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Les origines Americaines, allemandes, suisses, écossaisses, anglaises, galloises
feat. Chloé Grace Moretz
21 Avril 1999
Américaine
Célibataire mais coeur épris, pansexuelle
Sixième année de Littérature, spécialité : littérature du XIXe en Europe.
Très aisée
Le caractère
Il y a deux faces d'une même pièce, sans que quiconque nous connaisse dans tous les rôles que nous jouons. Ce n'est pas de la tromperie, simplement, nous sommes différents selon qui nous perçoit et nous entoure.
Ainsi, Lexie montre différentes facettes de sa personnalité. Pour ceux qui découvrent l'étudiante, c'est sa gaité et son caractère enjoué qui ressortent, son sourire malicieux laisse deviner une joie de vivre certaine et affirmée, communicative. Et lorsqu'on la connait suffisamment et que l'on fait partie de ses proches, c'est sa loyauté qui prend les devants, qui marque les esprits, cette fidélité la pousse aux extrémités, il n'y a plus de règles, lorsqu'on porte secours à ceux qui nous sont chers. Sa maladresse surprend ceux qui l'entourent, mais aussi elle-même, il est d'usage de la voir échapper son stylo en plein cours, ou de l'entendre maugréer contre le couteau de cuisine qui vient de lui entailler le doigt, ses pensées distraites la font s'évader parfois loin de la réalité, trait antithétique avec son talent pour le basketball, passion qu'elle entretient depuis le plus jeune âge et dans laquelle elle s'épanouie plutôt bien. D'ailleurs, elle est acharnée et passionnée n'abandonne rien, jamais, pour elle l'abandon c'est l'échec, le vrai, celui qui vous aspire votre joie de vivre et votre combativité. Le chaos de son coeur fait écho à l'anarchie de son organisation. Son bureau aux feuilles éparpillées, ses cheveux en bataille d'avoir couru pour ne pas manquer le premier cours, les vêtements jonchant le sol de sa chambre, illustrations du désordre dont elle fait preuve. Mais elle se retrouve parfaitement dans ce manque d'harmonie. Chacun sait par ailleurs que Lexie aime s'amuser, son côté railleur lui joue parfois des tours, elle tourne tout en dérision et lorsque l'angoisse se fait maîtresse de son corps, ce qui arrive relativement souvent, l'étudiante dédramatise avec humour la situation. L'anxiété qui la possède souvent la rend également loquace. Lexie est tout à fait prolixe, lorsqu'il s'agit d'extérioriser ses peurs. Pour éviter de trop penser, la jeune femme sort, s'oublie souvent dans la musique lourde et basse d'une boîte de nuit ou d'un bar, dansant, buvant jusqu'à l'amnésie de ses pensées, jusqu'à l'anesthésie de ses sens.
Ceci est la face naturelle de la pièce, celle que la jeune femme montre, ne cache pas et ne sait terriblement dissimuler d'ailleurs et il y a celle plus dure, plus frustre qu'elle réserve à son oncle. Là elle se montre rigide, réservée, distante. Ne souhaitant pas attiser la colère du tyran qui lui ordonne la perfection. Il ne tolère pas les amusements, les enfantillages. La réussite compte, l'argent compte, les sentiments sont dérisoires. Lexie le sait, elle doit se montrer impassible si elle veut contenter le Roi... satisfaire ses ambitions à lui et oublier les siennes. Devenir un robot, pour supporter ses reproches, ses colères et ne pas les attiser, comme on attise un incendie déjà indomptable et dangereux, qui la terrorise et la menace.
Ainsi, Lexie montre différentes facettes de sa personnalité. Pour ceux qui découvrent l'étudiante, c'est sa gaité et son caractère enjoué qui ressortent, son sourire malicieux laisse deviner une joie de vivre certaine et affirmée, communicative. Et lorsqu'on la connait suffisamment et que l'on fait partie de ses proches, c'est sa loyauté qui prend les devants, qui marque les esprits, cette fidélité la pousse aux extrémités, il n'y a plus de règles, lorsqu'on porte secours à ceux qui nous sont chers. Sa maladresse surprend ceux qui l'entourent, mais aussi elle-même, il est d'usage de la voir échapper son stylo en plein cours, ou de l'entendre maugréer contre le couteau de cuisine qui vient de lui entailler le doigt, ses pensées distraites la font s'évader parfois loin de la réalité, trait antithétique avec son talent pour le basketball, passion qu'elle entretient depuis le plus jeune âge et dans laquelle elle s'épanouie plutôt bien. D'ailleurs, elle est acharnée et passionnée n'abandonne rien, jamais, pour elle l'abandon c'est l'échec, le vrai, celui qui vous aspire votre joie de vivre et votre combativité. Le chaos de son coeur fait écho à l'anarchie de son organisation. Son bureau aux feuilles éparpillées, ses cheveux en bataille d'avoir couru pour ne pas manquer le premier cours, les vêtements jonchant le sol de sa chambre, illustrations du désordre dont elle fait preuve. Mais elle se retrouve parfaitement dans ce manque d'harmonie. Chacun sait par ailleurs que Lexie aime s'amuser, son côté railleur lui joue parfois des tours, elle tourne tout en dérision et lorsque l'angoisse se fait maîtresse de son corps, ce qui arrive relativement souvent, l'étudiante dédramatise avec humour la situation. L'anxiété qui la possède souvent la rend également loquace. Lexie est tout à fait prolixe, lorsqu'il s'agit d'extérioriser ses peurs. Pour éviter de trop penser, la jeune femme sort, s'oublie souvent dans la musique lourde et basse d'une boîte de nuit ou d'un bar, dansant, buvant jusqu'à l'amnésie de ses pensées, jusqu'à l'anesthésie de ses sens.
Ceci est la face naturelle de la pièce, celle que la jeune femme montre, ne cache pas et ne sait terriblement dissimuler d'ailleurs et il y a celle plus dure, plus frustre qu'elle réserve à son oncle. Là elle se montre rigide, réservée, distante. Ne souhaitant pas attiser la colère du tyran qui lui ordonne la perfection. Il ne tolère pas les amusements, les enfantillages. La réussite compte, l'argent compte, les sentiments sont dérisoires. Lexie le sait, elle doit se montrer impassible si elle veut contenter le Roi... satisfaire ses ambitions à lui et oublier les siennes. Devenir un robot, pour supporter ses reproches, ses colères et ne pas les attiser, comme on attise un incendie déjà indomptable et dangereux, qui la terrorise et la menace.
Les anecdotes
- ( 01 )Palpitant aux battements décousus et tourmentés, pour une femme qu'elle n'a pas le droit de chérir, qu'elle aime pourtant en secret, mais qui chamboule ses pensées, ses rêves les plus intimes et ses sens. Elle ne peut rien faire ni dans une direction, ni dans l'autre. L'oublier ? alors qu'elle la croise chaque jour ou presque ? Impossible. Lui avouer ? Alors que cette femme est son mentore ? Sa professeure depuis deux ans déjà ? Impensable. Le règlement l'interdit, sa famille l'interdit, la différence d'âge le déconseille. C'est le tumulte des eaux troubles qui l'entraîne vers la cascade de tourments. Ce secret est le sien, elle n'en parle à personne, mais cela devient de plus en plus dur à cacher à mesure que ses sentiments la consument et la noient.
- ( 02 ) Un cri de nouveau né, à la voix raillée par la douleur des poumons qui aspirent l'air pour la première fois, air qui a manqué de peu, air qu'elle n'a failli ne pas connaître et la voilà en avance, un peu trop. Mais pas le choix. Il fallait la délivrer de la mort qui l'étranglait avant même qu'elle rejoigne les vivants. Morte avant d'être en vie... quel destin funeste. Destin que les médecins ont déjoué. Prématurée et sans séquelles, elle est une miraculée.
- ( 03 ) 28 Mai 2019, le soleil darde ses rayons à travers les branches des arbres. Il fait beau aujourd'hui, pourtant il pleut dans son coeur, comme chaque 28 mai depuis dix ans maintenant. Elle est là, devant leur tombe, un bouquet de nigelles à la main, les préférées de sa mère, elle le sait, s'en souvient, même si la jeune femme, qu'elle est maintenant, oublie ; oublie le son de leur voix, de leur rire, à mesure que le temps passe et efface les souvenirs. C'est peut-être ça le pire dans le deuil, ne plus être capable de se rappeler les siens, et s'en sentir coupable à en crever, ou peut-être est-ce justement de les savoir figés, comme les statues de marbre, éternellement silencieux, apathiques, qui est insupportable. Elle se fiche un peu de la raison de sa souffrance. Celle-ci est trop réelle et trop envahissante pour laisser de l'espace à la moindre pensée réfléchie et raisonnable dans son esprit et son âme. Seule la blessure béante de leur perte est là, jamais complètement guérie, toujours à vif, surtout les 28 Mai, sinistre commémoration de leur départ pour le sommeil éternel. Elle la connait par coeur cette plaque, cette pierre où est inscrit en lettres d'or : "Ici reposent Julian et Linsey Frye, emportés par la route, jamais oubliés.". Laissant ses larmes marquer ses joues de son indélébile chagrin, elle dépose dans la petite boîte bleue, le médiator de guitare qu'elle a rapporté de son voyage en Irlande, complétant ainsi la collection de son père, qu'elle refuse de voir inachevée.
- ( 04 ) Gouttelette de sueur sur sa tempe perle et trace son chemin, jusqu'à son cou, lit de la tension qui la prend d'assaut. Son regard, pourtant imperturbable, fixe l'objectif et ses doigts se resserrent contre la balle, peut-être pour assurer sa prise, ou rassurer ses doutes. Ils attendent, tous, les 3 points. Cela se joue en une fraction de secondes, mais lui semble durer une éternité. Elle tire et marque le panier. C'est ainsi qu'elle se fera remarquer pour jouer dans les compétitions interscolaires et intégrera l'équipe de son lycée, puis plus tard, l'équipe d'Harvard.
- ( 05 ) Le bruit de la basse tambourinant dans sa poitrine, rend le monde extérieur silencieux. Elle n'est plus que sensations et mouvements. La musique du bar l'entraîne au rythme de sa débauche. Elle n'a pas besoin de plus d'une pinte pour se décider à danser avec ses amis. Ils n'ont pas à insister d'ailleurs. Elle s'oublie dans ces danses les soirs, laisse tomber la pression des cours, la pression qu'Il lui met sur les épaules. Elle n'est qu'un corps qui se meut dans son espace, qu'un esprit libéré qui crie sa joie sur les toits du monde. Et si la nuit est généreuse, Lexie ira terminer sa danse dans les bras d'un inconnu, partenaire d'un soir, le temps d'une ou deux extases.
- ( 06 )L'écho de la gifle se répand dans la pièce. Le silence essuie les ondes de choc du coup, et Lexie essuie, d'un revers de main, la seule larme qui a coulé sur sa joue. Elle n'a pas eu mal, la claque n'était pas assez forte pour cela, , souhaitant davantage l'humilier que lui faire mal, il n'a pas frappé fort. Lexie le sait, c'est aussi pour ça qu'elle cache cette larme, c'est la larme de l'avanie. Honte de ne pas avoir réussi à satisfaire les ambition du Roi, son oncle, son tuteur depuis la mort de ses parents. Il l'élève, ou plutôt l'éduque, car ne lui apporte aucun amour. " Tu crois que ça me fait rire ?" aboie-t-il. "Je gère une entreprise internationale et toi tu te permets d'avoir un B, un B ! Tu me fais passer pour qui hein ?". Lexie ne dit rien, ne bouge pas, elle sait qu'il n'aime pas les excuses et les explications. Cela est un signe de faiblesse et Lexie n'a pas le droit d'être faible, car elle est le fruit de son éducation, un modelage à son image, illustration sans froissement, sans tâche, parfaite, à lui. Il ne lève pas souvent la main sur elle, pour tout dire, c'est la troisième fois, depuis qu'elle est sous son joug, ses ordres. Elle aurait dû le voir venir. Il ne supporte pas qu'on le contredise, alors la remarque insolente qu'elle lui a lâché a provoqué ce retour de flamme. Bon sang qu'elle le déteste ! Mais elle n'a pas le choix, son emprise sur elle est presque absolue. L'adolescente lui doit tout, il la pousse jusqu'au bout, jusque dans ses retranchements : "C'est pour que tu aies les meilleures chances dans la vie." lui dit-il souvent. Il a raison, elle le sait, mais ce qu'elle ne supporte pas, c'est cette façon qu'il a de la rabaisser, de ne jamais la féliciter quand elle accomplit quelque chose, quand elle a les meilleures notes. Non il se félicite lui-même, lui rappelle qu'elle ne serait rien sans lui. Comme ce soir : "C'est grâce à moi si ton dossier a été admis à Harvard ! Qui t'a toujours poussée à être parmi les meilleurs hein ? Moi ! Qui va te payer tes études ? Moi ! Et tu oses te montrer insolente ?". Son ton s'adoucit et il soupire : "Lexie, tu sais que je ne veux que ton bien, et pour ça, faut que tu m'écoutes. Ta mère t'a confiée à moi, et je tiens bien à ce qu'elle soit fière de toi, là où elle est.". Lexie sait surtout que c'est faux, il n'y a toujours que lui qui compte. Rien d'autre. Il est le narcisse qui se complet dans son reflet, l'Egoïsme même. Lui et son entreprise, quel mec autocentré ! S'il souhaite qu'elle soit la meilleure, qu'elle rafle les prix, c'est parce qu'il veut en tirer profit. Cela fait plusieurs fois qu'il aborde le sujet, il souhaite la marier à un homme riche, intelligent, quelqu'un capable de reprendre la firme. Lui léguer à elle ? Non, il n'en a jamais été question. Parce qu'elle ne le souhaite pas, et parce qu'il a dit qu'elle n'avait pas les épaules pour lui succéder. Peu importe, elle a au moins cette liberté là de choisir un peu son avenir professionnel. Il lui laisse presque le choix de son futur époux, il faut juste qu'il soit parmi les prétendants qu'il lui présentera, autant dire que sa liberté sur ses relations n'est qu'une vaste mascarade. Mais un jour, elle gagnera, après tout, il l'entraîne à être la meilleure, et le vaincra à son propre jeu. Elle l'espère.
- ( 07 ) "Tu crois pas que t'es un peu vieille pour monter là-dessus ?" Jamais. Jamais Lexie ne sera trop vieille pour un manège. Et puis quoi encore ? Perdre son âme d'enfant, c'est perdre l'essence même de la vie, ce qui fait qu'elle vaut la peine d'être vécue. Elle n'écoute pas et grimpe sur le petit animal en bois et commence à se balancer en riant : "Tu devrais essayer" rétorque-t-elle à son amie : "C'est aussi fun qu'une séance de karting, le danger en moins.", "j'en doute..." Un craquement sonore retentit dans le parc; alors que la petite balançoire croule, se brise sou son poids, et voilà la jeune femme au sol. De cette aventure, elle ressortira avec une longue cicatrice partant du coude droit jusqu'au milieu de l'avant bras. C'était donc, finalement, aussi dangereux que le karting...
- ( 08 ) Respire, imagine le chemin de ton souffle dans ton corps, ne la laisse pas te submerger comme à chaque fois, ne te noie pas là-dedans. Ses mains tremblent devant sa feuille d'examen le dernier avant l'obtention du bachelor degree, le dernier semestre avant l'admission en sixième année, le dernier qu'elle passe avant le début du master, et Lexie n'arrive même pas à voir le sujet. Son regard se trouble alors qu'elle peine à respirer, c'est comme essayer de remonter à la surface, lorsque les profondeurs nous enlacent. Elle ne peut pas échouer, elle ne doit pas échouer. Elle sent l'angoisse monter, entourer sa gorge de ses doigts et l'étouffer petit à petit. "Excusez-moi, est-ce-que je peux sortir deux minutes ? Je ne me sens pas bien." L'étudiante ne sait où elle a trouvé la force d'articuler ses mots, mais on lui accorde sa demande. Dans le couloir, elle s'assoie sur le sol, ferme les yeux et tente de retrouver son souffle, elle a l'impression de mourir, de ne pas arriver à récupérer la bouée de sauvetage. "Miss ? ça ne va pas ? Voulez-vous que j'appelle de l'aide ?". Elle lève les yeux, elle ne distingue pas la silhouette qui lui fait face, entend à peine sa voix douce, pourtant, elle sent son parfum, c'est ce qui la rappelle un peu à la surface, la corde qu'on lui tend. "Vous faites une crise d'angoisse, ne vous en faites pas, ça va aller. Je peux vous toucher ?" Elle acquiesce, sent des doigts longs et fins prendre sa main. "Concentrez-vous sur ce que vous ressentez d'accord ? Respirez avec moi.". Elle est là, sa bouée. Ce sauvetage sera leur première rencontre. Toutes les vacances, elle ne cessera de repenser au contact de ses doigts, à la douceur de sa voix, à la gentillesse de ses mots. Et puis à la rentrée, elle la reverra, et débutera le charme de la sirène sur la noyée, de la professeure sur l'étudiante. Envoutement dont la sirène n'a pas conscience et dont Lexie tente de se libérer car il la ronge et la consume.
- ( 09 ) Sa petite taille ? Un complexe qu'elle assume cependant, mais déteste en même temps. C'est comme un frère, ou une soeur qu'on ne supporte pas, mais qu'on aime quand même. Son mètre cinquante neuf constitue un avantage dans l'équipe de basket, puisque son poste de meneuse consiste à éviter les contres et distribuer les balles. Sa taille est un avantage dans la bataille pour la domination du panier, mais qu'est-ce qu'elle exècre devoir demander aux plus grands de lui attraper les paquets de pâtes tout en haut des rayons au supermarché !
- ( 10 ) Le septième art, véritable passion tourbillonnante qui l'entraîne dans les salles des cinémas les plus indépendants et la rend fière de sa collection inestimable, selon elle, son trésor, de films qu'elle expose dans son appartement.
- ( 11 ) L'argent, ce tartuffe qui s'immisce dans la famille, hypocrite trompeur qui vient corrompre l'âme la plus pur. L'argent, meilleur ami de son oncle, qu'elle pourrait rebaptiser Orgon tant il se fait manipuler par l'avarice. Pourtant elle devrait lui en être reconnaissante au fond, grâce à ces fonds qu'il a accumulé dans son entreprise de vente de pièces de réacteurs d'avion, elle peut suivre des études, sans avoir besoin des bourses. Elle sait bien qu'elle ne devrait pas cracher dessus, ni se montrer ingrate. Mais elle n'y peut rien. Lexie n'aime pas lui être redevable de quelque chose. Cet argent, le plus possible, elle refuse d'y toucher, parce qu'elle ne veut pas dépendre de la cupidité, ni de son oncle tyrannique.
- ( 12 ) Elle s'appelait Myriam Booth. Lexie a quatorze ans. Elle est pleine discussion avec des amis. Et pourtant, elle s'interrompt pour la voir entrer dans le réfectoire. Ses cheveux bruns, ses yeux verts, ses formes rondes et douces. Lexie ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Elle qui n'avait été attiré que par les garçons jusqu'ici, ou peut-être se voilait-elle la face. Cela a commencé lorsque Myriam est venue lui parler de son t-shirt de Sum41 en la complimentant sur ses goûts musicaux, et Lexie a rougi. Son coeur loupe un battement lorsque Myriam lui fait un signe de main et elle sourit à son tour. Mais Lexie n'ira pas au bout de ses sentiments, parce qu'elle sait que son oncle finira par l'apprendre et qu'il n'approuvera pas. Elle s'appelait Myriam Booth et fut son premier amour caché. D'autres suivront, qu'elle tuera dans l'oeuf. Jusqu'à ce qu'Elle entre dans sa vie. ( 13 ) Le souffle court, l'adrénaline lui faisant oublier la douleur dans ses jambes qui la tiraille depuis qu'elle a quitté le parking, Lexie file dans les couloirs. Elle a cinq minutes de retard, elle a déjà fait pire, mais elle sait qu'elle va se faire engueuler et cette confrontation qui l'attend ne l'enchante guère, surtout devant l'amphi bondé. Essoufflée, la jeune femme pousse la porte et s'excuse rapidement. "Vous êtes en retard Mademoiselle Frye." Elle se retourne vers l'enseignant qui la toise, blasé, ce n'est pas la première fois qu'il lui fait la remarque depuis le temps qu'elle assiste à ses cours. "Excusez-moi monsieur. Je veux bien vous promettre que ça n'arrivera plus, malheureusement, je n'aime pas mentir, et vous savez comme moi que c'est le destin qui se met en travers de mon chemin quand j'essaie de venir en classe..". Il soupire mais la laisse s'installer, tandis qu'un murmure hilare passe à travers la pièce.
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- Code:
<div class="card-user-bottin-adams "><adams / class="text-s-bebas text-upper">CHLOE MORETZ</adams /><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Lexie Frye"</span></div>
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