keep me close to you (nahlia)

Les fêtes de Noël étant passés, j'avais qu'une envie c'est de te revoir. Je commence sérieusement à m'attacher à toi, mais j'essaie de me protéger. Seulement, le coeur a ses raisons dont la raison ignore. J'ai appris depuis peu être attenteinte de l'endométriose. Une maladie rare chez la femme et qui empêche d'avoir des enfants. Auparavant, cette maladie n'était pas connue, maintenant on en parle plus souvent, plus librement on va dire. Toutefois, c'est dur pour moi. J'ai besoin de soutien, mais à la fois, j'ai pas envie de faire la victime. Qu'on prenne pitié de moi. Tu me proposes de venir chez toi, la boule au ventre, je décide de prendre mon courage à deux mains. Mes doigts activent la sonnette, j'appréhende ta réaction... J'avais aussi envie de t'avouer que je t'apprécie bien plus qu'un simple ami, mais on va y aller doucement. Hey. Je sors de mes pensées en te voyant, esquissant un mince sourire sur les lèvres avant de les déposer sur tes joues.


 

Cela faisait une éternité que tu n’avais pas vu Rosalia, c’est ce dont tu avais l’impression en tout cas. Les fêtes, les examens de fin d’année, vous avez à peine eu le temps de vous envoyer quelques messages la dernière fois. Enfin, c’était le moment des retrouvailles et rien de mieux qu’un petit tour dans ton appartement. Elle finit par arriver, alors que tu venais de finir de faire la vaisselle. Tu ouvris la porte et remarquas la belle, qui ne semblait pas aller bien. « hey, vas-y entre » dis-tu en ouvrant la porte pour la refermer derrière elle. Un baiser sur ta joue, tu lui souris avant de l’inviter à avancer. « mes colocs sont dans leur chambre. Alors comment tu vas ? » demandas-tu en te posant dans le canapé. T’avais déjà mis de quoi boire sur la table et préparer des trucs à grignoter du type chips.  

C'est dur de tout encaisser seule. Parce que je suis ce genre de personne, à ne pas vouloir emmerder les autres avec mes problèmes. J'veux pas qu'on me prenne en pitié. Comme Aleph avait dû me prendre en pitié alors qu'il m'a sauvé d'une agression. Enfin, heureusement qu'il était là à ce moment là. J'veux pas faire chier les autres aussi avec mes histoires. Les autres, c'est surtout toi. Tu comptes beaucoup pour moi, plus encore depuis ces derniers temps, on passait souvent notre temps ensemble alors forcément ça créer plus d'affinités. Plus d'attachement. Bref, me voilà devant ta porte que tu viens d'ouvrir avant de me laisser entrer, ce que je fais en souriant doucement. Merci. D'être là pour moi. J'en ai vraiment besoin en ce moment. Je retire mon manteau, le range ainsi que mon sac. D'accord. Pas trop bien en faites... Je n'aime pas te mentir et tu l'as bien vu dans mon visage que ça n'allait pas vraiment bien, que j'avais envie de craquer, mais que je tenais bon. J'savas juste pas comment te le dire, c'est étrange. Je me contente donc de m'installer sur le canapé à tes côtés, jouant avec mes doigts de façon nerveuse. On m'a diagnotisqué une endométriose... Que je lâche avant de poursuivre. J'ai souvent eu des douleurs quand j'avais mes règles et parfois durant des rapports sexuels... Une fatigue chronique... Alors j'ai décidé de faire des examens et ça a donné ces résultats.... Les larmes viennent humidifer mes yeux, je les essuie d'un revers de main. J'me trouve ridicule à ce moment-là, mais c'est plus fort que moi.


 

Tu devais passer un petit moment avec Rosalia, elle ne semblait pas aller bien aujourd’hui. Rien de mieux qu’un tête à tête pour qu’elle s’ouvre un peu. Enfin, c’est ce que tu pensais. Tu arrivas chez toi comme elle te l’a demandé. « je m’en doutais un peu, je le sentais dans nos échanges par messages » Rosa n’était pas la même que d’habitude. Dans tous les cas, elle ne savait pas mentir donc tu l’aurais vu de suite si elle avait tenté de le faire. Tu l’écoutas d’une oreille attentive, quand elle te donna le nom de ta maladie, tu ne compris pas de suite de quoi il s’agissait. Quand tu vis les larmes dans ses yeux, tu passas ton bras autour de ses épaules pour la rapprocher de toi. « je suis désolé rosa… on t’a dit ce qu’il fallait faire ? » dis-tu en commençant à lui caresser les cheveux pour l’apaiser un peu. Tu ne savais pas en quoi ça consistait, mais tu sentais qu’il y avait quelque chose de mal dans cette maladie. « ça se soigne ? » tu poses peut-être trop de question mais tu étais inquiet… était-elle en danger ?

Tu me trouvais moins enjouée dans mes messages et j'avoue que j'me sentais pas si bien que ça. Le fait que tu l'as remarqué me fait penser que tu fais attention à moi et je trouve ça très touchant. Ouais... Désolée de cette froideur d'un coup. C'était assez étrange et compliqué. J'avais beau encaissé et j'voulais inquiéter personne, mais il fallait que je vide mon sac. Je sais qu'avec toi, j'peux en parler librement et me lâcher. C'est dur, mais j'y parviens. Peitt à petit, les mots sortent de ma bouche et ta réaction est tellement mignonne, tu passes ton bras autour de mon épaule alors je me mets tout contre toi. Oui, j'suis vraiment trop bien dans tes bras, ça m'apaise, mais j'me sens mal de te mettre dans une situation que tu ne connais pas. De gâcher un moment qui aurait pu être un des plus beaux moments entre nous comme à l'habitude. Alors tu me poses toutes ces questions. Il n'y a rien à faire, Nahel... Rien d'autre que de prendre un traitement, mais ça ne guérit pas, ça va juste atténuer la douleur... Il faut vivre avec, m'a t-on dit. Hm.. Merci... D'être là pour moi. Franchement, ça me fait du bien d'être rien que dans tes bras.


 

Tu secouas la tête doucement en entendant ses mots. « tu n’as pas à être désolé, tu as sûrement tes raisons » et loin de toi l’envie de le prendre pour toi. Elle finit par te dire ce qui allait bien, tu avoues ne pas réellement comprendre puisque sur le coup… t’es pas le plus connaisseur dans les maladies chez les femmes. Tu l’as pris contre toi pour la réconforter. Tu posas certainement trop de question mais tu n’y connaissais rien après tout. T’espérais juste qu’elle ne soit pas en danger de mort. Tu soupires doucement à ses mots. « ça peut empirer ou pas ? » t’espérais réellement que ça n’allait pas être le cas. T’avais pas envie de la voir souffrir au point de finir à l’hôpital. « je serais toujours là tu le sais, malgré des hauts et des bas. Je serai là si tu en as besoin » dis-tu en approuvant de la tête. Tu caressas encore son bras, bien décidé à faire des recherches sur internet pour en savoir plus. « passons une bonne soirée ensemble pour te changer les idées, ça te va ? » dis-tu en la secouant légèrement pour la remettre d’aplomb. T’avais clairement pas l’habitude de la voir ainsi.

Je songe à mon avenir et à ce qu'il pourrait advenir si j'arrive pas à concevoir d'enfants. En réalité, je n'y pensais pas jusqu'à ce que je découvre ma maladie. Rare sont les femmes qui sont atteintes de l'endométriose qui parvient à concevoir un enfant alors si jamais j'peux pas en avoir, est-ce que tu voudras encore de moi? Dans cette maladie, ça rends stérile et il est rare de concevoir un enfant... Certaines y parviennnent, mais avec de la difficulté. Et c'est jamais sans risque. J'tenais à t'indiquer ces informations. Comme si nous étions en couple et que ça allait perturber notre avenir. Sûrement que c'est aussi ce que je désire. Être en couple avec toi et plus tard, bien entendu, fonder une famille. Je ne l'avais pas encore envisagé, mais cette pensée m'brise le coeur si jamais tu n'voudrais même pas d'moi. Je m'engouffre un peu plus dans tes bras, humant ton parfum enivrant. Merci, Nahel... Pour tout. Ta présence, ton réconfort, absolument tout ce que tu représentes pour moi. Je tiens tellement à toi plus que la prunelle de mes yeux. Est-ce que tu sens mon coeur tambouriner? Est-ce que tu l'entends? Il bats pour toi. J'acquiesce de la tête de haut en bas à tes mots tout en te regardant. D'accord... Oui, ça me va. Je me ressaisis, grâce à toi. On commande à manger? Tu veux quoi?
 

Tu étais venu voir Rosalia car elle se sentait mal en ce moment. Tu sentais qu’elle avait besoin de réconfort. Tu étais loin de savoir ce qu’elle avait, tu ne l’avais pas deviné sur le coup. Tout ça, tu ne connais pas mais tu allais certainement devoir le faire maintenant que tu sais qu’elle a cette pathologie. « je vois… il va falloir passer par l’hôpital pour avoir un enfant c’est ça ? » dis-tu en soupirant. Heureusement, il y avait la médecine qui se développait de jour en jour. « tu n’as pas à te remercier, c’est normal » dis-tu en secouant la tête doucement. Tu lui caressais doucement le bras pour la soutenir. « on peut commander, tu as envie de quoi ? je ne suis pas compliqué en termes de nourriture, tu le sais » demandas-tu en arquant un sourcil. ouais, tu peux tout manger et t’avais surtout envie de lui faire plaisir ce soir.