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the one that got away
Tw : accident, perte d'un enfant

@Wilby Tremblay & Marnie Featherington

tu t'es réveillée stressée: la boule au ventre et une nausée qui a du mal à se dissiper. quand t'ouvres les rideaux de ta chambre, tu découvres une belle journée ensoleillée, sûrement fraiche encore. t'as quelques heures devant toi pour décompresser avant d'avoir à te préparer. aujourd'hui c'est le grand jour. ta vie va encore prendre un tournant que tu n'aurais pas prédit il y a quelques mois de ça. après le bébé en route, c'est le mariage qui t'attends. pas le grand mariage de princesse, le truc qui met des mois à se préparer. non, juste une petite signature sur un bout de papier, à la mairie, avec peu de monde. mais surtout: lui. la personne que t'as sûrement le plus aimé dans ta courte vie.

quelques heures après, alors que le soleil brille toujours dans le ciel, t'as franchi ce cap. t'as signé ce papier, vêtue de la robe que t'as choisi y'a pas si longtemps que ça maintenant. t'étais maintenant mariée, toi, marnie, à vingt trois ans. mariée et presque mère. tu réalisais pas trop tout ce qui se passait aujourd'hui, c'était un peu fou. dans la foulée, vous vous étiez rapidement échappés, laissant vos témoins, pour rejoindre, le temps d'un week-end, un endroit qui t'étais tenu secret. quelques heures de voiture, la nuit était tombée, tu t'étais laissée tomber dans les bras de morphée. le trajet serait sûrement plus rapide.

les paupières lourdes, une odeur familière et une douleur monstre. une douleur imprécise, qui t'envahi tout le corps. difficilement, tu te réveilles et te rends compte de là où tu es: une chambre d'hôpital. t'es seule et ça te fait paniquer instantanément. des flashs de toi à la mairie, de wil au volant et puis.. plus rien. tu tousses, ta gorge est douloureuse, comme si t'avais été intubée. malgré la douleur que tu ressens, t'arrives à te redresser dans le lit pour appuyer sur le bouton d'appel. t'as un million de questions et en même temps, tu te sens complètement dans un gaz terrible. comme si t'étais défoncée. tu l'es sûrement. une pensée en bouscule une autre et te concentrer est mission impossible. quelques minutes passent et une infirmière se présente. d'une bienveillance à laquelle tu ne t'attends pas vraiment, elle t'accompagnes à t'allonger à nouveau et redresse le haut du lit pour que tu sois dans une position plus assise. vous devez vous reposez mlle featherington elle te tends un verre d'eau le médecin passera vous voir bientôt dit-elle en repartant de là où elle venait.
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the one that got away
28 Janvier 2023
@Marnie Featherington
tw : accident, mort


Je ne me préoccupais que du bonheur de Marnie maintenant. La savoir heureuse me rendait moi-même heureux. Je me préoccupais de sa santé car si elle allait bien, le bébé devrait aussi aller bien. Et pour le moment tout allait bien. C’était le jour J pour nous deux. Ce jour où nous allions nous marier sur le papier. Qu’elle pourrait porter mon nom si elle le souhaitait. Ou le contraire si elle préférait. Peu m’importait. Le plus important étant que notre petite fille puisse porter nos deux noms. Notre douce Lana Featherington Tremblay . Impatient de la rencontrer. Mais d’abord, je voulais pleinement profiter de cette journée. En compagnie de Kaiden, mon témoin, Marla sa copine, et Rhett le témoin de Marnie. Elle avait aussi demandé à Rhett qu’il prenne Brad comme son +1 et quand elle me l’avait dit, ça m’avait fait sourire. Jusqu’au bout, elle ne fait pas les choses comme les autres. Toujours cette obligation de se différencier, mais ça m’allait. J’étais entouré d’hommes que j’appréciais et qui étaient des amis. Alors je ne pouvais pas me plaindre.

La cérémonie une fois terminée, nous quittions nos proches pour retrouver un hôtel afin de profiter de notre nuit de noces comme il se le devait. La cérémonie c’était très bien passé. On avait même eu le droit à un peu d’humour durant le petit monologue de la Maire. Tout pour rendre le truc un peu moins solennel, moins formel. Et j’avais apprécié l’effort. Alors que nous nous mettions en chemin, je vis ma femme fermer les yeux afin de se reposer. Je posais ma main sur sa jambe, mis un petit fond de musique et continuais de conduire. Espérant arriver avant la tombée de la nuit. Je restais tout de même prudent, n’étant pas seul dans ce véhicule. J’avais ma femme à mes côtés, et notre future fille. Quarante minutes de route, qu’il se mit à pleuvoir à torrent. Je me mis à ralentir pour la sécurité, mais à ce moment-là, je vis des phares juste en face de moi. Pas le temps de bifurquer pour éviter le véhicule, juste le temps de voir le visage du conducteur. La voiture fit des roulées boulées, pour se retrouver à l’envers sur le bas-côté de la route. Sous une pluie torrentielle. Mon bras instinctivement s’était interposé entre Marnie et la vitre. Voulant la protéger au mieux. Mes yeux se fermèrent en la regardant, en espérant que tout aille bien pour elle.

Quand je me réveillais, j’étais dans une ambulance. Sans même dire quoique ce soit, je tentais de me relever. « Marnie. Marnie. Où est-elle ? » Criais-je. « Lana… Le bébé. Elle est enceinte. » Paniqué, je regardais autour de moi les soignants. Mais ils devaient m’avoir administré quelque chose, car je me rendormis tout de suite. Je me réveillais de nouveau, mais cette fois-ci dans une chambre d’hôpital. Mais cette fois-ci, je me relevais plus doucement. Des gens autour. « Il se réveille » J’ouvrais les yeux, et vis autour de moi plusieurs soignants. « Mr Tremblay, je suis désolé de devoir vous demander ça, mais vous devez faire un choix... » Je le regardais, avec le cœur serré. Ne sachant pas vraiment si je voulais l’entendre me dire la suite. « Votre compagne… » Le cœur serré, je m’imaginais déjà la suite. Morte. « Ma femme… On vient de se marier. » Réussis-je à dire entre deux foulées de larmes que je n’arrivais pas à contrôler. « Votre femme, pardon. Est dans un état critique… et le bébé aussi. On ne peut pas sauver les deux… vous devez faire un choix. » A ces mots, mon regard resta figé sur le docteur qui venait de me demander ça. Je n’y croyais pas. Ce n’était pas possible. « Sauvez les deux. C’est votre boulot. » Je m’en fichais de ce qu’il me disait. Il avait fait des années d’études pour cela. Il ne pouvait pas faire mourir un petit bébé ou la femme que je venais d’épouser. « Mais je viens de vous dire… » Je me relevais d’un coup, tombant presque à terre, mes jambes n’ayant pas assez de forces. Me rattrapant tout juste au lit, je répondis. « Je m’en fous, sauvez les deux !!! » Il m’était impossible de faire un choix. Je m’avançais vers la porte, une jeune femme tenta de m’aider mais je la poussais. Je n’avais pas besoin d’aide. « Et si vous n’arrivez pas à faire votre boulot, sauvez là elle… » Je n’en revenais pas d’avoir dit cela. Je sortais de la chambre, pour me retrouver dans un couloir rempli. Je regardais à gauche, à droite. Sans réellement savoir ce que je cherchais. Personne que je connaissais. Je me retournais vers l’équipe soignante. « Où est-elle ? » Mais il m’était impossible de la voir. Je devais attendre, qu’ils tentent de sauver les deux. Même si je comprenais à leur voix, qu’ils allaient surtout la sauver elle. Les larmes tombèrent de plus en plus sur mes joues. N’arrivant plus à les contrôler. Cette journée qui avait si bien commencée se terminait en cauchemar. Je ne savais même pas si j’étais capable de la revoir. De lui dire que j’avais fais ce putain de choix. Que j’avais tué notre Lana. Parce que oui, tout était de ma faute…
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Tw : accident, perte d'un enfant

@Wilby Tremblay & Marnie Featherington
t'as l'impression d'être complètement défoncée, qu'un camion t'as roulé dessus, que t'es plus maître de ton corps. et c'est à peu près tout ce qu'il s'est passé mais t'en a pas vraiment conscience. t'as tenté de boire le verre d'eau que l'infirmière t'as donné, mais tu t'es presque étouffée avec tellement ta gorge est douloureuse. mais ce n'est pas le seul endroit qui t'es douloureux. même si tout ton corps crie souffrance, un endroit en particulier te crispe lorsque tu essayes de te lever pour aller aux toilettes. c'est ton ventre, le bas de ton ventre exactement, comme si on t'avait déchiré vulgairement. debout, la douleur est telle que tu te mets à hurler, tes jambes ne te portent pas vraiment, encore trop faibles, tu t'effondres sur le sol, à genou. tes mains sur le ventre, alors que les larmes coulent de douleur, tu comprends. tu penses comprendre du moins, car tu n'as pas toutes les pièces du puzzle. l'infirmière accoure, sûrement à cause de tes cris. qu'est ce qu'il s'est passé?? lui lances-tu sur un ton semi agressive semi désemparée. tu veux comprendre, mais tu ne veux pas mettre de mot sur ce que tu comprends. tes pleurs ne s'arrêtent plus et ta douleur physique devient psychologique. l'infirmière sort une poignée de seconde, et c'est le médecin qui prends le relai. tu comprends qu'elle n'a sûrement pas l'autorisation de te parler de ce qu'il se passe. lorsque tu entends les mots du médecin, tu t'effondres, encore plus. on veut t'aider à te relever mais tu refuses, tu les repousses, tous. tu cries, tu hurles, de toutes tes forces. tu veux qu'on te laisse, pleurer ta perte. et c'est quand tu entends sa voix que le monde s'arrête, que tout ce qui t'entoure n'existe plus. wil, lana... et les perles continuent d'affluer. tu peux pas lui en dire plus. c'est impossible, ça rendrait les choses encore plus réelles qu'elles ne le sont. il t'aide à te relever, à t'assoir sur le bord du lit. t'es avachi dans ses bras, et tu ne sais rien faire d'autre que pleurer.
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Tw : accident, perte d'un enfant, pensées meurtrières, langage grossier, tentative de meurtre
the one that got away


J’avais dû attendre, et ça avait été les heures les plus longues de ma vie. L’opération, le réveil de Marnie. Il m’avait été impossible de rester dans cet hôpital à attendre la sentence. Et après on se demandait encore pourquoi je n’aimais pas les hôpitaux ? J’étais « chanceux » par rapport à Marnie. Juste le dos en vrac, des doigts cassés où ils m’avaient posé une attelle. Un mal de tête. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’était en train de vivre Marnie. Et notre fille. J’étais sorti, déambulant dans les rues de Boston. Sans but précis. Je n’arrivais même pas à pleurer. J’étais simplement en colère. Contre moi-même. Contre ce connard qui avait tenté de nous tuer. Ou moi. Ou Marnie. Je ne savais pas trop. Peu importe qui il avait tenté de viser, la conclusion était la même : notre enfant allait en pâtir, et c’était la pire des choses que l’on pouvait me faire. Car il m’était inenvisageable de garder l’enfant sans Marnie. Putain de choix. Je ressassais, mes idées devenaient noires. Envie de tout casser. De tout buter. Plus rien n’importait. Je ne savais même pas si j’étais capable de revoir Marnie. De la regarder dans les yeux, de l’affronter. Je me sentais tellement coupable. Et pourtant je pris sur moi pour retourner dans cet hôpital, pour la dernière fois. Arrivant près de la chambre où l’on m’avait indiqué que se trouvait ma femme, j’entendis des pleurs. Et ça me brisa le cœur. Avant d’entrer, le médecin me demanda si je souhaitais voir le corps de notre fille. L’envoyant chier, je rentrais dans la chambre. Mais qu’est-ce qu’il raconte celui-là ? Est-ce que je veux voir le corps de ma fille que j’ai tué ? Ils sont tous fous. Alors que j’entrais dans la chambre, je vis Marnie au sol. Je fis signe à tout le monde de partir. Puis je me mis à son niveau afin de la prendre dans mes bras. « Je suis tellement désolé. » Alors qu’elle pleurait à chaudes larmes, je m’en voulais de ne même pas réussir à pleurer de mon côté. La haine était tellement présente qu’elle prenait le dessus sur la tristesse. Je lui relevais la tête afin qu’elle me regarde dans les yeux. « Tu vas t’en sortir. T’es forte Marnie. » Sur le chemin du retour, j’avais pris ma décision. M’en aller. Sortir de sa vie. Sans moi elle n’aurait pas eu à vivre tout cela. « Je ne serais jamais loin. » Je m’en allais, mais j’allais garder un œil sur elle. Parce que je ne voulais pas qu’il lui arrive quoique ce soit de plus. Elle ne méritait pas tous ces malheurs. Je vins alors déposer mes lèvres sur les siennes, où je sentis ses lèvres humides de ses lèvres. Tout en l’embrassant, de mon pouce je vins lui sécher les larmes encore présentes sur ses joues. « Je t’aime. » Puis délicatement, je vins la porter, tout en faisant attention à ne pas lui faire de mal. Je la déposais sur son lit, me couchant à ses côtés, je vins l’enlacer de mes bras. Je voulais profiter de ce dernier moment en sa présence. Je n’avais pas envie de parler. Il n’y avait rien à dire.


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tw : accident, perte d'un enfant, tca, crise d'angoisse

@Wilby Tremblay & Marnie Featherington

effondrée, plus bas que terre. tu sens plus rien. amorphe. plus de douleur, plus d'émotions. vidée de tout. tout ce qui t'emplissait de joie. ce qui t'faisait vibrer, rire, pleurer, t'énerver. t'arrives même plus à penser. comme si le temps c'était arrêté au moment où tu avais compris. moment où ton cerveau avait enfin traité et accepté l'information: elle n'était plus là, lana. ton bébé. celle pour qui, depuis des mois, tu te battais contre toi même. tout s'était envolé en un claquement de doigt. et tu savais pas pourquoi, t'arrivais pas à comprendre. il te manquait des bribes, pas mal même. le sol comme refuge, le visage dans tes mains, les larmes qui continuent de s'abattre, cachée par tes long cheveux. son visage en face du sien ne te permet toujours pas de te calmer, c'est peut-être même pire parce que tu sais qu'il partage ta douleur. parce que t'as tellement de culpabilité en toi, de ne pas avoir réussi à protéger ton propre enfant. honteuse de le décevoir. et pourtant si rassurée qu'il soit là. tes yeux trempés s'accrochent à son regard bleuté que tu reconnais être pleins de colère. ses mots ne t'apaisent pas: ni la douleur psychique, ni la douleur physique. t'as une intuition, mauvaise, et tu veux pas y croire. il peut pas faire ça, te faire ça à toi, sa femme. pas maintenant, pas à ce moment. tu refuses d'entendre ce qu'il te dit. tu te laisse quand même te porter, incapable de te débattre de toute façon. c'est la seule personne que tu autorises à te toucher. le corps meurtri, recroquevillé et blotti dans ses bras. les yeux qui deviennent à leur tour douloureux à force de pleurer. comment tu peux? m'aimer. tu penses ne pas mériter son amour. ne pas mériter d'être heureuse. t'es prise d'une angoisse montante. ce truc qui sert ton coeur, qui noues ton estomac, qui encercle ta gorge. t'hyperventile. les mains qui serrent ton ventre, cette souffrance presque insoutenable. tu sais pas si elle existe vraiment, cette douleur, si elle n'est pas que mentale. tu t'es extraite de ses bras d'une rapidité monstre, t'as sauté du lit pour filer dans la salle de bain et vomir tes tripes dans les toilettes. rien d'classe. de toute façon, pour le nombre de fois où il a du t'entendre rendre ton repas, c'est pas maintenant que ça va te gêner. t'as fermé la porte et tu t'es adossée contre celle-ci pour ne pas le laisser entrer. t'as besoin de quelques minutes pour te reprendre. respirer, les yeux fermés, longuement. contrôler ta respiration et ton coeur qui s'emballe. t'as mis de l'eau sur ton visage, rincé ta bouche, et t'as fini par ressortir. tu te tiens debout, difficilement, alors tu te tiens à la poignée de la porte. les larmes reprennent de plus belle quand à nouveau tu vois son visage. tu l'aimes tant et tu sais que sans lui, rien ne serait pareil. c'est inexplicable ce que tu ressent quand tu le vois. mais là tout est éteint. non pas que tu ne l'aimes plus, mais ton coeur est brisé, t'as plus envie de rien ressentir pour le moment. juste un besoin. mon amour que tu chuchotes, je veux rentrer. non ta première pensée n'était pas celle-là. tu lui aurais demandé, de t'accompagner la voir. mais tu veux pas lui imposer, tu veux pas lui demander ce qu'il serait incapable de faire mais qu'il ferait probablement pour toi. tu sais même pas si toi, tu en serais capable. quelques pas pour regagner le lit, attraper sa main pour l'emmener se réinstaller avec toi. et ne plus parler, à nouveau. tes paupières se ferment, peut-être cinq, dix, vingt minutes. un flash te fait sursauter. c'est un rêve. un cauchemar. la scène que tu revis. les heures précédentes qui te reviennent. tu revois les fards vous foncez dessus, les bruits, les cris. plus rien. le corps qui tremble, ta main qui sers celle de wilby. raconte moi, dis moi ce qu'il y a eu ! cries-tu en le secouant du peu de force qu'il te reste.  j'ai besoin de comprendre! les doigts qui s'entremêlent au sien, pour le prendre au piège, pour ne pas qu'il t'échappe. pour qu'il reste, et te raconte les pièces du puzzle qu'il te manque.

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Tw : accident, perte d'un enfant, pensées meurtrières, langage grossier, tentative de meurtre
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Sous le choc, je ne savais plus où donner de la tête. Je ne savais plus comment réagir. Je ne savais pas si je devais laisser parler ma tristesse. Marnie m’avait adouci, m’avait calmé, apaisé. Mais la savoir aussi mal me rendait mal. C’est tellement plus facile d’être en colère, d’en avoir contre toute la terre entière. Ne pas montrer ce qu’on ressent à part la rage. Puis, je me devais d’être fort pour Marnie. Lui montrer que nous arriverons à surmonter cela ensembles. Mais chacun de notre côté. Car il m’était insupportable pour le moment de faire face à sa peine. J’allais le faire aujourd’hui, mais pas plus. Je me devais déjà de régler ce problème avec ce connard. Etre certain qu’il ne pourrait plus rien faire contre l’amour de ma vie. La mettre en sécurité. Mais aussi qu’elle arrive à se reconstruire seule, sans un boulet comme moi. Depuis qu’elle me connaissait, plus rien n’allait dans sa vie. « Peut quoi ? » Lui demandais-je, Comment je peux te regarder après ce que je t’ai fait endurer ? J’encaisse tout simplement. Je me parlais à moi-même car jamais je ne lui raconterais ce qui a pu réellement se passer ce soir. Pour la protéger.

Alors que nous étions tous les deux dans ce lit d’hôpital, je la vis sauter par-dessus le lit et courir vers les toilettes. Je tournais la tête, tentant de fermer les oreilles. Je savais très bien ce qui se passait. Mes poings se crispèrent. Je détestais quand ces crises lui arrivaient. Et cela me peinait davantage de savoir que j’en étais la cause. Sans même qu’elle ne le sache. Je venais à me demander ce qu’elle avait bien pu vomir. Mais bien vite je chassais cette pensée de ma tête. A force, j’allais vouloir vomir de mon côté aussi. Je l’accueillis alors de nouveau à mes côtés. « T’es mieux ici. Pour ce soir. » Je savais qu’elle voulait rentrer. Moi aussi. Personne ne se sent bien entre ces murs. Mais je la préférais ici qu’à la maison. Je préférais savoir qu’elle était sous surveillance. Mes idées divaguèrent alors sur la façon dont j’allais partir. Pendant son sommeil ? Devant son regard ? Lui déposer un baiser avant de franchir la porte et ne pas me retourner. Dans tous les cas, je savais que j’allais lui faire du mal. Mais j’espérais qu’il s’agisse d’un mal pour un bien. Mon esprit partout ailleurs qu’ici, je la sentis alors me secouer. Revenant à la réalité, je la regardais. Et mon cœur se serra, ainsi que ma gorge alors qu’elle me demandait de lui expliquer. L’envie de partir, maintenant. Je ne savais pas si j’étais capable de lui dire quoique ce soit. « On a juste eu un accident Marnie… » Un accident de la route est vite arrivé. Et c’est ce que j’aurais pensé si je n’avais pas remarqué le visage du conducteur face à nous. J’aurais tout simplement cru que la voiture d’en face avait perdu le contrôle avec la pluie qui s’était abattue sur nous. « Je suis désolé. » Ne rajoutais-je en ne lâchant pas sa main de la mienne, mon regard sur nos deux mains. J’observais d’ailleurs son alliance. Cela me paraissait si loin, ce mariage. Et voilà que le jour qui était censé être le plus beau dans notre vie en devenait le pire.



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@Wilby Tremblay & Marnie Featherington

rien répondais-tu à sa question en secouant doucement la tête. tu ne voulais pas entrer dans cette discussion où il te dirait qu'il t'aime pour un tas de raison. ça ne te ferait pas du bien de l'entendre, tu ne voulais pas. t'étais tiraillée entre ton envie de sentir son amour et l'impression de ne plus jamais mériter l'amour de personne.
t'avais vomi tes tripes, involontairement pour une fois, sûrement à cause des effets secondaires des médicaments qu'on t'avais donné quelques heures avant. avec la grossesse et ton hospitalisation d'il y a quelques semaines, t'avais réussi à reprendre le contrôle sur ta maladie alors, les crises avaient presque disparues. quand tu sortais de la salle de bain, tu voyais bien le regard de wil sur toi, et tu comprenais. c'est pas moi.. disais-tu pour te justifier. ça doit être l'anesthésie, ou je ne sais quel truc qui m'ont donnés. tu sentais que ton corps avait reçu beaucoup de traumatismes durant ces dernières heures. tu t'étais réinstallée dans le lit, sûrement assoupi quelques minutes, la tête collée à son torse. son odeur, le son de son coeur, ça t'apaisait. ça avait fait stopper tes larmes l'espace d'un instant. jusqu'à ce que tu sois tirée de ton sommeil de manière brusque. tu voulais savoir ce qu'il s'était passé. malgré tes questionnements, wil résistait à te dire quoi que ce soit. il était vague. désolé. attristé. autant que toi. mais lui il savait et toi, tu étais toujours dans ce flou partiel. et après wil? il te fallait les réponses à tes questions, tu étais obligée d'insister. il m'est arrivée quoi? tu ne parlais pas de votre enfant, juste de toi. car parler d'elle était trop difficile et en même temps, rester dans une sorte de déni était plus facile à ce sujet. tu suivais son regard, posé sur vos mains enlacées. les alliances à vos doigts te rappelait qu'il y a quelques heures, vous vous étiez mariés. tu posais ton regard sur l'horloge fixée au mur, qui indiquait 4h12. ton dernier souvenir datait peut être de 17h, heure à laquelle tu avais du fermer les yeux et t'endormir en voiture. tu étais aussi interpellée par ses doigts, bloqués dans une attelle. doucement, du bout de tes doigts fins, tu caressais sa blessure. puis les quelques égratignures qu'il avait au visage. ça va? non, tu te doutais que ça n'allait pas. que pourtant, il te dirait que oui. question rhétorique. pour lui montrer qu'il n'y a pas que toi, ta peine, ta douleur. mais aussi la sienne. qu'il avait le droit d'être souffrant et en souffrance. tu découvrais sur tes mains, des plaies qui avaient été soignées. sûrement dû aux bris de glace. tu te demandais si tu en avais ailleurs, comme sur le visage, même si finalement, ça t'importais peu.

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« Mouais. » J’avais du mal à croire que ce n’était dû qu’à l’anesthésie. Mais je n’allais pas m’engueuler avec elle à ce sujet. Pas maintenant. Je n’avais pas la force pour ça. Ni l’envie. Juste l’envie de profiter avec elle. De ces derniers moments. Qu’elle ait un « bon » souvenir de nous. Je l’accueillis de nouveau dans le lit avec moi. Tout en la serrant contre moi, j’espérais qu’elle lâche l’affaire au sujet de l’accident et de tout ce qui s’en était suivi. Je ne voulais pas revenir là-dessus. Je ne voulais pas faire face au choix que j’avais dû faire. Elle ou le bébé. C’était trop dur. « C’était toi ou… le bébé. » Impossible pour moi de dire son prénom. Je préférais me protéger et en parler d’une façon générale. « Je leur ai demandé de faire leur travail et de vous sauver tous les deux. » Et si j’en avais les capacités, j’aurais tout fait pour les sauver. Mais qu’est ce qu’un pauvre petit fleuriste pouvait faire dans ces cas ? Mon regard était plongé sur le mur d’en face. Je n’osais pas la regarder, affronter son regard. Je sentais que c’était trop. Pour moi. Pour elle. Il m’était pas possible d’en dire plus. De toute façon, je n’en savais pas plus. « Ça va oui. » Je mentais, et elle devait le savoir. Qui pourrait aller bien dans cette situation ? Mais je ne voulais pas lui mettre dans la gueule ma mauvaise humeur. Mon mal-être. Elle en avait déjà trop à gérer. Puis ma tête sur la sienne, je me tus. Il n’y avait rien d’autre à dire. J’attendais qu’elle s’endorme de nouveau, prêt à partir. Je ne pouvais pas affronter plus face à elle. « Je t’aime. » Murmurais-je.



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@Wilby Tremblay & @Marnie Featherington

tu t'es réfugiée à nouveau auprès de celui qui s'avère depuis quelques heures être ton mari. ses bras sont ta maison, ton havre de paix. ça te procure un sentiment de plénitude, à chaque fois. mais pas cette nuit là. pas comme d'habitude. il manque quelque chose. un vide, un trou béant, une plaie à vif qui ne se refermera jamais. alors qu'il t'apporte les réponses à tes questions, tu sens ton cœur s'emballer, les larmes remplir de nouveau tes yeux, et ne plus rien contrôler. c'était ta vie ou la sienne. et le choix, que tu comprends ne pas avoir été fait par wilby, te brise un peu plus. encore cette culpabilité de ne pas avoir réussi à la protéger. encore cette culpabilité d'être celle qui reste, celle qui survit, mais où d'autres non. l'histoire de ta vie. tout ça te renvoie immédiatement à ton adolescence, à ces pertes prématurées jamais encaissées. tu t'en souviens encore de ce jour où les assaillants ont tués sous ton nez, des êtres aimés. incapable de répondre quoi que ce soit à wilby, tu te niches seulement un peu plus contre lui, laissant les larmes couler silencieusement et être absorbées par sa chemise. tu murmureras finalement en retour "je t'aime entre deux sanglots. rassurée par les bras de ton bien aimé, enveloppé dans son odeur et contenue par ses bras, la fatigue aura eu raison de ton corps et de ton esprit. sans le vouloir, le lâcher prise, les bras de morphée. pas un coma mais un sommeil si lourd que tu n'as rien entendu, rien senti, rien vu. il est parti. peut-être sans se retourner. il t'as laissé ici, dans ce lit refroidi. seule dans cette chambre aseptisée, avec ta tristesse. t'as continué de pleurer, des heures durant. l'alliance au doigt, mais plus seule que jamais. t'avais rien vu venir marnie, princesse marnie. toi a qui on cède tout, mais qui, au bout du compte, ne gagne jamais rien. spectatrice de tes propres échecs. de tes choix merdiques. de ta propre vie. loin d'être lisse et exaltante comme t'as si souvent voulu le montrer. c'est quoi sans lui? sans wilby, ta vie? impossible d'avancer. stagner. pétrifiée à l'idée de recommencer. terrorisée par l'histoire que tu vas devoir raconter, le regard qu'on va te porter. le jugement et les messes basses. tu t'en sens pas capable, mais t'as pas le choix. relève toi, debout, tu l'as toujours fait. même si cette nuit, t'as tout perdu.

end (tw) the one that got away ☽ winie 3232039673
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