After two years - Graziella

On s'est mit d'accord avec la jeune femme. Ce soir. On se revoit après deux ans sans d'être vus. J'ignore pourquoi on a arrêté de se donner des nouvelles. Mais ça vient de nous deux. Les cours ont commencés et clairement vu que mon parcours pro est finit, je me suis mis dans ma bulle pour les cours pour pouvoir être à fond dedans, sans distraction. Et puis jee continuais d'aller aux séances de rééducation, et elle n'y était plus. Donc je n'ai pas pris de nouvelles, mais inversement aussi. Et là le hasard fait bien les choses. C'est finalement une fille de la bande à Aurea. Je suis surpris parce qu'on ne s'est jamais vu. Mais là on va se revoir tous les deux. Autour d'un verre. Donc je m'habille. Je prends soin de bien m'habiller tout de même. Elle me plaisait avant qu'on s'éloigne donc voilà. J'arrive devant le bar et j'attends la jeune femme, en regardant à gauche à droite, pressée de la revoir malgré tout.

@Graziella Juàrez

Je suis hyper stressée. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de te revoir. Surtout avec ce que j'ai pu ressentir à ton égard il y a presque deux ans. Le simple fait que l'on va boire un verre, que tous les deux, même si c'est moi qui te l'a demandé, ne me mets pas hyper à l'aise. Dans tous les cas, je suis également excitée. As-tu changé depuis tout ce temps ? Qu'es-tu devenu ? Il y a tellement de choses qui me taraudent. Tout pourra certainement s'éclaircir ce soir. Au moment où j'arrive devant le bar, je te vois qui regarde partout. Me cherches-tu ? " Tu cherches quelqu'un ? " dis-je arrivant devant toi, tout sourire, vraiment heureuse de te revoir. " J'espère que tu n'es pas là depuis trop longtemps. " Je m'approche de toi et te donne un baiser sur chaque joue. " On y va ? "

Ca fait deux ans que je suis en colocation avec Aurea. Deux ans qu'on s'est perdu de vue et deux que la jeune femme passe à l'appartement sans que je le sache. Quand Aurea invite les filles, des fois je reste, mais des fois, je sors et je les laisse entre fille ou encore je suis en pleine séance de jeux en ligne donc je ne sors pas de ma chambre. Ca m'apprendra à rester dans ma chambre. On aurait pu se revoir bien plus tôt. Mais ce soir, on se revoit et je suis curieux de savoir ce qui a changé ou pas dans sa vie. Et quand je la vois arriver, je souris. Je la trouve déjà toujours aussi belle pour être honnête. Oui une certaine mademoiselle Juàrez. Et il me semble que je l'ai trouvé. Je lui souris alors que je me penche vers elle pour déposer mes lèvres contre ses joues et la saluer. T'inquiète, j'étais un peu en avance, j'voulais pas faire attention une demoiselle. Et tout en disant cela, je prends la poignée de la porte pour pouvoir ouvrir et la laisser entrer en première. On s'installe au fond ? On y a sera un peu plus au calme pour parler. J'suis content de te revoir. Paroles sincères.



@Graziella Juàrez

Ce qu’il peut être galant. Tu ne t’attendais pas à le revoir et le simple fait d’être de nouveau en sa compagnie te donne le sourire. Ça te fait vraiment plaisir de le voir et bien entendu, tu le suis à l’intérieur. « Attendre une sublime demoiselle, je te prie. » Tu lui offres un clin d’oeil, ponctué d’un petit rire, attrapant son bras pour vous déplacer au travers les tables. « Je suis heureuse de te revoir aussi et oui, le fond sera parfait et moins bruyant. » Surtout moins bruyant. Tu as tellement l’impression d’avoir des choses à rattraper le concernant. Vous vous assoyez finalement à votre table et tu ne peux t’empêcher de le regarder, venant même attraper ses mains au-dessus de la table.  Il s’agit d’un besoin de contact, comme si tu voulais t’assurer qu’il était bien là. « Alors comme ça t’es le coloc d’Aurea. Vous vous connaissez depuis longtemps ? C’est bizarre qu’on ne se soit jamais vus. » Au nombre d’heures que tu as passées là-bas.

Je suis réellement content de pouvoir ravoir des contacts avec la jeune femme. Ca fait deux ans. Evidemment que j'y ai pensé. Mais je lui aurais dis quoi ? Salut, ça va ? Quoi de neuf depuis deux ans ? Je savais pas trop comment faire. Mais disons que là on s'est retrouvé l'un en face de l'autre. Evidemment une sublime demoiselle. Que je lui réponds alors qu'une fois à l'intérieur, je lui propose d'aller au fond du bar pour qu'on soit beaucoup plus au calme. On va avoir des choses à se dire donc autant être tranquille. On s'installe alors, je lui laisse la banquette et je souris alors qu'elle ne lâche pas mes mains. Depuis quasiment mon arrivé à Harvard en réalité... Quand les cours ont commencé, on recherchait tous les deux un coloc et voilà. Depuis on vit ensemble et c'est vrai que c'est assez fou qu'on se soit jamais vu. Parce que depuis deux ans, je suis à l'appartement. Le hasard a fait que j'étais de sortie quand tu venais ou que je restais dans ma chambre. Mais bon là on va se rattraper de ces deux années. Je finis par me lever pour venir m'installer directement à ses côtés. Tu bois quoi ?. Que je lui demande quand je vois le serveur venir nous voir.


@Graziella Juàrez

Tu te mets à rire lorsqu’il avoue que tu es sublime. Ça fait toujours plaisir à entendre ce genre de compliment. On ne devrait pas se priver de l’écouter, en même temps. «  T’es pas mal non. C’est seulement dommage que tu aies répété mes dires. » tu lui fais un clin d’oeil éclatant de rire, lui montrant que tu plaisantes et bien vite le sujet bifurque sur sa colocataire. Mains dans les mains, tu l’écoutes et hoches de la tête, trouvant tout de même que cette histoire est invraisemblable. Combien de chance y avait-il pour que ça se passe ainsi? «  J’espère bien. J’ai pas envie de te savoir dans ta chambre si je suis chez toi. » Bon, ça risque peut-être d’être bizarre pour lui, s’il se retrouve parmi des filles à papoter de choses qu’il n’aime pas vraiment. Tu le regarde se déplacer pour venir s’installer à tes côtés et tu lui souris. « Hm, je prendrais une margarita s’il te plaît. » Tu dois avouer ne pas trop savoir comment agir en sa présence. Tu n’es pas d’un naturel timide, t’es plus du genre à aller vers l’avant et obtenir ce que tu souhaites, mais il faut croire que Sergio te trouble? « Si tu pouvais faire n’importe quoi. Faire ce que tu as envie à l’instant présent, peu importe de quoi il s’agit ça serait quoi? » T’as le chic pour commencer une conversation qui pourrait devenir très intéressante.

J'ai peut être répété mais je pense chaque mot. Que je lui réponds en lui souriant. Je sais qu'elle dit ça pour me taquiner. Mais je le pense, je la trouve sublime. Depuis qu'on se connaît d'ailleurs. Mais il y a deux ans, je savais pas faire. Je n'étais pas du tout à l'aise avec les femmes, avec la drague. Je voyais pas les signes. Je ne savais pas si je lui plaisais et je ne voulais pas me prendre un mur. Tu sais je vis avec Aurea, les conversations de femmes, je connais. Je rigole, alors que j'ai l'habitude de l'entendre parler de ses plans culs, de la façon dont il la prenne et tout ce qui va avec. On est devenu très proche et très complice avec Aurea. Je finis par me lever pour pouvoir aller m'asseoir à ses côtés. J'ai envie d'être proche d'elle. Le serveur vient prendre notre commande. Une margarita et un mojito s'il vous plaît. Je le laisse repartir pour ensuite reporter mon attention sur la jeune femme. Ca me fait quelque chose de la revoir. Et quand je réalise que je lui plaisais aussi, ça me donne tellement envie de rattraper les choses. Mais je pense qu'il faut qu'on prenne notre temps. Faire ce que je mourrais d'envie de faire il y a deux ans : t'embrasser. Je lui fais un petit sourire en coin pour ensuite rougir un peu et fuir son regard. Même après deux ans, je reste le mec un peu réservé quand quelqu'un me plaît. Mais j'ai aussi qu'on se redécouvre pour voir si ce feeling est toujours présent.



@Graziella Juàrez

Fraîchement assis l’un à côté de l’autre après que tu es venu me trouver, tu nous commandes nos boissons, alors que je ne peux cesser de sourire. Évidemment, je recherche un sujet de conversation qui pourrait être animé, sans tomber dans la planitude et devenir barbante. J’ai envie de te découvrir, mais tu as beaucoup changé depuis deux ans, moi aussi. Je te demande donc ce que tu aurais envie, là maintenant, de faire et ta réponse me fais sourire, bien que la suite ne me plaise un peu moins. Ce n’est pas que je n’en ai pas envie. Bien sûr que non, nous sommes là pour ça, mais c’était une évidence. Je n’ai pas besoin qu’on me le dise, j’ai besoin qu’on me le montre. Nos boissons arrivent et je prends une gorgée après avoir remercié le serveur. « Tu aurais dû le garder pour toi ça, parce que la seule chose que j’ai retenue.. » Je ne termine pas ma phrase, que je m’approche, attrape ton menton entre mes doigts et viens déposer mes lèvres sur les tiennes avant d’entamer un doux baiser. Lorsque je me recule après quelques secondes, je te dis d’une petite voix. « Si t'as envie de quelque chose, fonce… La gêne n’a pas de place entre nous. » C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire puisque je dois me parler énormément en ce moment pour te dire ces choses et même pour être venue t’embrasser.

@Sergio Hernandez

Hâte de découvrir si cette complicité entre nous deux sera toujours présente ou non. Après tout deux ans se sont écroulés. Elle a sûrement changé, moi aussi, donc qui sait ? Peut être que ça ne sera pas comme avant. Mais il y a une chose qui est sûre, je la trouve toujours aussi séduisante. Evidemment, il faudrait être fou pour ne pas la trouver sublime. J'ai craqué pour elle il y a deux ans, mais je n'ai jamais osé tenter quoi que se soit, parce que je venais de débarquer à Harvard, parce que je voulais me concentrer sur mes cours et aussi parce que j'étais bien trop préoccupé à cause de ma blessure à la jambe. Et surtout parce que même si j'ai eu des relations sans lendemain par le passé, des relations sérieuses j'en ai pas tant eu et que je ne savais pas vraiment comment gérer le fait qu'elle me plaisait. Et l'envie de l'embrasser est toujours présente, sauf que je ne fais rien. Moi non. Mais elle décide de foncer puisqu'elle vient poser ses lèvres sur les miennes pour un doux baiser. Je prolonge ce baiser jusqu'à ce qu'il soit rompu parce qu'elle s'éloigne de moi. Oui mais si toi t'en avais pas envie de ce baiser, je voulais pas te forcer. Mais apparemment elle en avait envie puisque c'est même elle qui est venu faire le premier pas. J'suis réellement content de te retrouver Grazie.. Que je lui réponds en posant ma main sur la sienne délicatement. J'ai été con de ne plus donner de nouvelles..