Avery Camélia Fawkes dit « Camms » Ϟ Pianiste & Guitariste & danse depuis ses 5 ans. Ϟ Veut devenir styliste, créer sa propre ligne, marque. Ϟ Son père est un grand homme d’affaire, connu pour son statut de producteur et la possession de plusieurs hôtels Ϟ Sa mère est une ancienne top model Ϟ Est très attachée à sa liberté Ϟ Adore faire du shopping, flâner et ne crache pas sur son coté friqué, jet set & co’ mais ne veut pas non plus faire sa pourrie gâtée Ϟ A vécu à Londres jusqu’à ses 16 ans, allant de temps en temps à new York voir son père ou le rejoignant en voyage puis à New York dès sa 16ème année. Ϟ Aime les soirées, les sorties, faire n’importe quoi ... Ϟ Très fidèle en amitié Ϟ Déteste faire comme tous le monde Ϟ Rire aux éclats Ϟ Fan de cinéma, de musique et adore les Disney Ϟ S’intéresse beaucoup aux voyages et aux autres cultures. Elle parle 4 langues sans compter l’anglais sa langue maternelle : Le Français, L’Espagnol et L’Allemand. Ϟ A déjà bosser, n'a pas fait que se tourner les pousses malgré son argent. Ϟ Adore changer de look à gogo -cheveux && co'- Ϟ
« Camélia ; c’était l’enfant sage qui voulait rendre fière sa mère et son père. Timide, renfermée parce qu’il le fallait pour ne pas gâcher la vie des adultes. »
Ma vie pourrait être banale, mais le fait que je puisse dire cela, me vaudrait une bonne engueulade avec mes parents. Je ne sais pas si ils ont compris que j’en avais marre de ne voir que leur seul intérêt était l’argent mais peu importe. Je m’appelle Avery Camélia Fawkes et aujourd’hui, je ne suis plus la petite fille sage qui voulait rendre fière ses parents, leur faire honneur. Je le voulais pourtant. Quand j’étais plus jeune, mes parents passaient beaucoup de temps à s’occuper de leurs affaires plus que moi. Oh grand non ! Je ne me plaints pas, enfin pas vraiment … je veux dire je voyais bien que ma mère aimait plus sa petite personne que moi ou mon père ainsi qu’au fil du temps, j’ai compris que lui, voulait ne pas perdre ses affaires et pouvoir assurer ce que son père avant lui avait fait. Enfin, ils passaient leur temps à se disputer, ils étaient trop différents et je ne comprends même pas pourquoi ils étaient ensemble.
Ensuite, j’ai vécu avec ma mère, ne comprenant pas trop comment elle avait fait pour gagner vu qu’elle ne parlait que d’elle et de sa beauté naturelle totalement au dessus de la mienne. C’était comme si, elle ne supportait pas que sa petite fille puisse un jour la dépassait, comme si elle refusait de vieillir et comme si elle s’imaginait que la petite fille que j’étais aller peu à peu tenter de lui faire de l’ombre, c’était juste bizarre en fait à la fois, on sentait qu’elle était avec moi mais tout aussi contre moi. Ce qui faisait pencher la balance, je crois que c’est le fait qu’elle était plus présente que mon père dans la mesure où ce qu’elle avait à faire ne demander pas de me laisser seule, elle pouvait m’emmener avec elle dans ses soirées mondaines et le reste aussi, pas mon père. Au départ, rien ne me dérangeait donc j’étais contente d’être avec elle. Enfin bon, ça, c’était avant que tous se passe …
Je vivais avec plus que ce que j’avais besoin mais parfois, ça ne me convenait guère parce certains enfants ne te voient que comme la petite richarde qui a une mère dans les magasines et un homme d’affaire connu pour père, ça c’est parfois dure mais je sais bien que je ne suis pas la plus malheureuse, loin de là, au contraire, c’est juste que une chose plus une chose, ça fait beaucoup de poids quand tu es jeune. Mais je me suis endurcie, cherchant un peu à comprendre et rassurer ma mère par rapport à ses inquiétudes qui la rendait imbuvable. Je ne cherchais pas la célébrité même si j’étais passionnée par de l’artistique et que je rêvais aussi de pouvoir créer mes lignes de vêtements, être dans la mode, cela n’empêchait pas que je voulais créer et non, être dans la presse people comme elle et ses hommes, elle et ses affaires. J’essayais de faire du shopping avec elle, j’essayais de partager mais c’était comme si, sans vraiment se rendre compte de cela, elle tentait de piquer sa propre fille pour se rassurer de ce qu’elle était ou alors, elle n’avait plus de temps pour moi. Enfin, peu importe au bout d’un moment, j’ai vécu ma vie sans faire suer les autres, je me suis lassée de tenter, je devais surement faire mal les choses. Je parlais souvent à mon père au téléphone et s’était toujours une joie de le voir un peu même si c’était rare. J’avoue que parfois, je me demandais vraiment a quoi je servais dans leur vie à tous les deux, mais après, j’ai décidé de plus faire la malheureuse, de vivre, de grandir un peu au lieu de ne penser qu’à me plaindre, en somme, j’ai pris ma guitare, j’ai joué, j’ai dessiné des croquis et j’ai appris à bien me servir de la machine à coudre. Je me suis occupée seule, je suis sortie seule jeune et ça me plaisait, je me sentais moins malheureuse parce que j’avais tenté et presque compris … enfin je crois … que de me fixer sur les mauvaises choses ne servaient à rien.
A mes 15-16 ans, j’ai rencontré Carter qui était pour moi le garçon le plus beau, le plus gentil, le plus formidable … en fait, c’était un con et si il m’a permit d’ouvrir les yeux, il m’a aussi bien dégouté. J’étais une jeune fille amoureuse, tout juste entrain de vivre son premier amour, ça a duré, il était plus vieux de trois ans mais on s’entendait bien. J’étais heureuse et même si ma mère critiquait, je me plaisais à être avec lui. Malheureusement, un jour, je suis rentrée en retard alors qu’il m’attendait à la maison et je l’ai trouvé avec ma mère dans une position peu orthodoxe … Croyez moi, ça m’a fait un choc ! J’ai légèrement pleuré, enfin beaucoup je suis pas si forte que ça, enfin ça se voit, en plus, je crois que je suis un peu trop aveugle et à force de trop profiter, ça ne peut pas s’arranger, enfin j’ai pété un câble ! Elle semblait même pas se rendre compte de sa connerie, ça flatté surement tellement son ego surdimensionné qu’elle ne se rendait même pas compte de sa connerie et du mal qu’elle pouvait faire. Je suis montée, j’ai pris mes affaires et je suis partie … chez mon père. Enfin, ça reste compliqué ! Je suis d’abord partie chez une amie ; bah oui, riche ne veut pas dire sans amis, solitaire et que les gens sont tous des pions, en tout cas, pas chez moi ! J’ai appelé mon père et je lui ai demandé de venir habiter chez lui … que maman pourrait rien dire pour men empêcher car elle savait très bien pour quelles raisons je m’en allais. Etonnamment, il a accepté, me prévenant que j’allais devoir être autonome parce que c’était difficile avec ses affaires ; pour seule réponse, je lui ai dit que contrairement à ce que pouvait dire ma mère, je l’étais déjà, c’est juste qu’elle voulait lui faire croire qu’elle passait son temps à s’occuper de moi contrairement à lui … Enfin voilà comment à 16 ans, je me suis retrouvée pratiquement la moitié du temps à vivre seul dans un grand loft magnifique à New York, quittant Londres avec regret mais néanmoins, soulagée. Même si certaines choses me manquaient, j’ai passé mes meilleures années là-bas parce que au moins, je ne passais pas mon temps à me prendre la tête et je pouvais m’épanouir sans problème. Je ne voyais plus ma mère qui enrageait étrangement pour je ne sais quelle raison mais en même temps, elle, elle croyait que j’étais juste partie pour l’histoire avec Carter, mais bien sur, que c’était une accumulation de chose. Je passais de soirée en soirée, je crois que c’est là peu à peu que j’ai commencé à faire ma follasse, à me lâcher comme jamais.
« Camms ; c’est un mélange de folie, de décadence et de créativité … »
Par ailleurs, c’est ainsi, grâce à cette décision que j’ai pu vraiment me sentir comme une personne à part entière, enfin je veux dire vivante et non, étouffée par l’égo d’une mère qui préférerait vous voir aussi renfermée que Cendrillon dans sa tour. Je ne doute guère qu’elle m’aime mais par contre, je sais qu’elle ne sait pas le faire aussi qu’elle s’aime elle ou qu’elle aurait du aimer mon père. Enfin voilà, la, ça fait un peu martyre ce que j’ai dit. La plupart du temps, c’est dans la presse que j’avais de ces nouvelles au bout d’un temps et j’ai pu me rapprocher de mon père même si je le voyais très peu mais il faisait des arrêts parfois, ce qui nous permettait de partager, c’était bien, j’aimais ça et ça me rendait bien heureuse !
Quand j’ai eu 18 ans, mon père m’a encouragé à demander Harvard, il m’a encouragé dans ma voix. Enfin, je me prends plus la tête maintenant, je vis ma vie, je vis mes rêves et je ne renie pas mes origines, ma mère ou quoi que ce soit car ce serait inutile, ridicule … je sais juste que je ne peux pas autant compter sur elle que chaque enfant le voudrait, ou certains le peuvent mais ça ne me rends plus triste, enfin pas totalement … Je crois que si qui me pomme le plus, m’attriste le plus, c’est de me dire que je n’étais peut être pas vraiment désirée ou que je suis surement simplement là pour montrer qu’ils ont une descendance …
Bref, je vais pas non plus trop cracher parce que quand même, il me déshérite pas et pourtant, vu que je ne suis pas Eliot alors qu’ils préféreraient, ils auraient pu enfin, surtout lui car elle, a part des contacts, elle ne donne pas d’argent … J’avoue qu’avec mes comportements, parfois, je leur fait un peu payer et que je fais un peu ma garce ou que je peux facilement les exaspérer par ma non-coopération parce que ouais, après quelques années, ma mère a bien compris qu’en ayant une fille et une telle carrière, elle avait bien besoin que sa fille participe à certaines choses sous peine d’être mal vue … OUPS. Du coup, au bout d’un moment, elle a bien du se faire à l’idée que ouais, j’avais une importance, mais aussi que la concurrence ridicule avec moi, avait reprise … Enfin voilà, c’est ma vie.