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Les originesaméricaine dans sa banalité, l’australie chaude et humide. suintante d’apocalypse.
feat. TAMIKA FAWCETT
née sous une lune à demie. étoiles vagabondes ont fuis ce 19 juin 1999. à New York.
américaine pure souche.
dépendante de sa liberté, ravage dans le myocarde. a éteint toutes ses fonctionnalités. radioactive, intoxique au premier touché. elle est amoureuse de tout ces corps sculptés. volages. ceux qui brisent plus fort encore.
entame la 6ème année de chirurgie générale. doigts minutieux, obsession malsaine pour rafistoler le cassé.
bourgeoise maniérée. couronnée dès son plus jeune âge. tout est factice, rien de bien vrai.
Le caractère
princesse est sauvage, secouée par un stress post traumatique qu’elle renie. froideur incontestable, kamila c’est ce flocon de neige impénétrable. bloquée dans un tombeau qu’elle s’est elle-même créée. kamila, on lui a jamais appris à vivre, enfermée toute une chienne de vie. pourtant, les espoirs l’a supplie de renaître, veulent déchirer la carapace mais kamila elle les rends tous muets. bannis de son existence. ne laissant qu’une carcasse lourde à porter. le charisme d’un croissant de lune, lumière enveloppée dans l’obscurité. kamila c’est l’sarcasme ambulant, c’est la gueule trop grande ouverte, c’est les coups bas. kamila. piège vivant, créature reptilienne. langue aiguisée, charme balafrée. kamila c’est l’enfer qui danse, les démons qui s’déhanchent, c’est le feu hargneux qui t’consume et qui t’ronge. tina c’est l’mensonges et les rêves, c’est l’agonie et les chaînes. c’est l’poison dans les veines. c’est l’autodestruction, c’est l’envie d’exister, c’est l’mal pour y arriver. kamila qui s’cherche encore une part d’humanité, kamila c’est l’tout et le rien. c’est le début et la fin
Les anecdotes
- ( 01 )normalité la plus acerbe. à gerber. monde feutré qui donne envie de se foutre en l’air. monotonie d’une famille aux mille failles. mariage arrangé, pour amplifier le poids sur le monde. avide d’avoir plus, toujours plus jusqu’à en perdre moralité. valeurs bafoués pour se voir ajouter quelques milliers. un enfant, paraît que ça suffira. parce qu’il n’y aura pas le temps pour les berceuses, pour les histoires à dormir debout. pas le temps de l’aimer comme il faut. attention qu’on a payé pour le lui donner, nourrice plus protectrice que les géniteurs. égocentriques. occupés à se trouver une autre vie, un amour ailleurs qu’ici. dans ce manoir morbide, même le chaleureux a foutu le camps. tout comme maman quand elle a mit le nez dans la tromperie de trop.
- ( 02 )adolescence chaotique. cherche de quoi attirer le regard, un quelconque intérêt. peu importe de qui, tant qu’on l’a voit un peu. elle, enfant spectral qu’on a trop souvent mit à l’écart. entreposée comme un vulgaire objet. essaye de combler le vide de papa, l’ignorance de maman. s’absente dans les soirées qui occupent jusqu’aux premiers rayons crépusculaire. l’alcool qui divertit, qui offre meilleure réalité. inventée, irréaliste mais au moins c’est à sa manière.
- ( 03 )monde virtuel qui accapare. divertissement devenu obsessionnel, bloquée entre deux univers. et kam, elle saurait pas dire lequel est le mieux. les opales irritées par les écrans, elle joue, poste, se réinvente jusqu’à s’en faire saigner la vue. devient accro à ces notifications, de ces jeux qu’elle recommence sans fin. tout est surfait mais ça lui plait.
- ( 04 )eliott. charmant, charmeur. regard joueur qui habille les pupilles. sourire ravageur, sorcier envoûtant. et quand il a posé les yeux sur elle, la première fois. le monde s’est arrêté de tourner. le coeur s’est arrêté de battre. même l’instant, n’a plus voulu filer. là, fais pour s’aimer. photo qu’elle regarde encore trop souvent. douleur ne s’estompe pas, lui rappelle, qu’un jour il a existé. qu’un jour elle l’a tuée.
- ( 05 )la nuit était belle pourtant. les étoiles riaient forts, la lune était pleine. kam elle avait le sourire, c’genre d’éclats de rires qui marquent. qui restent gravés dans la mémoire en arrière fond. pour se rappeler qu’ils étaient beaux à deux, se promettre d’jamais se séparer. amour naif. l’impression que rien n’a de fin. surtout pas eux. mais kam elle est impatiente, envahissante, elle ordonne et on abdique. et toi, t’étais prêt à tout pour ses beaux yeux. pour les voir un peu heureux. alors t’as hoché la tête, t’as mis le contact et t’as roulé les veines pleines. kam, elle voulait que tu l’emmènes loin, simuler une fugue juste pour l’adrénaline. juste pour rêver un peu. et kam elle monte le son, votre musique qu’elle met en boucle. voix qui résonnent, qui chantent mal. qui chantent faux. à en oublier le brouillard, les dangers. elle t’as embrassé d’un seul coup, parce qu’elle en crevait d’envie. et toi, tu t’es égaré dans ses yeux. t’as été amoureux, complètement con. t’en as oublié la route et ses dangers. voiture qui divague, pneus qui crispent, odeurs de fumée c’est tout ce dont elle se souvient. ça et ce réveil sans toi. ce réveil au parfum d’mort.
- ( 06 )stress post traumatique encore présent. sursaute au bruyant soudain, coeur serré quand elle se retrouve bloquée dans une voiture. flashbacks qui reviennent souvent, les remords et la culpabilité qui l’a ronge. sommeil léger, c’est son visage qu’elle revoit trop souvent.
- ( 07 )kam elle consomme. beaucoup trop pour n’être qu’un plaisir. toxicomane qui s’rend pas compte. minimise les faits, remet la faute sur les soirées. parce qu’elle sait plus se regarder dans un miroir. parce qu’elle se déteste, reflet qui donne l’angoisse. qui n’est jamais assez bien, assez beau, ne voit que l’auteur d’un crime passionnel. qu’un squelette recouvert de chaire, à la limite d’être robotisée. elle s’interdit d’aimer encore, de perdre peut être. rares sont ceux qui entrent encore dans son monde barricadé.
- ( 08 )doigts habiles, laisse couler l’encre sur le papier. laisse les ombres gribouillés ses rêves. ses cauchemars. ses espoirs. ses regrets. dessine pendant des heures, nature morte ou ceux qui vivent. peu importe tant que ça touche, tant que ça emporte ses émotions enchaînées. passion presque secrète, garde ses œuvres imparfaites au fond d’une armoire.
- ( 09 )le corps en guise de punition. trouve l’expiation dans des lames aiguisées, fait couler son sang pour soulager. solution macabre, détresse psychologique cachée. laisse ses cuisses ornées de cicatrices mal faites, inavouées.
- ( 10 )fêtarde invétérée. passe ses nuits blanches dans le brouhaha des symphonies. enchaîne les bars et les boites de nuits, déteste finir dans son lit froid. vide. espace inhabité à l’ambiance glaciale. alors elle oublie des nuits entières, à danser, chanter à s’en casser la voix.
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kirkland"><kirkland class="text-s-bebas text-upper">TAMIKA FAWCETT</ kirkland><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Kamila Weiss"</span></div>
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