Invité
est en ligne
Invité
Tu marches, seule sur le campus, le soleil est enfin sorti, t’attends ça depuis quelques mois peut être, pouvoir se balader en robe sans avoir peur de tomber malade, sentir le soleil caresser ta peau. Tu souris t’es bien. Tu penses à elle, laissée dans la grande maison familiale à Eastport, tu sais qu’elle n’est pas seule mais à son âge tu sais aussi que ce n’est plus qu’une question de temps avant que la fabuleuse Jackie tire sa révérence. Plus qu’une question de temps avant que tu ne sois la dernière Kennedy de la ligne directe et ça te fais tout de même assez peur. Alors tu t’interdis d’y penser, à quoi bon mise à part avoir de la peine, tu n’y vois pas l’intérêt. Le monde autour de toi à l’air heureux alors tu chasses ces mauvaises pensées et tu décides de profiter. Tu t’arrêtes au Christina’s Ice Cream le temps de prendre une glace, une menthe aux éclats de chocolat, ton parfum préféré, tu sais bien que c’est peut-être un peu trop tôt pour manger des glace, mais t’en a rien à faire des saisons, de ce qu’il faut manger quand ? Comment ? Pourquoi ? T’aimes ça et puis c’est tout. T’as jamais compris ces gens qui s’interdisait un tel bonheur juste parce que « c’n’est pas la saison » foutaises ! Voilà ce que tu en pensais, que des foutaises ! Une fois glace en main tu souris, quel bonheur, quelle joie, t’as la sensation d’être en été et tu adores ça. Sans savoir vraiment où tu vas tes pas te ramène près du Campus, au parc Cambridge Common, tu te décides à aller sur l’herbe, tellement plus agréable que ce goudron pourri. Tu retires tes sandales que tu tiens à la main en mangeant ta glace. T’as juste l’air d’une enfant, une adorable enfant.
Tu t’emballes, tu sautilles, tu souris, tu retombes en enfance, un air de nostalgie, une petite chanson que tu fredonnes, celle que te chantait ta grand-mère quand vous alliez vous promener main dans la main dans le grand parc de la propriété familiale. Tu ne regardes même plus où tu marches et il y a des fois où ce ne serait pas négligeable, a foutu manie de ne jamais regarder où tu mets les pieds tu t’étales. Tu n’avais même pas remarqué qu’un garçon était posé sur l’herbe, tu ne l’as même pas vu, tu t’es pris les pieds dans les siens et tu t’es étalée, la tête dans le gazon, ta glace complètement fichue, tu te relèves avec un peu de mal tu t’époussette la tête. Tu saignes du genou mais rien de grave, puis tu regardes le garçon en question il n’a rien, tant mieux « je suis vraiment désolée, je ne vous avais pas vu, j’espère ne pas vous avoir fait mal en tombant sur vous. » Tu es rouge de honte, tu baisses la tête en espérant qu’il n’ait pas remarqué ta transformation express en tomate, t’as vraiment honte.
Tu t’emballes, tu sautilles, tu souris, tu retombes en enfance, un air de nostalgie, une petite chanson que tu fredonnes, celle que te chantait ta grand-mère quand vous alliez vous promener main dans la main dans le grand parc de la propriété familiale. Tu ne regardes même plus où tu marches et il y a des fois où ce ne serait pas négligeable, a foutu manie de ne jamais regarder où tu mets les pieds tu t’étales. Tu n’avais même pas remarqué qu’un garçon était posé sur l’herbe, tu ne l’as même pas vu, tu t’es pris les pieds dans les siens et tu t’es étalée, la tête dans le gazon, ta glace complètement fichue, tu te relèves avec un peu de mal tu t’époussette la tête. Tu saignes du genou mais rien de grave, puis tu regardes le garçon en question il n’a rien, tant mieux « je suis vraiment désolée, je ne vous avais pas vu, j’espère ne pas vous avoir fait mal en tombant sur vous. » Tu es rouge de honte, tu baisses la tête en espérant qu’il n’ait pas remarqué ta transformation express en tomate, t’as vraiment honte.
(Invité)