(elvira) back to home

@Elvira S. Kaine Moi qui étais heureux de retrouver la Pforzheimer House, je ne sais pas si je suis content finalement. Enfin, si mais disons que c'est pas le bon moment. Couvre feu imposé, cours obligatoires, plus de vie sociale en soit. J'avais envie d'exploser de rire au discours de la doyenne tellement je trouve ça risible. Personne ne va respecter ça. Renvoyer des élèves aux manquements des règles ? Pour ma part, j'ai excellé dans mes notes et je ne trouve pas ça juste que je sois privé d'une quelconque manière de mes occupations. Ils vont surveiller le campus, certes, mais nos habitations privées ? Encore heureux que j'habite à Boston, loin du campus. On va quand même pouvoir sortir, s'amuser. Faut juste éviter les gros rassemblements. Je vais pas me laisser faire. Du moins, les premiers jours, peut-être que les étudiants vont s'y prêter. Mais à un moment donné, ils vont tous les envoyer chier. Règles ou pas règles, j'avais envie de venir faire mon grand retour ce soir à la Pforzheimer House. Kat n'est même pas encore au courant, j'attends de lui faire la surprise. Je serais prêt à parier que la Dudley House va réussir à faire des soirées clandestines. Nous la pfos, avec les étudiants brillants que nous sommes, la doyenne ne pourra pas douter de nous. Quand j'arrive au grand salon, je vois Elvira, assise sur le canapé, qui me regarde avec une tête bouche baie, comme si elle venait de voir Jésus Christ en personne. " salut elvie ! " que je lance avec un grand sourire. A elle aussi j'avais envie de lui faire la surprise. Je me dirige jusque dans la cuisine et je fouille les placards. " tout a changé ici, où est-ce qu'ils ont rangé le café ? " la maison a un coup de neuf depuis les nouveaux présidents. Ils m'ont accueillis chaleureusement et ça fait plaisir. Mais l'accueil que j'attends particulièrement, c'est celui de mon amie qui s'approche de moi.

@Ottis Heimann | Ca m'arrange pas vraiment ces histoires de couvre-feu et autre, surtout dès la rentrée. Même si les cours reprenaient doucement pour la plupart, je savais le travail que j'avais à fournir, et j'aimais bien profiter de cette période pour commencer à avancer tranquillement. Sauf qu'à ne plus pouvoir sortir après 21h, ça allait compliquer bien des choses. Non pas que je sois souvent au labo encore à cette heure-ci, mais il n'était pas rare que je sois sur le chemin pour rentrer à la maison, ou arrêter à un restaurant pour prendre une commence à emporter. Et puis ça compliquait aussi beaucoup la vie de mon jumeau, qui allait vite faire face à des problèmes plus conséquents s'il ne pouvait pas ouvrir le club. Bref, dans tout les cas, on ferait avec, même si ça impliquait d'enfeindre quelques règles. Rien qu'à la pfo, je ne pensais pas mes camarades capables de respecter l'interdiction de faire la fête actuellement en vigueur.

Installée dans un des canapés du salon à dessiner sur une tablette, je relève la tête lorsqu'on m'interpelle, restant bouche bée quelques secondes. Ottis. « Ah ouais donc maintenant tu viens carrément me narguer ici ? Ca suffit pas de nous avoir trahi, tu viens remuer le couteau dans la plaie ? » Je pose la main sur mon coeur, simulant la blessure. Bien sûre, j'en rajoute des tonnes mais bon, mieux valait rire de son départ de la pfo que d'en pleurer. « T'es venu voir Katalia ? » Que je demande à l'italien, ne trouvant pas d'autres raisons pour justifier sa présence ici. Je le suis dans la cuisine, le regarde fouiller dans les placards à la recherche de café, en vain. « Si tu venais nous rendre un peu plus souvent visite, particulièrement à moi - après tout, les autres on s'en fiche - tu saurais que le café est... Ici ! » J'ouvre un des placards pour révéler l'abondance de café qui s'y trouve, adressant un grand sourire à mon ami. « Mais il se pourrait qu'il change à nouveau de place d'ici ta prochaine visite si celles-ci ne sont pas plus régulières. » Je hoche doucement la tête. C'était assez d'allusion là pour lui faire comprendre qu'il me manquait ?  

@Elvira S. Kaine On m'a toujours dit que j'étais un bon comédien. J'en joue parfois. Quand je joue de mes talents, on ne peut pas facilement voir si ce que je dis est réel ou non.  Katalia, elle commence à me cerner après plus de deux ans de vie commune, mais Elvira, elle tombe facilement dans le panneau. Je sens que y'a une nouvelle vibe dans les murs de la maison et ça me fait grave plaisir de revenir. Je croise de nouvelles têtes, parfois des anciennes, et ils m'ont tous l'air très gentil. J'ai hâte qu'on organise la première fête pfo avec tous les nouveaux. Je manifeste ma présence à Elvira, fait comme si de rien n'était. Je sais que ça lui ferait que trop plaisir de me voir de nouveau dans leurs rangs. En un an, on a construit une superbe amitié que je n'échangerai pour rien au monde. Je zappe sa réflexion sur la trahison et réponds à sa deuxième question. " non, elle est ici ? " je l'ai vu ce matin à l'appart, mais elle ne m'a pas dit si elle passait à la pfo avant ou pas. La connaissant, elle doit déjà être en cours bien à l'avance. Elvira me rejoint dans la cuisine et m'indique la nouvelle place du café. Ah, me voilà soulagé. Je souris et attrape le café pour m'en faire un. " je t'en fais un ? " avant qu'elle ne me réponde, j'attrape deux tasses propres. J'ai compris que je lui manquais, et ça me touche beaucoup, ça me fait même sourire. Comme j'ai hâte de passer du temps avec elle ici. " laisse-le bien là, tu n'auras plus à t'inquiéter des mes visites. " je range le café à sa place et salue un pforzheimer de l'année dernière qui lance un " salut ottis, content de te revoir parmi nous ". Surprise déjà gâchée, dommage, j'aurais aimé encore mener miss Kaine en bateau. En échange, je lui fais un petit air innocent.

@Ottis Heimann | Ca me manque de ne plus voir Ottis dans les couloirs de la Pfo. Même si on avait passé une année sans jamais vraiment faire attention l’un à l’autre, depuis l’année dernière, les choses avaient bien changé. Désormais, c’était un ami, et pas juste un camarade de confrérie, ce qui faisait que j’étais souvent un peu plus ravie de le voir que d’autres. Malheureusement, monsieur nous avait abandonné pour la Kirkland, et je surjouais cette trahison chaque fois que j’en avais l’occasion. « Hm, je ne sais pas, je ne l’ai pas vu aujourd’hui. » Que je réponds à sa question, même si cette dernière me perturbe. Après tout, pourquoi serait-il venu si ce n’était pas pour rejoindre sa petite amie ? Ce n’était certainement pas pour me voir moi, autrement il m’aurait prévenu de sa visite pour s’assurer que je serais là aussi. Bizarre. Mais je n’ai pas le temps de creuser sur le sujet que le jeune homme se dirige dans la cuisine, m’obligeant à le suivre pour poursuivre cette conversation. Je le regarde fouiller les placards en vain à la recherche de café que je finis par lui révéler quelques instants plus tard en ouvrant le bon placard, comme toute Pfo digne de ce nom. « Je veux bien s’il te plaît. » Puisqu’il était là, et moi aussi, autant en profiter pour boire un café ensemble et papoter. « Ou je le change de place pour que tu sois obligé de m’appeler à ta prochaine visite pour savoir où il est. » Un vrai petit diablotin quand je veux. N’ayant toujours pas eu de réponse sur la raison de sa présence, j’allais le relancer sur le sujet quand un autre membre de la confrérie le salue, exprimant sa joie de “le revoir parmi nous”. Non ?! Je fronce le regard et interroge silencieusement l’italien qui me regarde avec un air innocent. Ca met un peu de temps à faire le tour dans mon cerveau pour que la surprise laisse place à la joie et que je commence à l’exprimer. « Aaaaaaaah ! Mais c’est génial ! Tu vois, t’es un vrai pfo dans l’âme, tu pouvais plus te passer de nous ! Bon retour ! » Je passe mes bras autour de son cou pour venir embrasser sa joue avant de le relâcher. « Je comprends mieux pourquoi t’es là maintenant ! Tu comptais me faire marcher encore combien de temps ? » Parce que c’est vrai que j’avais pas été très perspicace sur ce coup.  

@Elvira S. Kaine Je n'imaginais pas qu'Elvira tomberait facilement dans le panneau. C'est amusant de l'emmener en bateau. Je ne sais pas combien de temps ça va durer mais ça serait cool, le temps de lui faire un café, de lui parler de tout et de rien, et de revenir à la pfo un autre jour pour faire durer le secret. La plupart sont déjà au courant, mais pas elle. A croire qu'elle vit dans une grotte, la pauvre. Je souris à son stratagème pour venir la voir plus souvent. " elle est maline celle-là. " que je dis en la pointant de ma cuiller. Je lui prépare aussi un café et l'instant d'après, quelqu'un vient de bêtement craché le morceau. Oh non, pas déjà. Peut-être que je vais réussir à contourner le problème mais son expression faciale est tellement drôle que je n'ai pas envie de la torturer plus longtemps. Elvira saute de joie, m'offre ses bras serrés et un bisou sur la joue. Je crois qu'elle n'a jamais été aussi démonstrative et tactile avec moi. " surprise réussie, on dirait. " que je dis en gloussant. On croirait que c'est le jour de Noël pour elle. Mais ça fait très plaisir de la voir comme ça. " t'étais pas au courant, t'es sûre ? t'avais pas de doutes ? " je lui donne son café, prends le mien et marche jusqu'au salon pour venir m'asseoir sur le canapé. Mh, la bonne odeur, ça me réveille directement. " honnêtement j'avais encore envie de te faire languir mais j'avais peur que tu l'apprennes par quelqu'un d'autre si je trainais trop. " c'est pour ça que je l'ai rapidement dit à Katalia aussi. Sa joie était immense. En même temps, la pforzheimer, c'est l'histoire de notre amour.

@Ottis Heimann | Mon sourire s’étire un peu plus à la remarque d’Ottis. « Qu’est ce que tu crois. J’aime trop obtenir ce que je veux pour laisser passer une occasion pareille. » J’ai grandi dans l’adversité, je sais qu’on obtient rien sans rien. C’est une règle d’or. Si je voulais voir Ottis plus souvent, c’était aussi à moi de créer des occasions. Et en petite fourbe que je pouvais parfois me révéler être, j’étais prête à utiliser toutes les excuses pour. Bon, peut-être pas toutes non plus, car je n’allais pas non plus l’inquiéter inutilement, mais si cacher le café de la pfo pouvait suffire, je n’allais pas me gêner. Je le regarde nous préparer du café, appuyée contre le plan de travail quand un autre étudiant le salue, je me redresse en prenant conscience de son sous-entendu. Ça met un peu de temps à atteindre mon cerveau, mais une fois l’information assimilée, c’est l’euphorie. J’exprime pleinement ma joie, plus affective et tactile que jamais avec l’italien. S’il n’avait pas lui-même confirmé l’information, je n’y aurais jamais cru. « Mais non ! » Je me calme un peu lorsque je me saisis du café qu’il me tend pour ne pas en renverser, même si j’avais très envie de sauter partout. « Je me suis dis qu’il faudrait que je regarde la liste des nouveaux arrivants, parce que je commençais à en croiser pas mal dans les couloirs, mais comme tu peux le remarquer, je ne l’ais pas fait, sinon tu peux être certain que je ne t’aurais pas laissé le temps de te jouer de moi. » Je lui tire la langue, comme une gamine, avant de venir m’installer à côté de lui sur le canapé. « Le pire c’est que j’aurais pû ne pas m’en rendre compte avant un moment. Je me serais naturellement dit que tu venais voir Katalia ou d’autres potes. ‘tain jsuis vraiment devenue niaise en fait ! » Je ris doucement avant de porter le café à mes lèvres et d’en boire une bonne gorgée après avoir soufflé dessus. « En tout cas ça me fait vraiment plaisir que tu sois de retour. Après tout, t’es une de mes meilleures rencontres ici ! C’était pas pareil sans toi. » Beaucoup de changements cette année, rien que par ce changement de présidence, mais aussi quelques départs qui forcément avaient renforcé cette idée que les choses n’étaient plus pareilles à la pfo. « Du coup maintenant c’est bon, t’as compris que tu serais obligé de finir tes études avec nous ? » 

@Elvira S. Kaine On peut dire que j'ai réussi la surprise non ? Sa réaction, son expression faciale, j'en garde un bon souvenir. Cela fait du bien de revenir à la maison. De retrouver mes amis, mes repères... Pour tout vous dire, j'ai plus quitté la Pforheimer à cause de la présidence qu'autre chose. J'ai beau me trouver des excuses en disant que la Kirkland House est meilleure mais c'est tout faux. Je ne supportais pas le président, bien que ma copine ait été son binôme. Je vous jure, lorsqu'elle m'avait annoncé qu'elle se présentait avec lui, j'ai pris sa comme une trahison. On s'installe sur le canapé avec nos cafés et on continue la discussion. " t'es pas niaise t'es... disons, pas très perspicace. mais j'adore cette qualité chez toi. " petit clin d'oeil. Cela va me permettre de lui faire d'autres blagues par le futur. Oh, j'ai déjà tellement être d'être au poisson d'avril rien que pour ça. Elvira me fait presque rougir à dire que je suis une de ses meilleures rencontres ici. " c'est réciproque... mais notre première rencontre ne s'est pas vraiment passée ici, tu te souviens ? " à Halloween il y a deux ans. Lorsque je consommais énormément de drogue, que j'étais au plus mal à cause de Katalia et son état de santé. Je bois une gorgée de mon café et je hoche la tête doucement. " y'a que dans cette maison que je peux atteindre l'excellence, encore plus si je suis bien entouré." j'ai de l'ambition à revendre et je ne me reconnaissais pas du tout dans une autre maison. " comment tu vas toi ? à part le fait que t'es trop heureuse de me voir." c'est cool parce que du coup, on va pouvoir se voir plus souvent. Je passe pratiquement les soirées en semaine à la Pforzheimer donc c'est pratique.