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Les originesancêtres lointains surement faits de haches tranchantes et de boucliers effroyables. longues lignées de guerriers prétendants au valhalla. mélanges d'européens en pays conquis s'abreuvant au sang suédois, souches germaniques et sèves norvégiennes. (origines suédoises, allemandes et norvégiennes)
feat. GARRETT HEDLUND
02 AVRIL 1989, à Boston.
AMÉRICAIN
célibataire convaincu et convaincant, hétéro. indicible admirateur des filles d'Eve. les femmes, le charme et les cambrures qui appellent au rêve.
journaliste/reporter de guerre. un brin trop curieux. le verbe trop dangereux. l'oeil aux aguets. la fierté de dénoncer. ta came c'est l'écrit, l'information sans le déni. incorrigible questionneur, tu pourrais t'cramer en dénonciateur. journaliste de terrain, prêt à tout pour les gros titres du lendemain.
modeste, sans grande fortune, tu joins les deux bouts facilement. la plume poignante sait calmer les rentes.
Le caractère
(moqueur) t’as toujours eu la critique facile. l’acidité au bord des lèvres, donnant trop de place à cette arrogance qui saigne par tous les pores. si ton entourage s’y est fait, il n’est pas rare de soulever quelques réactions chez certaines personnes que tu rencontres. (vagabond) l’envie de voir de l’inconnu. partout. Tout le temps. ce sentiment qui fait éclater chaque bulle au son du mot ‘liberté’. tu l’as comblé pour voir du pays et en brisant les routines de ce cœur qui n’aspire qu’à fuguer. (bourreau de travail) la nuance réside seulement dans ce que toi tu t’imposes. Et ceux depuis toujours. t’es objectifs, ta vision des choses. ambitieux certes, mais seulement dans le but de défendre le monde. tu peux parfois rester des heures devant un page word tant que tu n’arrives pas être satisfait. (généreux) des années d’humanitaires qui t’ont forgé il est vrai. mais des fois ça va bien plus loin. tu n’comprends pas cette richesse maladive qui rend les gens dépensiers. l’attachement au matériel, tu ne l'envisages pas et c’est souvent bien pour ça que tu peux pas te fondre dans la masse d’cette société d’assistés. (sociable) T’as une bonne gueule, mec. le sourire facile, la bravade qui fleurit, toujours partant pour éloigner l’ennui. jouant des coudes, la banane aux lèvres et la blague comme seule ritournelle. toujours pleins d’amitiés, d’amours effrénés, une jeunesse façonnée par des êtres choyés. alors la fête créée ta parade, les néons n’éclairent que l’essentiel et les vraies peurs se déguisent de plus belle. tu t’rassures vers les autres, histoire d’faire battre tes (curieux) avide de tout. t’aimes l’aventure autant que les émotions qu’elle te procure mais le besoin de savoir rattrape tout autour de toi. cette soif de connaissance qui te nargue chaque jour un peu plus. (égoïste/égocentrisme) l’ambivalence du philanthrope revendiqué plus haut. ouai… parce que t’as pas l’temps pour les pleurnicheries abusives des autres. tu sais c’que tu vaux. tu connais tes défauts aussi bien que tes qualités, et t’as pas l’intention de changer juste parce qu’on aime pas ce que tu vends.
Les anecdotes
- ( UNE )la seule est unique gifle que tu as reçue de ta mère. Celles de ton père tu ne les comptes plus. Mais la claque de la génitrice tu l’as bien trop suscité pour qu’elle ne vienne pas faire rougir ta belle pommette saillante. T’étais déjà grand, plus vraiment un ado mais carrément un homme. Pourtant encore très con avec tes idées de jeunes premier. C’était une broutille, juste un débat sur ton essai de fumer un joint. Ta mère t’a chopé, t’as essayé de lui tenir tête du haut de ton mètre quatre-vingt-dix mais son revers n’en a eu que faire des quelques têtes que tu lui dépassais déjà.
- ( DEUX ) comme le nombre de petites copines que tu as présenté officiellement à tes parents. pourtant t’accumules pas les nanas comme si tu voulais battre un record, mais tu résistes difficilement à des yeux de biches, Caleb. Ca n’a jamais été ton truc les histoires longues durées. comme si t’étais pas fait pour ça à la base. comme si y’avait plusieurs moules, et bien toi t’étais fait dans celui qui n’savait pas comprendre les femmes et leurs besoins existentielles. ou tout simplement tu réfutais quelque chose. la peur de trop être fragilisé ? ou simplement parce que tu cherches celle qui ne vient jamais ?
- ( 03 ) le nombre de douches en moyenne par jour. Le matin. Après un p’tit footing. Et avant de se coucher pour te rafraichir (t’as l’sang un peu trop chaud). Un peu maniaque sur les bords et bien moins écolo pour le coup. T’as pas peur du sang, mais t’as horreur des taches. ça t’rappelle un peu trop cette mascarade de psychanalyse pour traumat militaire qu’on t’a fait subir à chaque fois que tu rentres d’une zone de guerre. « que voyez vous ici ? ». « un papillon ».
- ( 4 )mai 2012, jane morrison hamilton décède, laissant derrière elle un mari en fin de carrière et trois grands gamins qu’on bouscule. fort. les repères qui s’ébranlent, la voix douce qui s’essouffle. c’est apprendre à vivre sans ton premier souffle. à sa mort, tu changes le nom de ton père pour le sien. y soulignant que celui-ci est plus favorable pour ta vie professionnelle. pour ne pas avouer qu’en vrai c’est un hommage dont tu veux rafistoler les ailes.
- ( CINQ ) comme le chiffre qui symbolisait autrefois cette famille parfaite. si au départ, tu es fils unique, Sierra et Maya viennent faire fleurir ton rôle d’aîné avec ferveur. tu n’as jamais aimé être seul. enfant bien heureux de voir débarquer tes alliées quelques années après. la cadette, fougue de cette jeunesse imprégnée que tu devras protéger. et puis, l’inattendue pour ce grand gosse qui rêvait d’immense fratrie. oui bien plus tard, arrivée sur un plateau dorée, Sierra. le caractère de feu semblable à une Hamilton que le sang inconnu ne ternira en aucun cas. devenue bien vite ta meilleure associée dans c’tableau idéal que t’avait promis papa.
- ( sixième )interventions chirurgicales sur ta carcasse mon gars. jusqu’à maintenant tu t’en sortais plutôt bien. sauf que les précédentes opérations s’accumulent sur ce genou touché à nouveau. tu viens de rentrer d’Afrique Centrale. et c’est pas beau à voir. résultats, béquille en sortant de l’aéroport, réduit à devoir te taper la résidence forcée sur l’sol américain. enfin chez toi, et pourtant si loin d’ta foi.
- ( SEPT ) années que tu as passé loin de Boston, ponctuant des prompts retours par intermittence. à voyager. à explorer. à écrire pour de grands périodiques. à côtoyer des populations ravies de vous accueillir, de vous offrir l’eau et le pain en échange d’un peu d’aides manuelles. à juste coucher sur un papier des décisions militaires infâmes qui détruisent les sourires de l’innocence. le mal jusque dans sa plus belle délivrance. mais lorsque tu reviens au port, c’est comme une drogue que seule la mort rappelle dès l’aurore.
- ( 8h )c’est l’heure la plus tardive à laquelle tu puisses te lever. T’as jamais été un gros dormeur. C’est ton truc d’être sur le pied de guerre aux aurores, avant tout le monde. Avant le marchand de beignets ou le mec qui va ramasser les détritus sur le trottoir. T’enfiles ta paire de baskets et tu pars courir pendant une demie-heure comme si on t’foutait continuellement le diable aux trousses.
- ( 9 )Clayton Street. la belle maison, le porche et la palissade blanche. ton enfance a l’odeur du popcorn et du jasmin. l’image enfantine d’un jeu de billes. un sourire malin. une main rassurante. un genou ensanglanté et une cabane dans l’arbre qui t’a fait sué. putain que c’était bon. l’innocence sans conséquence. fils prodigue, longtemps attendu de parents qui n’y croyaient plus. la belle vie. une soeur qui enfin est arrivée pour compléter. l’amour inconditionnel, rien ne peut trahir autant de souvenirs quand ils ont été choyés pour y inscrire l’avenir.
- ( 10 ) le numéro fétiche d’un joueur ayant fait rêver un gamin qui adorait déjà le basketball. Vieux joueur adulé, ce Walt Frazier. Certes, t’es né à Boston, mais ton cœur appartient forcément au Knicks depuis que t’a adoubé ce joueur légendaire, toi le petit gars pas très haut à cet âge-là qui rêvait déjà de dunker.
- ( 11 ).11.2015. vingt-quatre heures qui enflamment le chrono avant d'l'éteindre. si tu feins aujourd'hui d'être passé à autre chose, tu les collectionnes ces fantômes, la concurrence rude de tes décalcomanies enfantines aux joueurs attitrés. vieux albums insouciants ternis par ce jour où la douleur s'est conjugué sur ta peau pour la connaitre par coeur. tu revois encore les visages de sangs. tu les entends encore les bombes qui taisent le silence. tu n'oublies pas vraiment cette soirée que tu voulais héroïque mais qui n'est venue que confirmer ton utopie extatique. fini les rêves du petit, les champs de la douleur au prix de tes articles de malheurs. ces clés que tu n'aurais pas du laissé à Gale parce que l'alcool est le premier traitre. ces vies qui t'appelaient sans que tu ne puisses accorder plus qu'un brin de plume dans un cahier. l'insouciance avortée de ces les démons du désert qui t'avaient enfin rattrapé. trou noir et lumière aveuglante. crissements de pneus, derniers souffles poussiéreux. le gout métallique sur la bouche qui compriment tes mots si souvent excédés, te voilà sans voix au milieu de l'asphalte calcinée. payant ce prix où l'autre dimension t'appelle, cette nuit qui te fait démon apeuré, mais aussi sauveur d'une nouvelle âme morcelée.
- ( 12 ) minutes. les plus longues d’une vie. dernières pulsations que l'aiguille du temps a choisi d'étrangler. oui, le voilà encore ce chrono qui dégringole attendant patiemment ces flammes qui t’enrôlent. léchant le corps inerte, où la voix acerbe était le seul intermède. tes deux amis endormis totalement pour les années à venir, le silence mortuaire que l’habitacle te pousse à t’extraire. vive volonté du survivant qui souhaite se pincer pour retrouver un semblant d’réalité. loin du cauchemar qui est venu te pourchasser. tu n’veux pas comprendre. sonné et à dix mille lieux où tu voudrais être alors que ton jeans puent l’essens et le sang. putain. qu’est-ce qui s’est passé ? mais tu n’veux pas savoir, car ce n’est pas la réalité. pourtant tu l’entends ce gémissement. entre les pots qui explosent et les cheminées de feu qui s’arrosent. ça et là. autour de vos corps carabinés. tu n’es pas seul dans c’dédale. comment est-ce possible ? pire que ces champs d’bataille près de Damas, le spectacle des ferrailles entrechoqués crève ton battant sclérosé. tu bouges, ce pantin effroyable dans la nuit. ta voix s’anime lorsque tes pupilles s’entrechoquent aux billes noires que la mort a édenté. jeune et captive, sous les desseins de la mort qui vient d’prendre son coeur en dérive. putain. bientôt l’aide arrivée, mais pour le moment seule ta voix tente d’affronter son cauchemar éveillé. Tina. seule son prénom qu’elle laisse échapper, seule vivifiance qui la fait souffler. seule vérité que tu vis dans cette réalité emplie de faussetés.
- ( TREIZE )cette tension bien trop haute qui frappe chez toi. T’as toujours été un petit sanguin même si avec le temps t’apprend à mesurer les mots et les gestes, les rechutes font que t'es ce mec qui ne vit que l'instant présent. sans toutefois devancer ces foutues années.
- ( 14ème )connerie, excuse ou tromperie que tu vas devoir broder pour éviter ces rendez-vous offerts amoureusement par ton gouvernement chéri. la cervelle atrophiée par les dégâts de la milice engagée, tu t’considères comme un mec qui va bien. très bien même. il le faut. psy, médecin et autres connards qui semblent tout savoir sur un enfer lu dans les livres de la bien-pensence. t’es pas un soldat, t’emmerdes ces malins qui croient que t’es chargé d’séquelles depuis que t’as humé le macabre du terrain. persuadé que le temps apaise les contusions, tu n’avoues pas les plaies encore rougeoyantes. le feu danse silencieusement, attendant sa plus belle cadence.
- Code:
<div class="card-user-bottin-fire"><fire class="text-s-bebas text-upper">GARRETT HEDLUND</fire><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Caleb Morrison"</span></div>
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