when night comes
with @Rosalia Jimenez
warning : ràs
the 04.01.2023 along charles river, boston rayon de soleil dans la pénombre,
elle ravive les nuits les plus sombres,
rosalia.
tellement d’amour pour elle porté que le cœur pourrait imploser. douceur à tes yeux, âme-sœur, la cerise sur ton gâteau. soirée dédiée à vos retrouvailles, trop de choses à vous raconter certainement ; toi, tu veux tout savoir sur lui, sur celui qui fait tambouriner le palpitant, qui lui donne la chair de poule, qui lui file des papillons au creux du ventre. savoir comment ses fêtes se sont passées, ce qu’elle en a fait, pendant que toi tu te contentais de bronzer et de boire irraisonnablement en guadeloupe avec mergui.
t’as décidé de passer la chercher à vingt heures tapantes, histoire de manger et de profiter. t’as réussi à réserver un spa en dernière minute, de nuit, le temps de vos détendre et de boire par la même occasion. vous abandonner le temps d’une soirée avant de reprendre les cours comme il se doit. le doigt actionne la sonnette de son logement et t’attends devant sa porte, ta voiture garée à deux pas du bâtiment, en te disant que t’as peut-être omis de lui dire d’embarquer son maillot de bain. alors, dès que la porte s’ouvre, c’est la première chose que tu lances. «bebita, prends un maillot, j’ai peut-être oublié de te prévenir. » le rire qui résonne avant de venir la serrer contre toi, un baiser déposé sur sa joue. «trop canon la meuf, tu sais que tu vas pas croiser ton mec tout de suite ? » que tu la taquines sans trop te faire prier.
(Anthea Oppenheimer)
— you'll be the ruin of me, won't you ?
— yes. does that scare you ?
— yes. does that scare you ?