Les originesorigines roumaines du côté maternel et anglaises du côté paternel. si Milo portait, de base, le nom de famille du père, Brown, les choses ont très largement changé depuis et c'est désormais le nom Musat qu'il arbore, embrassant pleinement les origines de la mère.
feat. sebastian stan
un quatre janvier, à liverpool. (35 ans)
british boy
bisexuel, célibataire
avocat, défenseur du diable
assez confortable financièrement
Le caractère
observateur, perspicace, ambitieux, audacieux, à l'écoute, indépendant, déterminé, entreprenant, curieux, ouvert d'esprit ; charmeur, autoritaire, versatile, secret, manipulateur, cynique, joueur, compétitif, orgueilleux, rancunier, obstiné, mystérieux, possessif, parfois impulsif.
Les anecdotes
- (tw: mention d'un serial killer - meurtres, kidnapping)
damn, it's brutal out here — Une enfance des plus banales, aux côtés de son petit frère et de parents aimants. Naissance à Liverpool, et nationalité britannique. Le père qui vivait déjà en Angleterre avait rencontré celle qui deviendrait sa future femme et le suivrait, quittant sa Roumanie natale par amour. C'est de cette union qu'était né Milo, aîné de la famille. Proche de sa mère, moins du paternel. Il lui arrivait de ne pas le voir quelques jours, sans jamais trop comprendre pourquoi. Le travail, disait-il. Il n'y avait pas plus de questions que ça à se poser pour un gamin de son âge, qui buvait les paroles de ceux qui l'avaient mis au monde.
Un début d'adolescence heureuse et banale, pour celui qui était bon élève, sportif et beau garçon. Les filles qui couraient à ses pieds, et lui qui avait parfois le regard tourné vers les garçons. Et dans une ville proche de Liverpool, des événements de plus en plus effroyables prenaient place, de quoi terrifier les habitants et les parents qui préféraient garder leurs enfants chez eux, le soir. Des disparitions, se soldant par des corps retrouvés et une véritable chasse à l'homme engagée dans les alentours. Un mode opératoire qui se faisait identique à chaque fois. Il s'agissait d'un serial killer, c'était certain. Et si l'on disait qu'il visait particulièrement les jeunes femmes, la mère roumaine n'était jamais trop prudente. Et alors que Milo avait quinze ans, son monde s'effondre. Les sirènes se font entendre dans son quartier, jusqu'à s'arrêter devant chez lui. Comme une armée de policiers qui avaient envahi son domicile, et capturé violemment le père. Une vision qui traumatisait encore le britannique à ce jour, croyant alors à une conspiration. Jusqu'à ce que l'un des officiers annonce les raisons de son arrestation, alors qu'il lui passait les menottes. Kidnapping, agressions sexuelles, meurtres.. Et c'est comme si le sol s'était dérobé sous ses pieds.
C'était lui, le fameux serial killer qui terrorisait les habitants depuis des mois. Son propre père. Tout avait été prouvé. Ce dernier avait été écroué, et Milo lui, complètement refermé. Alors que son frère avait souhaité comprendre, c'était tout le contraire de l'aîné qui avait complètement rejeté la situation à sa manière, ne devenant qu'une boule de colère. Contre ces actes abominables commis, contre la famille qu'il avait brisé. Et contre lui-même, pour n'avoir jamais rien vu. Pour avoir cru que ses disparitions étaient dûes à son travail, alors que la vérité s'était révélée bien plus sombre.
Le nom Brown était devenu connu dans la ville, pour la pire des raisons. Des semaines plus tard, Milo avait posé un pied à l'école. Il n'avait reçu que des regards apeurés ou fuyants, et des insultes pour les plus courageux. La mère, dont le quotidien était aussi devenu un enfer, avait conclu qu'il n'y avait aucun moyen de rester dans cette ville où ils étaient craints et fuits, comme s'ils avaient été complices. Une seule conclusion avait été faite pour cette famille maintenant composée de trois, qui n'avait pas d'autre choix que fuir à leur tour, dans le but de se reconstruire et pour la mère de protéger ses enfants.
just hold on — Milo Brown n'était plus. C'était le nom de la mère qui figurait maintenant sur ses papiers d'identité officiels, alors que les derniers détails avaient été réglés. Valises déposées à New-York, aux Etats-Unis, opportunité de changer de vie et se perdre au beau milieu d'une grande population où la mère avait pu obtenir une mutation. Un changement nécessaire, presque vital pour les trois qui se voyaient à nouveau respirer. Ici, il n'y avait pas de regards insistants, ni d'insultes lancées. Ils étaient bien loin de leur Liverpool, là où le nom Brown n'avait aucune mauvaise association et où la mère avait pu retrouver un semblant de vie. Si les premiers mois avaient été difficiles, Mlo avait enfin pu trouver sa place. C'était néanmoins un adolescent plus renfermé et discret qui traversait les couloirs de l'école, comme terrifié d'attirer l'attention et qu'on puisse voir à travers ses yeux qu'il était le fils d'un meurtrier. C'était néanmoins aux études qu'il s'accrochait, développant un certain intérêt pour le droit. Défendre les victimes et punir les pourritures qui se promenaient bien trop librement dans les villes, voilà ce par quoi il était devenu obsédé. Chose provoquée après l'arrestation de son père, même s'il ne souhaitait pas se l'avouer. Et il se raccrochait à sa mère, surtout. Comme un besoin vital de la protéger, car si elle était forte, il voyait qu'elle souffrait. Milo faisait la fierté de celle-ci, alors qu'il entrait dans l'une des meilleures universités du pays, Columbia. Une bourse largement méritée après ses résultats, et un travail étudiant pour pouvoir payer une autre partie des frais de scolarité. C'était un Milo plus dur, au cercle d'amis limité qui évoluait à travers les années. Puis il avait croisé le chemin de cette fille, durant sa dernière année. Aussi étudiante, qui avait voulu percer le mystère du britannique qu'on voyait souvent seul, plongé dans ses livres. Et lui s'était laissé atteindre. De beaux mois passés ensemble, et il s'était adouci. Pire même, il avait ouvert son cœur et lui avait parlé de son passé. Dès lors, son regard avait changé. Elle avait fui, à l'image de ses amis d'autrefois, lui laissant un goût amer, lorsqu'il s'était rendu compte qu'il avait été trahi. La nouvelle avait fait le tour de l'université rapidement, et il l'avait compris dès qu'il avait posé les pieds en cours, quelques jours plus tard. Milo Brown. Nom complet qu'il n'avait pas entendu depuis des années, et une simple appellation qui lui avait glacé le sang. Dans son malheur, il y trouvait un côté positif tout coïncidait avec la fin de ses études. Il avait maintenant vingt-cinq ans, et devenait officiellement avocat.
revenge life — Boston, 2014. La bonne proposition qui s'était faite, présentée sur son chemin comme le saint graal. Un cabinet qui cherchait à embaucher, ce qu'il avait entendu de l'un de ses professeurs. Et une belle recommandation de ce dernier, qui avait pesé dans la balance. Visa de travail obtenu, et début d'une nouvelle vie. Bien rapidement, il avait su faire ses preuves avec une approche agressive au tribunal, de quoi se montrer prometteur. C'était sa vocation, il en était certain. Assez travaillé ces dernières années pour rembourser son prêt étudiant et emménager dans une belle garçonnière, qu'il avait désormais pour but de pouvoir s'acheter. Un équilibre trouvé. Tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce que le nom Brown ne vienne le hanter à nouveau. L'état de santé du père se détériorait, l'on disait. Il était finalement décédé d'une crise cardiaque l'année passée en prison. Nouvelle des plus terribles, qui avait sonné aux yeux du brun comme une vraie délivrance. Le détachement final du paternel, un avocat plongé dans son travail et qui franchit la ligne sans s'en rendre même compte. La naïveté des premières années en tant que junior, puis séduit par les promesses reluisantes, les grands noms auxquels il était associé comme leur défenseur. Des clients dépravés, contraste indécent avec les personnes honnêtes qu'il protégeait avec la plus grande envie au monde de faire le bien. Puis, la défectuosité de la société qui avait fini par pénétrer son âme jusqu'à y laisser sa noirceur. Devenu le prototype de l'avocat qu'il méprisait.
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<div class="card-user-bottin-darkrises"><darkrises class="text-s-bebas text-upper">SEBASTIAN STAN</darkrises><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Milo Musat"</span></div>
(Milo Musat)