T'a mal choisi ton moment cocotte ! [Feat. Ocyllie]

Comment terminer en beauté une journée de cours ? En allant faire un petit footing bien évidemment. Histoire de garder la ligne et surtout la forme, la demoiselle passait le plus clair de son temps entre la salle de danse, sport qu’elle pratiquait depuis son plus jeune âge et dans lequel elle était douée, les salles de sport et la rue dans laquelle elle s’abandonnait à du footing, de la marche à pied. Il ne se passait pas une journée sans que la jeune femme ne travaille son corps de déesse. Des écouteurs dans les oreilles, elle courait sur l’un des trottoirs de Harvard Square. Il n’y avait pas grand monde dans les rues. La chaleur faisait que les gens avaient envie de se retrouver au frais plutôt que sous une chaleur pesante. La seule personne qui se trouvait en face d’elle était une jeune femme qu’elle connaissait de vue. Une ancienne cabot que la jeune femme ne pouvait pas voir en peinture. Un large sourire se dessinait sur les lèvres de la petite anglaise. Lorsqu’elle arrivait à sa hauteur, elle la saluait d’un signe de tête tout en joignant le geste à la parole. « Je ne savais pas que des nanas aussi peureuse que les cabot aimaient se balader dans les rues à une heure aussi tardive de la journée. »

« Va te pendre poufiasse. » Je pense sincèrement que je viens de rater un épisode là. Pourquoi était-elle en train de m’insulter, de m’agresser même pour être plus précise, alors que je lui avais juste fait une petite remarque toute gentille, contrairement à nos rencontres habituelles. J’arrêtais ma course, un sourire amusé sur les lèvres. Un sourire qui se voulait hypocrite et que je lui adressais. Si elle pensait me faire peur, elle pouvait se fourrer le doigt dans l’œil la nana. « Que j’aille me pendre ? Attends laisse-moi réfléchir trente seconde. » J’arrêtais de parler, faisant mine de regarder le ciel en mode grosse conne. En mode cabot quoi. Je finissais par reprendre. « Non, je n’ai pas envie de faire ça. Pourquoi ? Et bien parce que se faire du mal pours des futilités, c’est du Cabot tout craché et … Oh, par chance je ne fais pas partie de cette confrérie de poupée gonflable. Allez, je te laisse retourner chez toi tranquillement. Par contre, fait attention lorsque tu te mutile de ne pas y aller trop profond, tu risquerais de crever. » Croisant mes bras sous ma poitrine, un air satisfait sur le visage, je l’observais. La pauvre, qu’elle était niaise, fade cette nana.