Eryn Pearl Owens ✧ Viktoria Odintcova

27 Août 2000  est le jour de ma naissance, où toute ma famille attend mon arrivée avec impatience. Nous sommes une famille très soudée et heureuse. Chaque jour, est un moment rempli de joie.

Vous voulez connaître mon enfance. Elle n'est pas très joyeuse pourtant. Entre mes six et dix ans, j'étais une fille un peu trop enveloppée. J'aimais beaucoup manger à cette période (bonbon, gâteau, Mcdonal'd, etc.) et j'ai pris énormément de poids à cause de ça. Mes camarades s'amusaient beaucoup à m'humilier et à me critiquer, vu que je n'étais pas mince comme une fille devrait l'être aux yeux de nombreuses personnes. Ma mère ne supportait plus de me voir pleurer tous les soirs en rentrant, alors elle m'a inscrite dans un centre d'amaigrissement à Londres. Je suis restée six mois et depuis, j'ai un corps de "rêve", plus personne ne se moque de moi au contraire, ils essaient tous de m'avoir en ami.

Au niveau de mon adolescence, je n'ai pas grand-chose à raconter. J'ai été une bonne élève. Et c'est même à cette période que j'ai voulue faire le même métier que mon père. Vous allez me demander : pourquoi ? Tout simplement parce qu'un jour il m'a raconté comment il a défendu une jeune femme qui s'est fait battre par son mari et l'histoire de la jeune femme m'a tellement touché que j'ai décidé de sauver plein d'innocent comme lui, un héro à mes yeux.

J'ai eu une relation amoureuse qui a durée pendant un an avec une fille. Je l'ai rencontré en ligne via un site de rencontre. La relation était super, mais elle n'arrive pas à le dire à ses parents qui sont totalement homophobe. Alors elle a préféré que l'on arête là. Même encore aujourd'hui, je pense à elle.  

J'oubliais de préciser que mon père est décédé à l'âge de mes 20 ans. Il avait un cancer qu'il a caché à tout le monde, mais le cancer était plus fort que lui. Il m'a laissé une lettre m'expliquant que j'ai une demi-sœur à Paris. Depuis ce jour, j'essaie de la retrouver.

Pour finir je suis rentrée à Harvard à l'âge de mes 21 ans. Ça fait maintenant 1 an que je suis à Harvard et que je me sens bien. Au début, ça n'a pas trop été facile de m’intégré, puisque l'université est GIGANTESQUE ! Puis, je me suis fait des amis, des ennemies, des exs, des soirées etc. Harvard et la confrérie est un peu comme une famille maintenant pour moi.