fin des cours, cloche qui retentit. la tête pleine, conscience qui perd pieds. le sang qui bouillonne dans les derniers messages échangés. égoïste quand je prends ma caisse, que je roule vite, trop vite. j’ai même pas pris la peine d’enlever l’uniforme. manucure vermeil planté dans le cuir du volant, dans l’ombre d’un clair de lune, les phares brisent l’horizon. et sans trop comprendre pourquoi j’me retrouve en bas de chez toi. putain, qu’est ce que j’fous là, j’devrais même pas être là. devant ta porte, poing qui cogne, la rage dans le bas du ventre. émotions énigmatiques prennent le pas sur la raison. et t’ouvres rapidement, laisse à peine la place pour que j’puisse entrer chez toi. regard qui dévisage la pièce, à la recherche d’un parfum vanillé, un verre de trop, ficelles qui décoreraient le sol. - t’as des trucs à me dire dans les yeux.. pivote pour te faire face. envoie brûler au diable le peu de moralité. le besoin de savoir si tu dis vrai ou si tu dis faux.
@Exton Henderson
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;