(TW) at the end of the life. - Galahad.

Les souvenirs, ils existent peut-être mais la tête est lourde lorsque la lumière vient pénétrer mes globes oculaires. Il me faut plusieurs minutes avant de retrouver une vision plutôt claire. Je referme les yeux et les rouvre régulièrement pour m'acclimater à la violence lumineuse. J'entends des bip périodiques. La gêne sur ma main et quand je la lève, c'est douloureux. Lourd. Mais elle vient à mon visage et je sens l'aiguille. " Putain... " je tente d'articuler, la voix trop basse par rapport à mes habitudes. C'est vraiment une sensation étrange et désagréable. Comme si mon corps avait vécu des dizaines de nuits blanches et qu'il réclamait de dormir. Et en même temps, qu'il lutte avec lui-même. Finalement, mes yeux finissent par s'accomoder et je remarque que je suis dans une chambre d'hopital. et je suis la patiente. bordel, je fous quoi ici ? Mon regard scrute la pièce, lentement, jusqu'à remarquer cette silhouette immense pas loin de moi. Je mets du temps à l'observer, à réfléchir. " Salut... " je ferme les yeux quelques secondes, puis je me détends, je ne veux pas paniquer même si je sens que mon rythme cardiaque augmente. trahie par le monitoring. " Gal... " oui, je l'ai reconnu. depuis le temps ! " Tu fous quoi ici ? " je me retournerais bien la question mais là, c'est ce qui me vient.

Silence radio de sa part et puis ce message de son père... Echange étrange que tu as alors avec lui en insultant au passage la demoiselle à cause des faits que l'homme te rapporte... Insultes gentilles néanmoins qui viennent pourtant du coeur. T'es agacé par ces information qu'il te donne et en même temps t'ose pas trop parler avec lui pour pas balancer des choses qui pourrait posé problème à Persie, alors tu la joues finalement assez court. Surtout qu'il te donne rapidement son approbation pour venir voir la demoiselle. Dix-heures, t'es sensé finir les cours à cette heure-là, donc cette fois-ci tu vas juste les sécher, pour venir à l'hopital à l'heure indiqué. Cela ne serait pas sérieux si tu te pointais en retard devant son père surtout que t'es inquiet pour elle. C'est pas un cours manqué qui va te faire louper ton année, tu bosses assez dur pour ça.

Assis dans la chambre de Persie, tu restes silencieux, à veiller sur elle, espérant avoir le plaisir de revoir la couleur de ses yeux. T'es pas le mec le plus patient surtout dans ce genre de contexte. L'hôpital c'est clairement pas ton lieu de prédilection surtout depuis les derniers mois de vie de ton paternel. Une injure qui tombe et tu te redresses, les sens soudainement en alerte. Tes pupilles suivent le mouvement de sa main et tu te lèves alors pour te rapprocher de son lit. Debout, tu l'observes et la laisse prendre conscience de ce qui l'entoure sans la brusquée. "Hey..." Souffles-tu doucement quand elle s'adresse enfin à toi. Tu manques de poser la question la plus stupide quoi soit dans ce genre de contexte... le fameux comment tu te sens. Mal, mais elle pourrait te mentir, alors tu préfères te fier à ce que les machines montrer... Elle peut pas allez bien, surtout après cette nouvelle connerie de sa part. "Ton père m'a informé de ton état..." T'as envie de lui faire une leçon de moral, mais tu sais clairement que c'est pas ce qu'il lui faut. "Qu'est-ce qui s'est passée Persie ?" Questionnes-tu alors pour tenter de comprendre pourquoi elle a plongé comme ça...

Je suis perdue. et totalement fébrile. Je mets du temps à comprendre que Galahad est là. Et encore plus à m'en étonner. Mais finalement, je réalise. Tout. Bordel, j'ai merdé. Je me raccroche à mon ami qui est présent pour moi. Mon père... mes lèvres s'étirent en imaginant dans quel état il doit être. Avant, je pouvais lui cacher des choses mais là, ça n'a pas été possible. " Je vois ... " Je prends mon visage dans mes mains, à nouveau, me rendant compte que le mal ne va pas partir comme ça. Une main descend sur mon ventre, la faim grondant dans mon estomac. Et la soif. J'aimerais lui réclamer de l'eau, pour ne pas avoir à répondre à sa question. " J'ai merdé. Je n'ai pas supporté qu'il rompe le deal pour coucher avec cette fille. Je me sentais... pas suffisante. " parce que je ressentais qu'elle pouvait le détourner de moi. Et je me dis que c'est ce qu'elle a fait quand je n'étais pas là. " J'ai bu. Beaucoup. Et... je crois que... j'ai pris plus que ça. les souvenirs sont encore flous. " Je me laisse tomber sur le coussin, regardant Galahad puis ma main sous perfusion. c'est désagréable, ça. autant que je sens que ces mots à lui le seront aussi. je n'ai jamais aimé les remontrances.

Tu l'observes sans mot dire alors qu'elle se prend la tête au sens propre et peut-être aussi au sens figuré, t'en sais rie, mais t'en serais pas trop surpris, sauf si les médicaments embrumes encore assez bien son esprit. Elle répond ensuite à ta question et t'hausse un peu les épaules à ses paroles. Tu lui as déjà fait la remarque plus d'une fois, vous vous êtes pris la tête plus d'une fois aussi à cause de ça alors à cet instant tu te contentes de soupire tout simplement, parce que ce n'est clairement pas l'endroit, ni même le moment pour lui prendre la tête encore plus. Plus tard tu lui diras ce que tu penses réellement de tout cela, mais là, avant tout faut que tu lui témoignes autre chose que de l'agacement. Tu t'approches un peu plus du lit, venant glisser tes doigts entre les siens en faisant attention à sa perfusion. "Pourquoi tu m'as pas appelé, tu sais que je réponds toujours présent pour toi." Pour t'aider, te soutenir.. Tu laisses ton pouce glisser doucement sur sa peau pour lui donner un peu de tendresse. "T'es pas insuffisante Persie, c'est juste lui qui est trop con." Souffles-tu quand même finalement.

Au bord du gouffre. Si j'ai pris tout cet alcool. toute cette drogue. c'était pour l'oublier. je l'ai déjà fait mais je n'ai jamais poussé aussi loin. je n'ai jamais manqué de prudence mais mes sentiments m'ont tellement endolori encore plus l'âme qu'auparavant. Je baisse la tête quand il me fait la remarque. Je joue un peu avec ses doigts. " Je n'ai pensé à rien d'autre. Je voulais juste tout oublier et le faire par moi-même." pour me rappeler qu'avant Soenn, je ne comptais que sur moi-même. que la confiance, je ne l'offrais à personne. Mes doigts se resserrent un peu sur les siens quand il dit ça. Je sens les émotions qui remontent et menacent de me faire défaillir. " Parlons d'autre chose s'il te plait. Serres-moi dans tes bras. " ma voix déraille. pleurer. il n'y a que lui qui parvient à atteindre cet état d'esprit. Je me perds dans mes pensées, j'attire Galahad à moi pour l'obliger à me faire sentir sa présence.

Tu ne peux réprimer ton regard désapprobateurs quand elle t'avoue n'avoir pensé qu'à elle et se désir de tout oublier, de fuir cette réalité qui ne lui plait pas. Demoiselle bien trop fragile pour ce monde. Tu ne dis cependant rien, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. T'es pas un sadique, pas quand la personne est déjà au fond du gouffre et que tu apprécies cette personne surtout. Tu entends alors son souhait de parler d'autre chose, sauf que là tu sais pas quoi dire, tu sais pas de quoi parler... L'inquiétude pour elle t'ayant grillé quelque neurones visiblement. Puis une nouvelle demande que tu peux sans soucis réaliser, plus simple. Tu viens t'asseoir doucement sur le bord du lit pour venir l'étreindre doucement dans tes bras, faisant attention à ses fils et les possibles douleurs de son corps, mais elle t'entraine encore plus vers elle et tu te retiens de justesse de l'écraser de ton poids, ta main poser sur le matelas de l'autre côté de sa personne. "On va éviter de te faire encore plus de mal, j'ai pas envie que ton père m'accuse de t'avoir fait des bleus." Que cela soit involontaire ou non. Tu rigoles doucement cherchant à la faire penser à autre chose comme elle le voulait même si elle semble décidé de laisser évacuer le trop plein d'émotion.