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go where the energy flows (ji-hun)

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Tout a démarré par un effondrement de jeux d’société. Tu te voyais bien terminer ta soirée en jouant contre un joueur imaginaire, mais Jay a eu pitié d’toi. Il est venu te tenir compagnie et t’affronter dans une partie de scrabble. La réflexion ne peut vraiment avoir lieu tant tu es intéressé par l’homme qui se tient devant toi. Jouer n’est qu’un prétexte a faire connaissance. Les lettres se mélangent. Ton cerveau fabrique des mots dans une langue qui ne t’est pas maternelle. C’est une vraie gymnastique des neurones. Évoquant les raisons de ta présence sur le sol des États-Unis, tu vantes ensuite ton pays natal avant d’avouer ta maternité au brun. « Il a trois ans, c’est une tornade » Depuis qu’il sait marcher, il détruit tout sur son passage, excepté lorsqu’on le pose devant les dessins-animé. Non pas que tu te débarrasses de lui en lui accordant un moment devant la télé, mais parfois, t’as juste besoin de souffler. Un enfant, c’est synonyme de sacrifices. Tu peux plus agir sans réfléchir aux impacts que cela aurait sur lui. Avoir une vie amoureuse, c’est pas si simple. C’est tellement peu simple que tu n’as pas eu de vraie relation depuis sa naissance. « Il n’a que moi pour l’instant, moi et la famille de mon père, alors oui, on est super complice tous les deux. Ça va être dur si jamais son géniteur veut avoir une place dans sa vie » Les lettres sont placées sur le carré en carton. Jay comptabilise les points pendant que tu sors ton téléphone pour lui dévoiler ton fond d’écran. Ton petit diable apparaît avec ses longs cheveux blonds hérités de tes gènes. « Je lui parle en français et en anglais. Si jamais on reste en contact, peut-être que tu pourrais lui apprendre le coréen » La main plonge dans le sac pour attraper quelques lettres. Tout est disposé au hasard sur ton présentoir. « Et toi, pourquoi être venu ici, il n’y a pas de bonne fac dans ton pays ? Pour moi, la Corée est très avancée dans les nouvelles technologies. Vous avez des gadgets pour tout » Téléphone déposé sur la table, tu attrapes ton verre et bois un petit coup après avoir fait la conversation. Le sourire illumine ton visage. Les éclats de rire te parviennent des tables alentours. Tu regardes d’ailleurs un groupe d’amis et ta moue se referme, jalouse de leur alchimie. Toi, t'as pas tout ça. T'es plutôt solitaire, avançant prudemment dans ce vingt et unième siècle. « Raconte moi ton histoire, j’suis certaine qu’elle est intéressante »

(Invité)
Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
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Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
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Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
Messages : 20233
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Ji-hun Hwang
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PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Trois ans. Il ne se rappelait pas comment Ha-eun était à cet âge là, pas exactement. Les années avaient filé, et il n’avait jamais supposé qu’un jour il pourrait lui venir l’envie de s’accrocher à des souvenirs. Cela faisait plus d’un an que sa mère et ses deux petites-sœurs avaient disparu aux abords de la frontière entre la Chine et la Corée du nord, et la mémoire se faisait vague jour après jour. J’espère qu’il mettra tout en œuvre pour s’en faire une , pria-t-il, parce qu’à présent il savait, Ji-hun, l’importance que c’était d’avoir une famille. Il attrapa de nouveau le stylo pour inscrire le nombre de points gagnés par Margault. Pas le temps de triturer les lettres sur sa tablette que sa demande fut exaucée. La jeune femme tourna son écran vers l’asiatique, lui permettant de mettre un visage sur la « Tornade » et il sourit devant la frappante ressemblance. Aussi mignon que sa maman, avoua-t-il ; visage doux et cheveux blonds soyeux, sourire joyeux et brin de malice dans le regard.

Enfant heureux à qui on offrait une éducation bilingue, de quoi nourrir sa culture et lui donner une bonne base. Si jamais, répéta-t-il, interrogateur, qu’est-ce qui ferait que ça serait rédhibitoire ? Impatient de savoir les qualités requises et les défauts inacceptables que la maman avait listés, et qui permettaient – ou pas – d’approcher son tout petit ; être nord-coréen, par exemple ? Il n’était pas sûr qu’apprendre le hangeul puisse servir à quelque chose, mais qui savait, une plus grande ouverture d’esprit peut-être ? Accepter l’étranger et se montrer curieux des belles différences qu’accueillait la Terre. Lui, c’était pour une toute autre raison qu’il avait traversé océans et continents, mais il dut improviser. Conquérir le monde, bien sûr , s’exclama-t-il, à commencer par les grandes puissances, le reste ne sera que plus facile. C’était un peu gros de dire ça comme ça, mais pas si loin de la vérité. Il laissa vibrer son doux timbre dans les graves, mais n’affirma pas plaisanter.

Ji-hun voulait être un homme bien plus fiable qu’il ne l’était déjà. D'un point de vue professionnel d’abord, d’un point de vue personnel ensuite. S’accomplir et être reconnu dans le domaine de la recherche à l’international pour, un jour, mériter la place d’être un bon chef de famille. Il releva ses yeux bridés des voyelles et consonnes, et capta ce sourire qui se fendit à la vue d’une table qui accueillait un groupe d’amis. Il compatit, parce que ce n’était pas toujours facile pour lui non plus. Il ne s’attendit pas à devoir conter son histoire, parce qu’on ne lui avait jamais demandé aussi clairement. Il but une gorgée pour se donner le temps de réfléchir puis commença : l’univers de Little Mermaid, tu connais un peu ? Dessin-animé pour enfant qu’on pensait innocent mais ne l’était pas tant. Et bien ... Je viens d'un endroit de ce genre-là , avoua-t-il. Des devoirs plus que des droits, un franc repli sur soi, une animosité avérée envers ceux qui, des frontières, vivaient au-delà.

Comme la sirène, j’ai battu des nageoires pour m’en libérer, et des hommes m’ont repêché, ajouta-t-il en déplaçant les lettres, un coup d’œil sur le plateau jeté de temps à autre dans l’espoir d’utiliser celles déjà installées. Il avait vogué dans une barque de pêcheurs en réalité, et s’était fait arrêter par des garde-côtes japonais, mais dans l’ensemble le résultat était le même. Si ce n’était qu’il avait été enfermé dans une cellule quand Ariel avait été traitée comme une digne princesse. J’ai appris… qu’une fourchette ne servait pas de peigne, et qu’on n’appelait encore moins cet objet un « zigoflex », fit-il avant de boire une bonne gorgée de son alcool fort. Éducation rapide offerte alors qu’il était encore au fond du trou. Terrible ce roi Triton de faire subir à son peuple un tel sort mais, à la fin de l’animation, il s’était ouvert à ses voisins, avait donné accès à la liberté de naviguer et à des droits auparavant inexistants, Ji-hun espérait qu’il en sera de même pour sa Corée ; il posa son mot.

Il n’attendit pas qu’elle réagisse, sonna le signal d’alarme. Je te devance de sept points, l’informa-t-il, je suis certain que tu peux faire mieux. Il piocha des lettres dans le pochon, moment où ces amis – aux traits identiques – s'avancèrent vers leur table. Jari jeom ppikkyeo jukesseoyo, l’un d’eux s’adressa au duo qui s’affrontait au Scrabble avant de se tourner essentiellement vers le brun pour lui parler. Les gestes ne trompaient pas, il était l’heure pour eux de prendre le métro et de se raccompagner. Um, jamkkanman, demanda Ji-hun, ce qui fit reculer ses acolytes d’un pas, un signe de tête respectueux en direction de Margault. Tu connais la formule chimique de l’eau, l’interrogea-t-il en cherchant des billets à poser sur la table, si tu veux une revanche, ou… que ton fils ait des cours de coréen, sur meetsa, tu me trouveras grâce à ça. La première lettre de son prénom, suivie de « H²O ». Il posa l'équivalent de la note, et un pourboire avant de se redresser.

Mètre quatre-vingt-six prêt à filer, il s'adressa une dernière fois à la Française : j'ai été ravi, Mareugo. Puis il s'avança vers la sortie à grandes enjambées, bien accompagné. Elle lui plaisait bien, la jolie blonde, tant et si bien qu'il priait de ne pas l'avoir effrayée.

@Margault Archambault
(Ji-hun Hwang)



Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.