I wait to see you connected. (feat Dixie & Charles-Edouard)

❝I wait to see you connected...❞

feat Dixie et Charles-Edouard ✖ Ce que j'étais fatiguée! Épuisée ! Mauvaise nuit, où j'avais tenté de trouver le sommeil, en vain! Il n'était pas venu. Ça ne m'arrivait que quelques fois. Peut-être étais-je tourmenter, je n'en étais pas certaine. Bref, je me réveillai de mauvaise humeur. Seul une cigarette me ferait du bien...ou un café! C'est donc avec conviction que je m'habillai, chantonnant quelques chansons que j'aimais tout particulièrement, et me rendait vers la Luna Caffe, une place que j'aimais bien aller, lorsque je passais des nuits comme celle-ci, ou que j'avais beaucoup de travail dans la journée à l'Université et que je souhaitais faire un arrêt pour me reposer, me ressourcer et survivre à mon effrayante journée! Je m'y rendis donc, en enfilant un chandail un peu trop large pour moi qui m'allait bien, que j'aimais bien, et qui correspondait bien également à mon humeur : paresseuse. J'emportai cependant mon ordinateur portable avec moi, afin de faire quelques travaux que je devais remettre prochainement. L'horreur... Arrivée sur place, j'allai directement au comptoir et commandai un café latte. Il n'y avait presque personne, excepté deux ou trois étudiants qui avaient eu la même idée que moi, une serveuse qui nettoyait les tables et un homme, pas si vieux, qui avait du charme, mais qui semblait plutôt être professeur de l'Université que simple étudiant. Je lui offris un sourire et allai m'asseoir, avec mon café, mon ordinateur et mes cahiers, à l'autre extrêmité de la Luna Caffe. J'ouvris mon portable et une idée me traversa : je me connectai sur Skype, un réseau social que j'aimais tout particulièrement. Et quelle ne fut pas mon agréable surprise de découvrir qu'il était connecté. Je ne savais pas son nom, mais nous nous étions rencontrés sur un site où il avait posté quelques textes magnifiques, et où j'avais posté quelques-unes de mes oeuvres d'art, qu'il avait tout particulièrement appréciées. Nous avions commencé à sympathiser et une grande complicité s'était installée. Jamais nous n'avions vu nos visages, ni nos noms. La curiosité était présente, certes, et ça faisait longtemps qu'on se parlait, mais je ne le connaissais pas «réellement», comme on pourrait dire. Directement, j'ouvris une fenêtre de conversation et lui lançai un « Hey! Comment ça va se matin? Moi, humeur massacrante... J'ai si mal dormi! »

Je cherchais le moyen de retrouver l'inspiration que j'avais il y a quelque temps. Jamais je n'aurais pensé que d'écrire un livre serait si difficile. Au moins, je compte bien le terminé un jour. En espérant du moins que ça ne sera pas dans quelques années. J'ai pris l'habitude de venir m'installer au Luna Caffe lorsque j'ai du temps libre. N'ayant pas envie de corriger des devoirs, j'ai préféré me retrouver ici, passer mon temps dans mes pensés et dans mes oeuvres. Je mets énormément de chose sur papier que j'enfouis ensuite très loin de mon esprit. Je me dis parfois qu'il serait peut-être mieux de les faire brûler, mais je n'oses pas le faire. Voilà que j'avais du temps libre pour moi. Je me retrouvai donc au Luna avec mon laptop en main. Croisant alors quelque étudiant que je connaissais, je les saluai avec un sourire avant de m'installer au même endroit que d'habitude. Il fallait que je me retrouve dans mes pensés. Alors que je me mis à taper quelque textes, une fenêtre Skype s'ouvrit. Cette jeune fille qui m'avait écris, je ne connais même pas son nom et je ne sais même pas de quoi elle à l'air. Je lui parles depuis un sacré bout de temps, sans en savoir plus sur elle. J'avoue qu'elle me pique la curiosité. Ça pourrait aller mieux honnêtement. Mes journées s'assembles et se ressembles.

❝I wait to see you connected...❞

feat Dixie et Charles-Edouard ✖ J'étais venue au Luna Caffe pour me prendre un café latte, certes, mais également pour faire mes travaux d'université. Pourtant, maintenant que je voyais le jeune homme connecté, dont je ne connaissais pratiquement rien encore, même si cela faisait longtemps que nous nous connaissions, je laissai tomber ce plan de me mettre à jour dans mes devoirs. Au diable ces travaux, j'allais consacrer une bonne partie de ma journée à cet homme dont je ne connaissais quasiment rien. Je souriais, retrouvant un minimum de bonne humeur. Une discussion avec lui me ferait probablement grand bien. De toute manière, ça faisait un moment déjà que je ne lui avais pas parlé via les réseaux sociaux. Son icône démontrant qu'il était connecté me fit joyeusement lui parler en premier. Pourtant, le fait que cet «inconnu» me dise que ça n'allait peut-être pas au top me fit perdre ce petit sourire qui ornait mon visage. Je lui répondis immédiatement : « Vraiment? Comment ça, dis-moi? Quelque chose ne va pas? » J'envoyai ce court message, puis attendit un moment tout en prenant une gorgée de mon café. Je regardai quelques nouveaux trucs qui apparaissaient dans mon fil d'actualité sur ma page Facebook et Twitter, et ajoutai avant qu'il ne répondre : « Dis-moi, qu'est-ce qui te remonterait le moral, aujourd'hui? » J'avais beau ne pas le connaître parfaitement, ni en réalité, mais je m'inquiétais tout de même pour lui.

Il y a un tas de choses que j'aurais voulu faire dans la vie. J'aurais voulu être dans la police où même devenir pompier. Pourtant, quelque chose me disait que j'échouerai la dedans, donc je n'ai pas poussé du tout. À tout les jours, c'est la même routine. Je me lève le matin, je prends ma douche, je déjeune puis je corrige des devoirs avant d'aller travaille. Le soir, tout ça se répète jusqu'à ce que j'aille dormir. Il n'y a que le weekend que j'ai pour moi, mais encore là, je ne sais même plus quoi faire le weekend. Il faudrait tout simplement que quelque chose change dans ma vie. Que quelque chose vienne briser ma routine. Peut-être trouvé l'amour? Honnêtement, je n'y pense même pas. Je continuais alors ma discussion avec la jeune femme. Peut-être qu'elle trouverait le moyen de me redonner le moral. Ça risque d'être un peu difficile en étant derrière un ordinateur. Ma vie est tout simplement sans intérêt. Répondis-je honnêtement à sa question. Aurais-je été mieux de mentir? Ça m'aurait rien donné de plus de toute façon. Qu'es ce qui pourrait me remonter le moral? J'osais pas lui demander. Je n'oses pas te le demander du tout. Répondis-je alors à sa question. Je crois qu'il est probablement temps que je prennes des vacances et que je m'amuses un peu.

❝I wait to see you connected...❞

feat Dixie et Charles-Edouard ✖ Parfois, je me demandais comment j'avais fait pour aboutir à Harvard. Certes, j'avais de l'argent, une famille adoptive riche et un frère qui m'avait suivie jusqu'à Cambridge pour me supporter. Bon, il fallait dire que nous nous supportions mutuellement, nous aidant dans nos peines, malheurs et joies, mais il restait que ce n'était pas l'argent qui avait fait d'orienter mon choix vers Harvard. J'avais été stripteaseuse, étant tombée plutôt jeune selon mes critères dans la drogue, l'alcool et le sexe, alors pourquoi allais-je et avais-je été acceptée surtout, dans cette université si prestigieuse et si connue? Cela restera toujours un mystère pour moi, mais j'en suis bien heureuse tout de même car j'ai pu faire de bien belles rencontres. Bref, heureusement que j'avais des moments d'échappatoire, puisque c'est comme ça que j'avais rencontré cet inconnu, sur Internet, dans un moment où je m'ennuyais profondément et où je m'étais inscrite à un forum pour poster quelques oeuvres crées par moi-même. Sa réponse me fit réfléchir. Je pitonnai une réponse après un court moment : « Sans intérêt? Pourtant, y'a au moins moi, une inconnue qui t'intrigue, j'en suis sûre! C'est pas palpitant un petit peu, comme situation, ça? » Je voulais au moins qu'il me dise avoir souris derrière son écran, même aussi minime qu'il soit. Ça me ferait tellement plaisir. Et puis, sa deuxième réponse vague me laissa perplexe. Je pris une nouvelle gorgée de mon café en regardant mon écran et sa réponse. « T'as pas à avoir peur de me demander. Si je peux te remonter le moral, ça me fera plus que plaisir, tu sais bien... Allez, dis-moi! S'il te plaît (: » Le petit smiley à la fin de ma phrase avait pour but de tenter de l'inciter à me dire quand même ce qui pourrait lui remonter le moral rapidement. Je m'adossai dans le fond de ma chaise et attendit en envoyant un SMS à quelques potes.