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Les originesanglaises et irlandaises.
feat. nathan niehaus
à boston le 18 octobre 1994.
américaine.
bisexuel non assumé.
pompier.
moyenne.
AVENTURIER
VOLONTAIRE
ÉGOCENTRIQUE
AVENANT
VOLUBILE
TÊTU
Résumé de l'histoire
dans la fratrie shipley, où il y a deux garçons et trois filles, il est le 2e enfant ϟ issu d'une classe moyenne, il a toujours vécu à boston avec sa famille ϟ adolescent, il a rêvé d'une grande carrière sportive ϟ a vu ses rêves se briser à cause d'un accident qui a fortement abîmé son genou ϟ a été longtemps hospitalisé et a passé beaucoup de temps en rééducation ϟ ses parents divorcent lorsque son père apprend la tromperie de sa mère et qu'horus n'est pas son fils (2015) ϟ il perd sa mère et sa soeur dans un incendie en 2016 ϟ après ce drame, il entre chez les pompiers (2017) ϟ a eu un bébé avec une ancienne conquête, orion maintenant âgé de 3 ans ϟ vit actuellement dans un appartement modeste pas loin de la caserne ϟ a été strip-teaseur avant de devenir pompier ϟ la danse lui a permis de reprendre confiance en lui et d'accepter l'échec de sa carrière sportive
Les anecdotes
one ; sportif accompli au lycée, tu voyais l'avenir en grand en devenant de jour en jour l'un des meilleurs quarterbacks que ton lycée n'ait jamais connu, en enchaînant victoire sur victoire avec ton équipe, jusqu'à aller en championnat.two ; à quelques mois de la remise des diplômes, le jour précédant le match décisif pour ton avenir, t'as eu un grave accident de moto qui a scellé ton destin dans le football. tu étais resté coincé un mois à l'hôpital puis plusieurs semaines à la maison. les médecins ont été formels, tu as eu une fracture qui mettrait plusieurs mois à guérir au genou t'empêchant de marcher et donc de reprendre le football.three ; ce n'est qu'après plusieurs opérations et plusieurs heures de rééducation que tu as pu réapprendre à marcher correctement plus d'un an après l'accident. ce fut une année particulièrement difficile pour toi et ta famille mais ni toi ni tes proches n'ont baissé les bras. le soutien de tes proches t'a beaucoup aidé dans ta phase de guérison.four ; même si tu as vu tes rêves d'adolescent s'effondrer du jour au lendemain, tu as retrouvé le goût de vivre en commençant par profiter de ta jeunesse sans finir le lycée, puis t'es allé prendre des cours de danse pour retrouver ta mobilité. puis un beau jour, quelqu'un est venu te proposer de rejoindre son groupe, comme ton physique l'avait attiré, tu t'es retrouvé strip-teaseur du jour au lendemain. ce qui n'est pas pour te déplaire car t'as toujours aimé plaire et t'explores de nouveaux horizons, après ce drame familial.five ; à l'instar de tes frères & soeurs, tu as eu une enfance heureuse et le moins que tu puisses dire à ce propos, tu en gardes un excellent souvenir. tu n'as pas connu de famille plus soudée que les shipley, enfants vous faisiez tous ensemble, étiez fourrés tous ensemble, partagiez les mêmes vacances, les mêmes repas tout en apportant votre touche et ce malgré les disputes et désaccords pour une meilleure place au restaurant, un bout de viande... impossible de tous les énumérer tant ils rythmaient votre quotidien.six ; t'as grandi dans une famille nombreuse, celle que tout parent rêverait d'avoir. une famille aimante aussi. avec suffisamment de recul, tu trouves qu'ils s'en sont admirablement bien sortis avec cinq gosses tous différents les uns des autres. tes parents ont d'abord eu une fille, avant ta naissance. puis de nouveau, la tribu s'est agrandie avec un autre garçon et deux filles.seven ; et le temps qui passe n'a jamais ébranlé cette unité, même si un incendie et l'infidélité de ta mère ont failli la détruire. des drames qui auraient pu être évités selon toi, pour garder cette illusion parfaite. cependant l'incendie a tué ta mère, ainsi que ta jeune soeur. le choc a été immense à tel point que ton père, qui était séparé d'elles à ce moment-là, a failli mourir de chagrin. tu as su compter sur le soutien de ta grande soeur pour aider ton père à traverser cette dure épreuve et veiller sur les deux plus jeunes.eight ; le jour où t'es entré à la caserne, tu compris tout de suite à quoi allait ressembler ta nouvelle vie. cet incendie hantait ton esprit tous les jours et rapidement, t'avais trouvé ta place en te formant au métier de pompier. tu voulais faire éviter à d'autres familles le même prix que la tienne avait subi de plein fouet. de ce fait, tu n'avais pas hésité à abandonner ton autre boulot et de trouver un petit appart miteux pour commencer ta vie de pompier.nine ; totalement impliqué dans ton boulot, mis à part les soirées pizzas entre amis devant un bon match de football, tu ne voyais plus personne. ni ta famille qui te rappelait trop ta mère disparue. ces souvenirs heureux dans la tête mais à présent lointains t'ont transformé, plus colérique, plus impulsif. et tu pensais parfois à cet homme avec qui ta mère t'avait conçu, semblant bien différent de celui qui a toujours été un modèle pour toi.ten ; il y a trois ans, tu reçois la visite de ton amour de lycée, qu'il t'est déjà arrivé de revoir par la suite, satine. et elle n'était pas venue toute seule. elle tenait une nacelle dans laquelle dormait paisiblement... un bébé. il n'avait pas plus d'un mois et satine assure qu'il est le tien. sans vraiment demander ton avis, elle te demande de s'en occuper car elle souhaite prendre son envol ailleurs, loin de lui. une occasion en or qu'elle ne voudrait pas manquer. et cela impliquait à te confier orion qui a à présent trois ans. vous vivez désormais dans un plus grand appartement, plus proche de la caserne.
Les originesanglaises, russes et turques.
feat. danny griffin
à détroit le 4 avril 1997.
américaine.
ouvertement bisexuel.
security guard, barmaid.
pauvre.
MARGINAL
PASSIONNÉ
IRRÉVÉRENCIEUX
REBELLE
INTRANSIGEANT
CHARMEUR
Résumé de l'histoire
en cours.
Les anecdotes
11 juillet 2006 ; m’man a encore pleuré aujourd'hui, ça fait trois fois et on n'est que mardi. t’as toujours eu du mal à la comprendre, à savoir ce qu'elle pense ou ressent... sentiment d’incompréhension qui t’a longtemps guidé coda, lorsqu'il s'agit de m ’man, invisible, presque transparente. celle qui n'a jamais vraiment été présente et dans tes souvenirs, jamais elle ne s'impose. les rares images que tu conserves d'elle, c'est sa silhouette recroquevillée au-dessus de l'évier, à éplucher des légumes, jour après jour. quand la voix grave et enrayée retentissait, elle disparaissait dans la maison. elle s'enfonçait en elle-même et baissait la tête, refusant de croiser ton regard qui cherchait sa protection. parfois elle remuait ses lèvres closes et chantonnait une berceuse, une chanson douce, une mélodie censée apaiser, mais qui ? car cela ne fonctionnait ni sur le géant de rage qui beuglait et donnait des bleus et encore moins sur le gamin qui en avait versé des larmes à cause de lui, qui ne comprenait pas pourquoi sa m ’man le protégeait pas. parfois, dans un rare acte de courage, elle osait un « laisse les enfants » mais la plupart du temps se contentait d'un « pas le visage », lâcheté personnifiée. comme tes frères, t’as fini par t’habituer à ce manque de considération, d’amour. les seuls gestes affectueux, câlins qui te consolaient, venaient uniquement d’eux. au fond, c’était eux les vrais parents qui t’aidaient, l’exemple à suivre car m’man était là sans être là. c’est pas elle qui t’avait appris à te relever, à te défendre. tu te rappelles de son visage émacié et les rides d'expression de son front, sa voix fuyante et sa façon de se déplacer en frôlant les murs de la maison, sans faire le moindre bruit. mais tu ne connais pas sa couleur préférée, ni ses rêves ou ses envies. et le pire ? t’es persuadé qu'elle s'en moque. car si les colères de ton père étaient mémorables, ta mère a laissé à peine une goutte d'eau sur la toile de peinture ravagée de ton enfance. tu ne parles jamais d’elle, sinon jamais en bien, oubliant parfois son nom comme si elle n'avait jamais existé.26 novembre 2013 ; c’est une amitié qui dure depuis longtemps maintenant, mais les gestes deviennent plus doux, les regards un peu trop insistants et envieux du corps de l'autre. elle le restera pour tout le monde pourtant, le bruit court aussi vite que les sirènes qui débarquent ici, il se propage dans les rues, les allées, les contre-allées et les impasses, il court le long des buildings délabrés, des balcons qui manquent de tomber, que vous êtes en faute parce que dans ce quartier, il vaut mieux rester dans la norme. l’adrénaline et le sang qui bouillent à l'idée de se faire prendre. le cœur qui loupe un battement lorsque les pas se font entendre au détour d’un couloir, que vous imaginez avoir vu des billes cachées pour vous épier, entendu une voisine parler de vos gestes tendres et abjects. puis les inquiétudes se sont dissipées et tout s'est accéléré, vos lèvres se rencontrent plus souvent et apprennent à se connaître mieux que vos regards, que vos caresses osent de plus en plus s'aventurer dans l'intimité de l'autre. cette impétueuse adolescence qui se croit à l'abri de tout, tellement plus forte que le royaume froid des adultes que vous finirez par rejoindre. mais il y a eu cette fois de trop chez l'autre. le père qui entre sans prévenir voit son fils comme jamais il n'aurait dû le découvrir dans tes bras. il réagit comme n’importe quel père avec sa progéniture, lui ordonnant de se rhabiller. plutôt que de t’enfuir par la fenêtre, de te péter la jambe en tombant, tu restes dans la chambre pour affronter la fureur d'un homme qui ne veut pas d'une telle déviance sous son toit. les poings fusent pour l’empêcher de donner une bonne leçon tandis que les oiseaux continuent de gazouiller à l'extérieur. coups répliqués sans réfléchir une bonne minute. ce n'est pas qu’il ne l’avait pas mérité, c’est que tu n'as pas su t’arrêter. pas assez tôt du moins, pas assez vite. le monde a continué de tourner quand sa fenêtre est restée close en retournant le voir. du jour au lendemain, après avoir balancé ton nom aux flics pour avoir trop cogné son père, après avoir détruit ta vie, ton avenir. sous les barreaux, c’est là qu’il veut finalement te voir, plutôt que de s’assumer au grand jour. la fin d'une ardoise vierge et le début d'une série de condamnations.5 août 2018 ; quelques affaires dans un minuscule sac de voyage posé sur le lit, tu l’attends dans ce motel mal éclairé, isolé de tout, à quelques heures de boston. t’aurais pu te barrer n’importe où, t’arranger pour quitter le pays, improviser. aller là où le vent soufflait, voyager vers la liberté, ta propre porte de sortie. peut-être bien retourner à détroit, là où tout avait commencé, revoir ta mère si elle vivait encore, les voisins du quartier et les endroits qui t’avaient vu grandir, ou partir encore plus loin. à l’autre bout du pays mais t’as rien fait de tout ça. tu n’as pas sûrement trouvé le courage, ni la force de tout oublier. même au milieu de sales types, de mecs méprisables et dangereux que t’as côtoyés. faussement fragile, t’avais trouvé le moyen de t’en sortir sans trop d'hématomes. te battre auprès de tes aînés t’avait bien servi, à riposter dès que tu le pouvais après tant d’années à te faire marquer par le bitume et un père violent. halo qui augurait une existence bien morose, destinée qui vous fauchait l’un après l’autre pour les fautes du paternel, entre l’aîné qui encourait une longue peine, ivan et son addiction à la drogue, et ricky qui s’éloignait nul ne sait pourquoi et qui ne donnait plus de nouvelles, de belles gueules cassées. alors t’as tout balancé comme un chiot impatient. tu lui as tout dit, comme si tu sentais ton heure venir, comme si tu voyais la fin arriver à grands pas alors que non, t’as tout dit comme on fait des aveux, comme on se délivre de tout mal avant de partir. t’as été naïf coda, et surtout idiot, après ces retrouvailles tu n’as pas compris le côté du lit vide où elle a dormi, où tu l’as enlacée après tous ces mois privé d’affection, de gestes que feraient n’importe quel couple. tu n’as pas compris encore lorsque tu l’as cherchée dans la salle de bain, les placards, dans toute la ville. plus aucune trace de son existence, comme si elle n’était jamais venue, comme si ce moment d’hier a été le fruit de ton imagination. tu as roulé pendant des heures, enchaîné les verres, injurié sur des gens sans compter les jours qui passent, puis un simple délit pour outrage à agent te ramène sous les barreaux. dans cette nouvelle maison qui te façonnera, un avenir gâché pour toujours.
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