Les originesaustraliennes, françaises, italiennes
feat. Felix Mallard
14 juillet 2002 à Melbourne
australien
célibataire et hétérosexuel
droit
faible, boursier
Le caractère
posé, (beaucoup trop) calme, deux de tentions, rêveur, à l'ouest, blagueur, farceur, inconscient du danger, fan de l'adrénaline, râleur, vilain, cachotier, amical, égoïste, opportuniste, compétiteur, optimiste...
Les anecdotes
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<div class="card-user-bottin-kirkland ">< kirkland class="text-s-bebas text-upper">FELIX MALLARD</ kirkland><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Loyd Mansfield"</span></div>
Que dire de moi ? Je suis le gamin un peu perché qui a vécu toute sa vie dans un foyer. C'est simple comme résumé non ? Ah, vous voulez plus. Bon. Je suis né à Melbourne, dans les quartiers défavorisés. Une mère encore adolescente, enceinte trop tôt, qui vivait dans un appartement trop petit pour les frères et soeurs. Le grand-père, enfin son père, foutait rien de ses journées, il vivait la nuit et dormait le jour. La grand-mère quant à elle, se bougeait pas mal pour nourrir toute la petite famille. Mais ça a clairement dégénéré le jour ou leur petite dernière âgée de seize ans leur a annoncé qu'elle était enceinte. Furieux, le père a décidé de la foutre à la rue, prétextant qu'ils n'avaient pas assez de place pour nourrir une bouche supplémentaire. Alors ma mère s'est retrouvée dans la rue, à cinq mois de grossesse. Elle n'a pas eu de très bonnes fréquentations mais faisait son possible pour survivre. Je n'ai jamais connu l'identité de mon père, ni même de ma mère d'ailleurs. Une fois le paquet cadeau empoisonné expulsé, elle l'a abandonné dans une église. Ironique car elle n'est pas du tout croyante. Mais voilà, bébé poison, bébé qu'on voulait pas, c'est moi. Le prête m'a emmené dans un centre d'accueil d'urgence pour femmes enceintes et femmes en difficulté. Ils ont pris le relais, ont essayé de retrouver la mère mais j'avais aucune information sur moi. Et je peux pas parler, normal, j'avais que trois semaines. Comment je vous raconte tout ça ? C'est ce que ma tutrice m'a dit. J'ai été placé dans un foyer pour enfants orphelins après avoir été en surveillance à l'hôpital pour diverses examens. Vaccins et tout le tralala. Je n'avais pas de prénom en arrivant, alors ma tutrice m'a appelé Loyd. Et j'ai hérité de son nom. C'était ma responsable. Du coup, j'ai grandi dans ce foyer et je me suis pas mal adapté. J'étais un peu le grand frère sur qui les plus jeunes pouvaient compter. On était dix dans la maison. Avec des allers et des venues. Certains gosses venaient temporairement le temps que la situation familiale avec leurs parents s'améliorent. Mais moi, je suis resté fixe à cet endroit, tout le temps. Y'en a que je revoyais, des allers et retour dans ce genre d'endroit, c'est fréquent. Je savais que le jour où je pouvais me barrer, c'était qu'à l'âge de mes dix-huits ans. En Australie, c'est comme ça. J'ai eu une scolarité des plus banales. Je n'aimais pas forcément l'école car je m'ennuyais. J'avais beaucoup de facilité alors au lieu de travailler, je préférais faire le con. Oh je vous dis pas le soulagement des mes professeurs quand j'ai eu mon bac. Adieu Loyd le petit arrogant. J'avais un projet tout tracé, je voulais étudier le droit. Je m'y intéressais énormément. Et peut-être m'orienter faire la criminologie après. L'université m'était uniquement accessible si j'arrivais à avoir une bourse, et j'ai réussi. Ma tutrice m'a tellement boosté pour me préparer aux entretiens et c'est Harvard qui m'a choisi. Nouvelle vie, indépendance, ne plus vivre compressé dans une maison avec des cris partout. Je peux penser à moi, me découvrir, savoir qui je suis vraiment. Harvard m'a beaucoup aidé. Je bosse très dur et les matières me fascinent. Je me fais des amis, je découvre que je plais aux filles, j'ai juste l'impression d'enfin vivre en fait. Sinon ma tutrice, que je peux appeler ma mère par substitution, me promet de venir me voir à chaque Noël mais trouve toujours un empêchement. Je m'inquiète, j'ai l'impression qu'elle ne me dit pas tout. C'est en venant lui faire un visite surprise à Melbourne pendant les vacances scolaires que j'ai découvert qu'elle était gravement malade et qu'elle n'avait pas les moyens de se soigner. Alors je lui ai promis que dès que j'avais mon diplôme et un emploi, je lui offrirai tout ce qu'elle désire, vu tout ce qu'elle a fait pour moi. En attendant, je travaille déjà au starbucks pour payer mon loyer, mais j'essaye de mettre un peu de côté tous les mois. Voilà, ma vie n'est pas très excitante mais c'est tout ce que j'ai a raconté. Pour le moment.
(Tatum Ferguson)
✧. I'll trade your broken wings for mine. Our love was stronger than your pride. Beyond your darkness , I'm your light , oh.