux. côté déluré qu’on ne soupçonne pas, sous des airs de grande enfant. dusty la beauté naturelle, pure, les yeux joueurs. séductrice, s’abandonner aux autres, son langage de l’amour bien à elle. entière, s’investit corps et âmes, s’enfonce dans les flammes. passionnée, perdue, tactile et distante mais dépendante de l’affection de ses proches. s’écrase pour ne pas se faire abandonner. accepte. pardonne. trop souvent. torturée, nourrie par l’énergie d’une spirale infernale et malsaine. dusty le clivage, entre les larmes et le rire. entre brûler d’amour et de souffrance.
Les anecdotes
- ( 01 ) dusty-rose. petit bébé arrivé sous la flamme passionnelle d’un jeune couple irlando-américain. rose et luke. petite gamine qui rapidement grandi dans le quotidien festif et chaleureux d’un groupe de meilleurs amis d’enfance. on la traine partout, le studio d’enregistrement d’andy le tonton artiste, la bibliothèque où tata jeanne révise longuement, les matchs de baskets pour soutenir l’équipe d’harvard… une enfant dans une belle bande d’adultes.
- ( 02 )plus avancée que les enfants de son âge, elle parte très vite, percute rapidement. un vocabulaire étendu, une curiosité naturelle et une culture qu’elle doit à toute la petite bande de ses parents.
- ( 03 )l’enfance est bercée par de joyeux anniversaires, des chaleureux noël et fêtes de pacques. une famille de sang loin géographiquement, mais une famille de coeur omniprésente ici, à boston. les amis de ses parents et leurs enfants. un cocon dans lequel elle a évolué, s’est sentie en sécurité. d’innombrables souvenirs à s’en faire mal aux joues à force de sourire d’y repenser. souvenirs qu’elle, rose, a fini par briser d’un claquement de doigt.
- ( 04 )18 août 2007. l’interminable attente sur le canapé. tout le monde qui va et viens dans l’appartement, des placards vides, ceux de sa maman. sa veste n’est plus là, sa paire de converse fétiche non plus, sa brosse à dent envolée. papa qui alterne entre pleurs et insultes au téléphone. et une lettre que dusty trouve dans son cartable. elle a compris dusty-rose. maman est partie. subitement. pour toujours. la fuite.
- ( 05 )le drame familial qui s’ébruite, traverse l’océan pour arriver jusqu’aux oreilles des irlandais. le frère de papa qui débarque et dans ses valises, bowie. le souffle tant attendu. celle qui lui apprend à envoyer valser sa peine, son manque, sa mère. celle qui a décidé de détacher dusty de rose. de maman. les cousines aux antipodes l’une de l’autre, qui se complètent dans leurs différences et s’épanouissent ensemble. sa moitié, sa personne, sa soeur qu’elle a choisie.
- ( 06 )papa reprend du poil de la bête. remonte la pente. luke et dusty. dusty et luke contre le reste du monde. plus qu’un père, il est son meilleur ami. son plus grand confident. il est chouette, comme père. dusty elle peut tout faire. inviter ses potes jusqu’à tard le soir, il achète de l’alcool pour leurs soirées, la weed même. boit, fume, refait le monde avec eux de temps en temps quand il n’est pas derrière son bar. une base solide, la confiance. elle pouvait tout faire dusty, tant que le respect, l’honnêteté et la prudence était là.
- ( 07 )mommy issues. blessure d’abandon. tout ces mots que dusty entend petit à petit en thérapie. aussi bien qu’elle semblait, on avait insisté pour qu’elle « parle à quelqu’un ». pas une partie de plaisir pour elle. repassé en boucle les souvenirs d’une mère absente et disparue avec une psy franchement moyenne. mauvaise idée. passage entre l’adolescence et l’âge adulte qui se complique en même temps. questionnements, doutes, manques. la douleur vive tard la nuit, au moment inattendu la journée. la solution. faire plus mal. brûler parfois pour calmer.
- ( 08 )harvard. le rêve inaccessible, les portes qu’on voit de loin, sans oser les espérer. opportunité qui finit par se présenter. grâce au dessin, aux excellents résultats et appréciations des professeurs. dusty débute ses études d’architecte en en 2017. et avec, la vie étudiante, les copines qui suivent ou s’en vont, les camarades, les soirées, les garçons.
- ( 09 )la fille laisse place à la femme. dusty les scrute les bonhommes. aucun qui ne valent autant que son père. pourquoi chercher, de toute façon ? un tel concept comme l’amour n’existe pas. de la fumée, de la poussière d’étoiles pour essayer de faire rêver avant de s’infiltrer au plus profond pour rendre malade. c’est ça, pour dusty, l’amour. avoir mal. ressentir chaque émotion puissance monstre, encaisser, endurer. définition erronée de la passion et de l’éphémère.
- ( 10 )« tonton est mort ». les yeux vides de luke qui s’humidifient bientôt, les appels de bowie. ses questions, sa peine, sa colère. le mystère qu’il laisse derrière lui, à décoder, à comprendre. mystère qui conduit bowie à boston. alors qu’une partie de dusty se rapproche d’elle, une autre s’évapore jour après jour. son père. anéanti, plein de regrets, la goute de trop. ils se croisent tout les deux, au bar, dans la cuisine, ils fument leur clope ensemble au balcon. presque comme si rien n’avait changé. mais ses yeux, ne mentent pas. elle a peur dusty. peur qu’il ne veuille pas remonter la pente cette fois-ci. putain de famille. et si seulement c’était tout.
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<div class="card-user-bottin-kirkland"><kirkland class="text-s-bebas text-upper">GRACIE ABRAMS</kirkland><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Dusty Burnham"</span></div>
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