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Les originesAll-american
feat. Kelly Oubre Jr
(vingt-six) souffles étouffés par la déchéance de l'intimité fraternelle, autant de bougies consumées dans le silence abyssal de son absence (9 avril 1996, New-Orleans)
porte bannière étoilée, emblème triangulaire pour offrande mortuaire
Funambule boréal dans l'éther (des)astres ; unbound, étranger aux cases, stéréotypes, définitions pondues par d'autres pour satisfaire le perpétuel besoin d'affiliation, ne s'identifie à rien et son contraire, brandit un majeur entendu à quiconque tenterait de lui coller une étiquette au front
fuck-boy on a chaotic feed ; guest pour les tattoos shops, pompier et paramédic volontaire, romancier sans prétention, artiste & sportif, fraudeur émérite en vue d'une reprise estudiantine (hypothétique), from art to sport to psychology or journalism, to emergency services, to whatever he finds interesting at the time.
modeste peu concerné par l'élévation sociale, survival first and foremost.
Le caractère
Comment pourriez-vous me comprendre, déjà que j'me comprends pas moi-même ?
J'pensais être un type bien, autrefois. La fragrance ténue de l'innocence me rendait meilleur. Aujourd'hui, mes fleurs sont fanées; mes feuilles, jaunies, prêtes à tomber. Difficile d'interpréter le fonctionnement d'un homme qui ne croit plus en rien. A peine en Dieu. J'aime la complexité, j'aime les choses dont je peine à saisir le sens, sans doute parce qu'elles me ressemblent. J'aime les âmes ténébreuses, orageuses, les versants poétiques cachés, les astres qui ont peur de briller. J'aime me perdre dans la psyché d'autrui, peiner à en saisir les modulations, me perdre dans la contemplation; je vibre pour les conversations existentielles, pour l'authenticité, et je condamne, hélas, d'un naturel flagrant, la superficialité. Blanc et noir, noir et blanc, lunatique sans doute, j'alterne entre les nuances, sans prévenir, au gré de mes pensées; insaisissable d'esprit, tactile mais hors de portée, je me fiche qu'on m'aime ou qu'on me déteste, je ne vis que pour le crédo "i don't give a damn - i don't give a fuck". Mon identité se décompose entre passé et présent, dans une mesure que je n'explique pas. Je ne m'identifie plus au garçon de ces années là, même lorsqu'on le désigne sur des clichés. C'est moi.. Sans être moi. Vous comprenez ? Je suis complexe, bizarre, dérangé, parfois creepy, peu importe finalement. J'étais capable d'aimer.. Autrefois. Stupide à ne plus vouloir éprouver. Les sentiments sont douloureux, et c'est là tout le paradoxe qui me compose; la Douleur me tient en vie, m'offre le loisir d'écrire, fait fleurir le talent au sillage de mes névroses exorcisées, et pourtant.. Si j'en étais capable, si je pouvais décider, je voudrais tout arrêter. N'être rien, une véritable page blanche. Dépourvue d'affect. J'imagine que l'esprit serait alors à l'image d'une mer, paisible et sans remous. Obscure utopie pour le soleil noir. Solitaire. Telle est ma force, ma principale fierté. Je n'ai besoin de personne, j'ai su accepter le vide pesant, le silence oppressant; j'ai su tenir contre moi-même, et ne plus compter sur des messages qui ne sont jamais arrivés. Je n'attends plus rien de quiconque, et je m'épargne ainsi toute déception. Ce fatras confus me rend particulièrement étranger aux notions classiques, les bases sociétales; l'amitié est une idylle, un parfum de sécurité qui enivre et berne son hôte, occulte la peur de l'effluve solitaire. Je me contente de survivre, de graviter autour de vous, électron libre de toute attache, tirant la force de mes propres réflexions. Je suis également.. altruiste, patient, têtu, généreux, (dés)enchanté, loquace ou taciturne, névrosé, éphémère, délétère, parfois toxique, prétentieux, taquin (pourquoi pas), cynique sur les bords, désintéressé et droit dans mes bottes, fidèle à mes convictions.. Et avec tout ça, dis moi, tu comptes faire quoi ?
J'pensais être un type bien, autrefois. La fragrance ténue de l'innocence me rendait meilleur. Aujourd'hui, mes fleurs sont fanées; mes feuilles, jaunies, prêtes à tomber. Difficile d'interpréter le fonctionnement d'un homme qui ne croit plus en rien. A peine en Dieu. J'aime la complexité, j'aime les choses dont je peine à saisir le sens, sans doute parce qu'elles me ressemblent. J'aime les âmes ténébreuses, orageuses, les versants poétiques cachés, les astres qui ont peur de briller. J'aime me perdre dans la psyché d'autrui, peiner à en saisir les modulations, me perdre dans la contemplation; je vibre pour les conversations existentielles, pour l'authenticité, et je condamne, hélas, d'un naturel flagrant, la superficialité. Blanc et noir, noir et blanc, lunatique sans doute, j'alterne entre les nuances, sans prévenir, au gré de mes pensées; insaisissable d'esprit, tactile mais hors de portée, je me fiche qu'on m'aime ou qu'on me déteste, je ne vis que pour le crédo "i don't give a damn - i don't give a fuck". Mon identité se décompose entre passé et présent, dans une mesure que je n'explique pas. Je ne m'identifie plus au garçon de ces années là, même lorsqu'on le désigne sur des clichés. C'est moi.. Sans être moi. Vous comprenez ? Je suis complexe, bizarre, dérangé, parfois creepy, peu importe finalement. J'étais capable d'aimer.. Autrefois. Stupide à ne plus vouloir éprouver. Les sentiments sont douloureux, et c'est là tout le paradoxe qui me compose; la Douleur me tient en vie, m'offre le loisir d'écrire, fait fleurir le talent au sillage de mes névroses exorcisées, et pourtant.. Si j'en étais capable, si je pouvais décider, je voudrais tout arrêter. N'être rien, une véritable page blanche. Dépourvue d'affect. J'imagine que l'esprit serait alors à l'image d'une mer, paisible et sans remous. Obscure utopie pour le soleil noir. Solitaire. Telle est ma force, ma principale fierté. Je n'ai besoin de personne, j'ai su accepter le vide pesant, le silence oppressant; j'ai su tenir contre moi-même, et ne plus compter sur des messages qui ne sont jamais arrivés. Je n'attends plus rien de quiconque, et je m'épargne ainsi toute déception. Ce fatras confus me rend particulièrement étranger aux notions classiques, les bases sociétales; l'amitié est une idylle, un parfum de sécurité qui enivre et berne son hôte, occulte la peur de l'effluve solitaire. Je me contente de survivre, de graviter autour de vous, électron libre de toute attache, tirant la force de mes propres réflexions. Je suis également.. altruiste, patient, têtu, généreux, (dés)enchanté, loquace ou taciturne, névrosé, éphémère, délétère, parfois toxique, prétentieux, taquin (pourquoi pas), cynique sur les bords, désintéressé et droit dans mes bottes, fidèle à mes convictions.. Et avec tout ça, dis moi, tu comptes faire quoi ?
Les anecdotes
- ( 01 )Deux œuvres (romans) à son actif : le kiosque à musique, récit surréaliste d'un ado 'ricain envoyé en Europe, la rencontre d'un amour pur néanmoins destiné à l'échec, romance "fleur bleue" trahissant la solitude en excès, et le regard d'un monde lui apposant l'étiquette - étranger. Enfin, the saddest part of me, l'histoire réaliste d'une illusion psychologique, l'auteur rencontre son personnage, et le met face à son statut éphémère, fictif; le relief d'un romancier solitaire, vivant auprès de ses "héros" plutôt que dans le fondement de sa réalité.
- ( 02 )Circée, l'amour d'une vie. Irremplaçable, marque Veil de sa maturité, et pose l'empreinte des "premières fois" dans le souvenir ancré de leur union. A son côté, Dee' s'est rêvé époux, père, meilleur ami, amant et confident; l'échec est une gifle sempiternelle, le deuil d'une relation coïncidant encore au caractère mélancolique de ses écrits. La séparation était nécessaire à son épanouissement, preuve ultime de son Amour inconditionnel, que de savoir lâcher prise. Circée est mère désormais, comblée bien que nostalgique; ils sont, l'un pour l'autre, un fragment d'âme à jamais bouleversé, et le resteront.
- ( 03 )Des suites de son arrêt cardiaque, Dee' conserve quelques séquelles, assez moindres pour ne pas déranger ses activités; quelques extrasystoles pointent à l'ECG, une notion d'arythmie, plus rarement, des crises de tachycardie. Rien qui n'apparaisse à la batterie d'examens, lui-même prétend qu'il va bien.
- ( 04 )Des clopes, mais jamais plus. Les tiges empoisonnées s'infiltrent entre ses lèvres, lorsque le temps se fait maussade, lorsque l'esprit ne quitte pas l'uniforme après la garde, lorsque les images en deviennent insoutenables. Pour autant, Devon n'a jamais touché aux drogues, quelles qu'elles soient; ni poudre, ni fumette, pas même la chicha. Nul besoin de complément pour écrire, tout est déjà dans sa tête. Nul besoin de sucre glace pour s'ambiancer, et encore moins pour fuir la réalité. Si l'alcool lui a appris une chose, c'est que la sensation est éphémère, délétère pour l'organisme; pour survivre, il faut faire face.
- ( 05 )(travel) il foula les terres arides d'Afrique, séjournant auprès de populations recluses, vivant simplement, peut-être, mais sans doute plus heureuses qu'il ne pourrait jamais l'être ; traversa les fjords de Norvège, pagayant entre les immensités rocheuses, rejoignant la Laponie et ses paysages enneigés, le tour du monde dans une barque de papier.
- ( 06 )(9.1.1) s'étiole le désir de paternité, vacille la lueur d'humanité, lorsque s'écourtent les existences infantiles sous son action impuissante. Soldat du feu ou soldat de la vie, brûle de la cuisante défaite contre l'atroce fatalité, traîne les spectres gémissants dans le sillage de ses hantises nocturnes. Des silhouettes disparues que la psyché ne peut oublier, autant de fantômes qui persistent en mémoire, lourd fardeau occulté au profit d'une énième vie à sauver.
- ( 07 )(how to let go ?) son père repose actuellement à l'hôpital, sous la surveillance constante des médecins; le verdict, défavorable, s'attarde à dire qu'il ne passera pas l'année. Dylan, quant à lui, est encore à Bâton-Rouge; s'il aspirait à le laisser partir, Devon ne sait désormais qu'en penser, attaché (malgré lui) à cette "sécurité" malsaine. How do I say goodbye ?
- ( 08 )ayant embarqué à bord d'un trois mâts, Dee' fit l'expérience de l'exil sur les flots, en tête à tête avec sa cabine flottante. L'homme et la mer, est une histoire incomparable, un roman en cours de création. Le subtil mélange entre spleen et idéal, une façon de s'approprier les Fleurs du Mal, une source d'inspiration quasi-illimitée, un tas de carnets remplis à l'encre vide, gorgés du trop plein d'idées.
- ( 09 ) (sex) il n'éprouve plus le sexe comme un besoin, bien au contraire, s'en passe depuis des mois sans intention de changer. N'a jamais été à l'aise avec le papillonnage, bien loin de courir après les courbes ou le plaisir; Devon ne flanche que pour les connexions profondes, le cul pour le cul ne rime à rien - (scarification) il traçait des sillons sur la courbe des flottantes, soupirait d'aise à la contemplation des côtes, chargées de cette ivresse vermeille, produit toxique d'une lame écarlate. - mesure 1 mètre 98 - danse correctement, sans être un prodige en la matière - un amour certain pour le romantisme et les clichés lyriques - Circée lui a enseigné le tatouage, et lui a offert son premier matériel peu avant son départ; aujourd'hui encore, Dee' ne peut se résoudre à en changer, et conserve la plume de fer comme un objet "totem".
- ( 10 )sa seule addiction se trouve dans la plume, le besoin d'écrire. Viscéral, l'esprit compose sans cesse, scénarios, personnages, histoires, poèmes.. Il lui arrive, malgré tout, de prendre des opioïdes, lorsque la psyché s'emballe à en devenir ingérable, mais cela reste occasionnel. Lucide, à quatre vingt dix-huit pour cent du temps.
idwbya >i don't wanna be you anymore idwbya >
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<div class="card-user-bottin-idwbya"><idwbya / class="text-s-bebas text-upper">Kelly Oubre Jr</idwbya /><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Devon Veil-Hamilton"</span></div>
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