(jodix) you're voice is my favorite sound.

décommander un date pour elle ? c'est évident que tu le fais sans un seul regret. jodie. toute personne te connaissant sait à quel point cette meuf c'est ta kryptonite. celle qui fait vibrer ton coeur depuis des mois. bien que l'amour au sens propre du terme ne soit pas réciproque, tu sais que tu as une certaine importance pour elle aussi. l'aimer te fais autant de bien que d'mal et forcement, c'est pas tous les jours facile. depuis son agression, t'es inquiète. t'as juste envie d'la câliner h24, d'être avec elle, sans cesse. de lui montrer que tu peux être aussi protectrice que pourrait le faire n'importe quel mec. mais, t'es pas dans sa tête, encore moins son coeur. c'est comme ça, ça s'commande pas l'amour. toi t'aimerais parfois ne plus l'aimer autant. aimer quelqu'un d'autre. tu souffrirais beaucoup moins. tu pourrais prendre tes distances, mais t'en as aucune envie. elle t'offre son amitié, pourquoi refuser ? la masochiste en toi veut rester auprès d'elle. accourir quand elle le demande. être à ses petits soins. ya pas que les mecs qui sont des canards hein. tu rentres de ton week end avec zane, passes prendre des affaires à l'appart et te rends chez elle. là tu resteras quelques jours. deux, trois qu'elle t'a dit. tu resteras autant de temps qu'elle voudra.

t'es assise sur son canapé, le smile braqué aux lèvres, parce que t'es toujours heureuse en sa présence. jambes croisées en tailleur, attendant qu'elle te donnes ton plat de pâtes. rien que l'odeur qui parvient à tes narines te fais limite baver d'envie  ― tu me les a cuisiné à quoi ? hausses les sourcils en regardant jodie arriver avec les pâtes.

T’étais totalement perturbé par la situation, tu dormais très mal, tu ne savais plus où te mettre exactement. A chaque moment, tu avais l’impression que quelqu’un pouvait rentrer chez toi et ça te faisait littéralement flipper. T’étais pas comme ça d’ordinaire, t’étais plutôt chill comme meuf. T’étais indépendante et forte, pourtant tu crevais de trouille à l’heure actuelle. Tu ne te reconnaissais pas, et tu espérais que la présence d’Alix allait t’aider à être toi-même. T’as préparé un plat de pate carbonara façon italienne. Tu espérais qu’elle allait apprécier ta cuisine, ce n’est pas souvent que tu cuisines pour quelqu’un. Quand elle pointa le bout de son nez, ça te fit un bien fou et tu te sentis en sécurité. Tu lui offris ton plus beau sourire mais si ton visage était gâché par la couleur noire sur ta pommette à cause du coup que tu as reçu – ce qui t’a sonné sur le coup mais pas de traumatisme crânien. « carbonara, j’espère que tu manges du cochon » elle te l’aurait dit si ce n’est pas le cas nan ? tu lui tendis l’assiette avant de t’installer à ses côtés, commençant à manger. « je t’ai pas dérangé, tu étais parti en weekend c’est ça ? » demandas-tu en arquant un sourcil. elle a dit le nom d’un gars mais t’arrives pas à t’en souvenir sur le coup..

elle ramène le plat de pâtes et t'arques un sourcil quand elle le pose devant toi, te demandes si tu mangeais du porc. mais wsh, elle sait pas ce que tu manges ? c'est pas comme ci vous n'aviez pas été en couple à moment donné. t'hausses les épaules au pouffant légèrement de rire ― bah ouais ? tu le sais pas depuis le temps ? mais allez, tu lui en tient pas rigueur. tu t'installes correctement, puis commences à manger les pâtes. un vrai régal c'plat. mais t'en doutais pas. ― ch'étais ajec chane.. que tu dis la bouche pleine. mais tu captes qu'elle comprend pas trop. en même temps, personne serait capable de t'avoir comprise. t'avales le restant de ta bouchée, puis répète ― j'étais avec zane. mais t'inquiètes, tu m'déranges jamais. que tu lui dis petit sourire tendre aux lèvres. ― de toute manière j'allais rentrer à l'appart', donc au final, j'étais dispo. toujours dispo pour elle dans tous les cas. t'aurais été capable d'écourter ton week end pour elle.

Tu soupires doucement, déposant tes fesses sur le canapé alors que tu avais ton assiette en main. T’osais même pas la regardé à cause du bleu que tu avais à l’œil, t’avais bizarrement honte alors que tu n’as rien fait. « on ne sait jamais si tu changes d’avis d’un coup » dis-tu d’un sourire au coin, tu te voulais drôle sur le coup. Bien sûr, tu savais qu’elle en mangeait mais c’est sorti tout seul. T’es pas apte à pleinement réfléchir. Tu mélangeas un peu tes pates, t’avais pas très faim mais tu savais que tu devais manger. Tu approuves de la tête, mettant une fourchette dans ta bouche. T’avais pas totalement capté ce qu’elle voulait dire mais un sourire s’était dessiné sur tes lèvres. Alix a toujours su te mettre bien, ta vie serait bien différente sans elle. « ah ouais ? je m’en veux un peu quand même » dis-tu en grimaçant. « c’est quoi ta relation avec lui ? je n’ai pas le souvenir que tu m’en ai parlé… après j’ai le cerveau un peu retourné » les médecins t’ont dit que c’était normal, t’as pris un sacré coup en plein face après tout. « si tu reveux du parmesan tu me dis, j’en ai » que t’as ramené la dernière fois que tu as été en Italie.

hormis le fait que tu éprouves toujours quelque chose pour elle, jodie était aussi une compagnie plus qu'apréagle, même en tant que pote. tes frères comprenaient pas pourquoi tu t'obstinais à rester auprès d'elle alors que ça te faisais souffrir et pourtant, elle était de bien meilleure compagnie que n'importe qui sur cette terre pour toi. alors oui tu souffres, mais tu t'y feras. un jour, tu passeras à autre chose et elle ne sera responsable que de bons moments passés avec elle. quand elle te demandes ce qu'étais zane pour toi, t'arques un sourcil ― un de mes meilleurs potes. je pensais t'en avoir déjà parlé. mais peut-être que non au final. que tu dis en venant prendre une bouchée de tes pâtes;  et, la bouche pleine, tu ne peux pas t'empêcher de sortir un long 'mmmh chro bonnes'. puis tu lèves ton pouce en l'air pour lui montrer à quel point tu les kiffent. et une fois ta bouchée avalée, tu te laisses tomber contre le dossier du canapé en soupirant dès que ton regard se pose sur son bleu ― j'suis tellement désolée pour ça... bon c'est pas de ta faute évidemment, mais ça te fais un mal de chien d'la voir comme ça.

Jouant avec une pate que tu avais dans ton assiette, tu écoutas Alix parlé de ce fameux Zane. « je ne crois pas que tu m’en aies parlé mais je peux avoir oublié. J’ai l’impression d’oublié tout en ce moment » le médecin a dit que c’était le contre coup du coup que tu as reçu. Tu te demandais encore comment tu as fait pour ne rien avoir de casser à cet endroit. Un sourire se dessina sur tes lèvres quand elle te fit comprendre que tu as bien cuisiner un plat traditionnel de chez toi. « j’en ai encore si jamais t’en reveux » parce que tu en faisais toujours trop. Tu soupires à ton tour, laissant ton dos se reposer contre le dossier du canapé également. « tu n’y es pour rien, j’ai été au mauvais endroit, au mauvais moment » et tu t’es débattu, heureusement d’ailleurs. Tu serais sûrement pas là si ça n’avait pas été le cas. « je n’ai rien de cassé mais je me demande si c’est vraiment le cas. Ce bleu est ignoble » et il te faisait un mal de chien en plus de ça.