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(Flashback ♣ Kathixie) Stay to my bedside, please.

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❝Stay to my bedside, please.❞
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feat Dixie & Katherine ✖ Noir total. Néant, gouffre, noir. Je viens tout juste de me réveiller d'un long, très long sommeil. Le plafond blanc de l'hôpital se révèle devant mes yeux. J'ai peine à attendre tous les bruits qui résonnent autour de moi. En fait, c'est comme si j'étais encore dans les vapes. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression d'avoir manqué un très long moment de ma vie. Pourtant, peu à peu, alors que les secondes et les minutes passent, alors que mes yeux s'ouvrent un peu plus, je réalise que la mort s'est encore abattue sur moi. J'ai failli mourir, mais ce n'est pas moi : un pote à moi, qui fumait un joint en ma compagnie et en compagnie d'autres potes est mort, atteint par l'explosion de la bombe. Nous nous trouvions dans le parking : exactement l'endroit où nous n'aurions pas dû être à ce moment-là... Mais il est trop tard. Il est mort sous mes yeux. Et moi, je n'ai pas eu cette chance de mourir, de mourir le rejoindre et de rejoindre mon frère, mort aussi sous mes yeux. Des larmes commencent à rouler sur mes joues, alors que je me sens faible, vidée, seule. Je tourne légèrement mon visage de gauche à droite, très doucement, et aperçoit à mes côtés une jeune femme que je ne reconnais pas immédiatement. Un seul son sort de ma bouche, comme une plainte souffrante. Je suis branchée sur plusieurs machines, sur plusieurs engins qui me permettent de me guérir et de me tenir en vie, de me surveiller. J'observe la jeune femme, assise, qui a la tête tournée, les yeux à demi-clos. « Arf...
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Il y a quelques jours, c’était moi qui me trouvait à l’hôpital à essayer de me souvenir de ce qui s’est réellement passé, je n’ai juste que des bouts de fragments de souvenir, rien de plus de tout cela. J’aurai aimé être amnésique tout simplement que revoir ce camarade dont je ne connaissais même pas, mort sous mes yeux. Tout Harvard a été choqué et pour le nécessaire, les profs et le directeur ont souhaité fermé les portes pour histoire de nous laisser le temps de faire le deuil comme dirait. La bonne blague, monsieur le directeur essaie de maîtriser les dégâts et au fonds il est comme nous, il est perdu, choqué, traumatisé, triste, en colère. Oui, la colère, pourquoi sur Cambridge, il y a eu ce maudit attentat, pourquoi ?! Je me souvins d’avoir été prendre l’air avant de retourner sur mon article, j’avais pu parler à une fille de la maison que moi, Dixie. Jusque-là on ne se doutait de rien ni de l’atmosphère devant mauvais signe, j’avais appris certaines choses sur elle tout comme elle sur moi. Après cela, je m’étais rendue dans la salle de journalisme pour retourner sur mon boulot, mais à peine cinq minutes de cela, un vacarme s’est retenti et je suis sortie voir ce qui se passait. En allant dehors, un camarade s’est effondré juste sous mes yeux, je m’étais abaissée pour voir si il vivait encore et malheureusement non… Après cela, j’ai marché comme un robot essayant de me dire que tout ceci était un cauchemar et en fait, c’était bien et bel la réalité. Juste avant d’être assommée, j’avais vu le corps de la fille, Dixie celle que j’ai appris à connaître par terre, j’avais couru jusqu’à elle, mais je fus assommée puis le trou noir… Réveillée trois jours plus tard, les médecins m’avaient expliqués ainsi qu’à mes parents que j’ai été victime d’un traumatisme crânien ce qui expliquerait mon amnésie de ne pas me rappeler tous les détails comme je l’aurai voulu. Essayant de me reposer de mon séjour, j’en profitai pour me renseigner auprès de l’accueil pour savoir si Dixie était dans les parages et encore en vie, une infirmière m’indiqua sa chambre dont je m’y rendis le plus vite que je pouvais. Une fois entrée, Dixie était encore là dans le coma, je m’assis sur la chaise d’à côté tout en prenant sa main. Elle était branchée à des machines qui la tenait en vie, elle dormait, mais sans vraiment dormir et le plus drôle dans cette histoire c’est que je culpabilise de ne pas être resté dehors avec elle. Elle n’aurait pas dû endurer cela ni personne d’ailleurs. La mort aurait été plus facile, mais la vie en vaut la peine d’être vécue non ? Même si pour ce coup-là elle a été une belle garce de nous affliger cela, on ne méritait pas cela, Harvard ne le méritait pas. J’avais pu entendre que beaucoup étaient blessés et d’autres morts… Soudain, je fus alerté par un bruit comme une plainte ou un gémissement douloureux, je regardai Dixie, elle se réveillait, mon cœur en fit un bond joyeux de la savoir vivante et enfin réveillée. Je me levai de ma chaise et appuya sur le bouton pour appeler l’infirmière qui n’avait pas hésité à se ramener, tout en continuant à garder ma main dans celle de Dixie, je lui chuchotai : « Ma belle ne t’inquiète pas, tu es à l’hôpital, je suis là à tes côtés. »
Fiche by Lavender J. Trevena Crédits gif : TUMBLR



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feat Dixie & Katherine ✖ Peu à peu, tous mes souvenirs me revenaient en tête. Les plus lointains, comme les plus proches. Mon frère et sa mort traumatisante juste sous mes yeux, alors que je le voyais traverser la rue, et que je voyais du coin de l'oeil une voiture arriver à toute vitesse... Cette putain de voiture n'a même pas pris la peine de s'arrêter pour vérifier les dégâts mortels qu'il avait causé à mon frère... Mon grand frère... Mort. J'aurais dû l'arrêter, l'empêcher de traverser la rue... Soudainement, ces souvenirs furent remplacés par des plus rapprochés, comme l'explosion qui avait eu lieu...quand déjà? Je perdais vraiment la notion du temps. Les gens autour de moi allaient et venaient, je commençais réellement à paniquer. Le plafond d'un blanc parfait me calmait. Je me voyais encore m'effondrer au sol sur le parking, juste devant mon ami en sang, qui me regardait de ses yeux tristes et douloureux. Je savais déjà à ce moment là que la mort était venue le chercher directement. Plus aucun song n'était provenu à mes oreilles à ce moment là. J'avais regardé autour de moi, voyant Katherine, cette Mather dont j'avais fait connaissance plus tôt au cours de cette soirée abominable. Puis après, plus rien. Le noir total, complet. Et là, la lumière revenait à moi, les sons aussi. Je retrouvais ces sens que j'aurais pu complètement perdre. Et si j'avais été paralysée? Et si j'avais perdu laa vue, l'ouïe, l'odorat, mes jambes? Et si j'étais morte? Je recommençais à paniquer. Des gémissements de douleurs s'échappaient de ma bouche. Puis, j'entendis une voix féminine, lorsque j'avais tourné le regard vers la jeune femme à côté de moi : Katherine, la Mather. Elle souriait joyeusement, les yeux fatigués. « Ma belle ne t’inquiète pas, tu es à l’hôpital, je suis là à tes côtés. » Une infirmière arriva peu de temps après, me faisant boire un petit truc rouge, probablement un médicament quelconque, et m'administrant une piqûre, de la morphine sans doute. Je grimaçai. Enfin, ce n'était pas si pire, la piqûre, comparé à la douleur qui m'irradiait le corps entier. Je murmurai entre mes lèvres, toujours en gémissements douloureux, en plaintes presque : « Katherine...? Qu'est-ce que... Tu es là depuis longtemps...? Je suis là depuis longtemps? Aïe! »
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« Katherine...? Qu'est-ce que... Tu es là depuis longtemps...? Je suis là depuis longtemps? Aïe! » Je voyais Dixie essayait de reprendre son esprit avec du mal, l’infirmière venait de lui faire une piqûre de morphine pour essayer d’apaiser la douleur, bien que Dixie me semblait encore souffrir. Les médecins m’ont dit que généralement les personnes se réveillant d’un coma perçoivent des douleurs un peu partout. Mais honnêtement, je n’avais pas vraiment écouté ce qu’il disait, ma principale inquiétude était pour mon amie. Restant à ses côtés, je répondis à sa question : « Je suis là depuis environ une heure,…Dixie, tu étais dans le coma depuis plus de trois semaines enfin je sais plus exactement, moi non plus je ne me souviens pas de grand-chose… » Mes parents n’étaient pas au courant que j’avais quitté ma chambre d’hôpital, cela ne les regarderaient même pas de savoir pourquoi. Je sais bien que je suis leur fille unique, mais pour tout vous dire rester allonger dans un lit où vous ne pensez qu’aux évènements récents ce n’est vraiment pas reposant. Les médecins aussi insistaient pour que je me repose, mais je refusais, je tenais à rester aux côtés de Dixie, même si je sentais que mon léger étourdissement et mes migraines recommençaient, je résisterai pour soutenir mon amie.
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feat Dixie & Katherine ✖ J’avais la mauvaise impression d’être en train de devenir folle. Toutes les idées se bousculaient dans ma tête. Pourquoi? Comment? Qui? C’était tellement difficile pour moi de retrouver toute ma tête. Je ne savais même pas qui était blessé ou non, qui était mort… Y avait-il des morts? Pourquoi cette mort me suivait partout où j’allais, ein? Je voulais vraiment m’enfuir… Très loin. Très, très loin. « Je suis là depuis environ une heure,…Dixie, tu étais dans le coma depuis plus de trois semaines enfin je sais plus exactement, moi non plus je ne me souviens pas de grand-chose… » Trois semaines? Était-elle vraiment sérieuse? J’étais inconsciente, en train de me débattre pour rester en vie depuis trois semaines? Et je n’étais toujours pas complètement guérie?! Je tentai de me rajuster dans mon lit inconfortable d’hopital, ce qui m’arracha une plainte de douleur. Je grimaçai. « La médecine ne sait rien faire ou quoi? Trois semaines et aucune amélioration? Sérieusement, on s’moque de ma gueule, là…!» Je repris ma respiration avec difficulté. Visiblement, je ne pouvais même plus parler longtemps, ou je ferais une crise d’asthme, ou pire encore : une crise cardiaque. Non mais quoi… Je regardai Katherine dans les yeux en prenant une grande respiration : « Désolée… Il t’est arrivé quoi, Kath? Tu as l’air épuisée… Je tendis la main vers elle, posée sur mon lit, en souriant faiblement.
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