soirées qui défilent. à chaque fois au milieu d’nouveaux inconnus. à croire que j’arriverais à t’oublier ailleurs. partout. n’importe où loin d’toi. à croire que j’étais prête au pire pour faire taire ces voix qui t’appellent encore tout les soirs. tout les jours. pièce maîtresse de mon puzzle. partie d’moi même que tu m’as arraché. et ça saigne encore, ton nom dégouline le long de mes plaies. j’te déteste putain. j’aimerais te haïr plus fort qu’ça. que ça cicatrise. et même l’absinthe que j’avale n’arrive plus à y remédier. à étouffer les sentiments. à assassiner le chagrin abondant. tourne autour de ces corps sans intérêts, sans conviction. danse de bras en bras sans m’douter que c’est les tiens qui m’rattraperaient là. souffle court quand j’percute ton corps. mèche qui vole au-dessus de mes lippes. yeux qui s’imaginent encore être dans un d’ses rêves merdique où tu m’dirais que j’étais « celle ». reste figée de longues secondes, encore un peu parce que j’ai pas envie de me réveiller là. - scott.. entre les lèvres. à peine audible. presque silencieux sous la musique et les bousculades autour d’nous. à peine réel.
@Scott Guerin
(Lena Castiglia)