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Les originesESPAGNOLES ET ANGLAISES.
feat. Daniela Washington
LE 05/05/1999 À BOSTON.
AMÉRICAINE.
CÉLIBATAIRE ET BISEXUELLE.
CINQUIÈME ANNÉE DE DESIGN DE MODE.
MODESTE.
Le caractère
L'apparence des plus trompeuses ou simplement la quintessence de la diablesse dépeinte dans bon nombre de fantasmes masculins ? Une chose est certaine, tu es sulfureuse et ne te caches pas. La séduction est certes tout un art à tes yeux mais la première chose que tu as apprise est de provoquer l'image que tu souhaites renvoyer. Personne d'autre que toi n'a fait de toi cette femme fatale que tu es devenue. La façon dont tu te tiens, dont tu regardes, dont tu t'adresses à autrui, tout est emprunt d'une forme de sensualité quasi hypnotisante. Cela te porte défaut parfois, surtout lorsque, les sourcils froncés, tu donnes l'impression de détester le monde entier et d'être persuadée de valoir mieux que tout le monde. Tu es bien plus humble que les autres te donnent crédit. Cependant, il t'est impossible de te montrer faible face à quelqu'un. Tu peux fauter, tu peux dire une bêtise, tu peux chuter mais laisser quelqu'un te décrocher des larmes n'est pas une option. Directive et directe , tu peux impressionner car tu sais ce que tu veux, quand tu veux et où tu veux. On peut presque penser que tu cherches à tout contrôler mais il suffit de te croiser au détour d'une soirée des plus animées pour comprendre que tu es bien plus complexe que cela. L'âme libre, tu vis pleinement lorsque le moment est à la fête. Le lâcher prise est ton mot d'ordre mais tu n'avoueras peut-être pas que cela est seulement vrai quand la situation t'arrange. Emprunte d'une certaine colère contre le monde, tu as accepté d'être dessinée en dragon aux allures de succube. Tu as accepté cette image dont tu te fiches ; ton destin soigneusement calé dans le creux de tes mains, tu l'étales sur la toile de la vie telle une peinture à la couleur unique : la tienne. Inondée d'un humour acerbe , tu te plais à choquer, déranger, troubler. Rien n'est jamais sur quand tu te décides à ouvrir la bouche pour laisser tes pensées s'exprimer pleinement. Peut-être es-tu problématique par instant, peut-être es-tu déplaisante aussi, mais une chose est certaine : tu n'es en rien malhonnête. La personne que tu présentes peut être la pire version de toi à en balayer l'espoir d'autrui de coller à leur idéal. Cependant, comme pour toute personne, tes multiples facettes se découvrent au gré des évènements et selon l'auditeur présent face à toi. Malgré les disputes au sein de ta fratrie, tu es féroce avec quiconque s'en prendrait à eux. Comme tu le dis si bien : personne d'autre que toi ne peut torturer tes soeurs. L'amour que tu contiens n'est pas sans limite, de ce que l'on peut penser. À t'en donner plus que quiconque pour palier au manque ressenti jadis, tu as fini par devenir celle que tu voulais ; le coeur encore meurtri par ton image passée, l'âme vagabondante sans aucun but que celui d'atteindre des cieux encore jamais atteints.
Les anecdotes
(UN) Le bruit sans cesse présent au point que le moindre silence était synonyme de mort. Des cris, de la musique, des rires, tout a résonné durant les nombreuses années où tu as vécu chez tes parents. Une bénédiction en même temps d'être un calvaire, tu t'es toujours sentie aimée et en même temps différente. Tu n'as jamais su si cela venait de toi, si cela était lié à ton adoption précaire elle-même à la suite du décès de ta génitrice. Un paternel emprisonné, en fuite ou quelque part caché dans le néant, tu as fini par simplement être recueillie par les Calloway. Tes deux mères se connaissaient, celle t'ayant donné la vie n'ayant personne autour d'elle pour l'aider dans sa grande détresse. Qui aurait cru que tu aurais été privée de toute famille de sang pour en avoir une adoptive immense ? Les années passant, tu as simplement cultivé l'idée que tu étais anormale, que ta place n'était pas ici et n'était peut-être, tout simplement.(DEUX) Il y eut cette sombre période adolescente au cours de laquelle tu étais effacée. L'opposée de celle que tu es à présent, la victime sur laquelle d'autres demoiselles se plaisent à humilier. Tu en as pleuré des larmes à la fin de ton collège, à ne jurer que par ton meilleur ami. Lui, il était différent - ou du moins il le semblait. Il avait les bons mots, les bonnes phrases, la bonne attitude. Il a su s'y faire pour prendre ta virginité avant d'en faire l'éloge auprès de tout le monde. L'humiliation était violente, toi si pudique à ce moment. Le premier coup est parti tout seul, puis les autres ont suivi. On ne frappe pas les filles ? Tu as fini par les essuyer, mais ta première fois, elle, a fini au sol. Cette haine que tu as ressenti, elle a été un moteur des plus ardents, celui t'ayant rendu plus brutale et discrète à ton lycée. Véritable tigresse qui ne se faisait pas d'amis ou très peu. Une année de plus et tu as fini par céder à la pression de tes propres désirs. Il était temps pour toi de te révéler. Cette fois-ci, on te voyait, tu intriguais, on te désirait. Et à partir de là, cela n'a jamais cessé.(TROIS) Dernière année de lycée, petit-ami étrange des deux dizaines plus âgé t'accorde une moment de rêve. Il n'y avait aucun doute que tu goûtais pour la première fois à ce qu'était la vie d'un sugar baby à un âge où tu aurais simplement du découvrir la vie plus sainement. Lui était mature, beaucoup trop de ses années, mais son esprit déviant t'avait pris en chasse. Non loin de la proie, par chance, tu avais accepté cette belle bouille accompagnée de son épais portefeuille. Un miracle pour toi au moment où le drame survint.(QUATRE) L'accident semble si lointain à présent mais il a été des plus électrisant à l'époque. Visage tuméfié, il t'a fallu quelques mois pour t'en remettre et même plus. La peur d'être défigurée t'amène à séduire ton chéri de l'idée de réparer tes traits et les embellir en même temps. Tu ne veux pas être méconnaissable pour autant : tu souhaites sublimer qui tu es. Idiotie de l'instant ou réel besoin, peu importe le jugement fait dessus. Tu n'éprouves aucun regret et personne ne peut te retirer cela.(CINQ) Le temps passe et vient le temps de l'université. Toi, tu rêves de grandeur, de continuer ton chemin engagé dans la mode. Depuis bien longtemps tu cumules les outils nécessaires à la création de tenues que tu imagines depuis enfant. Ton caractère est plus affirmé qu'avant et ta relation avec tes parents se dégradent. Sans hésitation, en rejoignant ta confrérie, tu décides d'y vivre sans autre forme de procès. Tu ne réalises pas l'inquiétude dans laquelle ils sont de ne pas toujours savoir où tu es quand tu t'absentes le soir sans prévenir, que cette colère quand ils te confrontent ne vient que de leur peur de te perdre. Tout ceci, tu t'en fiches. Tu grandis encore, jeune adulte bête et en proie encore aux doutes. Chaque matin, chaque soir, dans le miroir, tu te rappelles que tu es merveilleuse, humaine et donc faillible et que malgré le chemin parsemé d'embûches, ta lumière est grande et personne ne peut l'atteindre.(SIX) En amour, les choses ont bien évolué. Fini les couples sans avenir, bonjour l'amusement dans sa forme la plus brute. Cet homme, dont l'attirance était plus que déplacée, a fini par être éjecté par tes soins. Et que s'est-il passé quand il t'a menacée de violence après avoir dépensé pour t'entretenir ? Tu l'as dénoncé sur les réseaux pour t'avoir détournée. Quelle réputation salie pour avoir charmé une dame qui n'était pas encore une femme. Les autres relations n'ont été que de courtes durées jusqu'à cette douce surprise, celle d'une demoiselle ayant confirmé tes attirances diversifiées. Des mois de romance cachés s'étant conclu par une dispute violente et un "vu" mutuel. Depuis, tu n'es plus aussi emballée à l'idée de partager quelque chose avec quelqu'un, persuadée que la prison de l'amour n'est qu'une forme de possessivité poussée à l'extrême.
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<div class="card-user-bottin-pfo"><pfo class="text-s-bebas text-upper">DANIELA WASHINGTON</pfo><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Danae Calloway"</span></div>
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