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Isaac ❥ And you will be back

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And you will be back

Le ciel est bien bleu aujourd'hui. C'est une pensée très intéressante que je me tape, alors que je suis accoudée à la fenêtre de mon dortoir et que je ne sais pas vraiment ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui. Je soupire doucement, les gens semblent avoir disparu, et ça me déprime parce que bordel, je n'ai rien à faire et je ne sais même pas quels sont mes possibilités. Un bref instant, l'idée de partir en ville me traverse, je ne sais pas, peut être que je pourrais aller y faire un tour. Mais je déteste me promener seule alors du coup, ça rend la situation un peu plus compliquée que prévu hein. Et ça peut même en saouler plus d'un, d'ailleurs, si on veut tout savoir. Enfin bon, après, pour le reste, ce n'est pas moi qui vais me mettre à en faire toute une histoire. Je finis par quitter mon point d'appui pour me diriger vers mon armoire, dans laquelle je finis par trouver un truc sympa à mettre. Je n'ai pas acheté de nouvelles tenues depuis des lustres, peut être qu'il faudrait qu'un jour, je me décide à aller faire des achats, histoire de ne pas avoir des habits trop vieux. Et dire qu'il y a quelques années, je passais mon temps à m'acheter des trucs à mettre. Les choses ont considérablement changé. J'ai hérité d'une grosse somme d'argent, lorsque j'ai perdu ma famille. Mais c'est une somme que je n'ai jamais eu la motivation de toucher. Parce que dépenser cet argent, j'ai l'impression que ça serait les perdre à petit feu. Du coup, je n'y touche pas, et ma tante l'a bien compris. C'est d'ailleurs sans doute pour ça qu'elle s'est mise à me donner de l'argent de poche, en fin de compte. Et ce n'est pas vraimetn quelque chose qui pourrait me déranger.. Plus que ça, d'une certaine manière quoi.

Une fois que je suis sortie de mon dortoir, je déambule dans les couloirs, mon sac à bandoulière bien calé sur mon épaule. Je regarde un peu partout, dans l'espoir de croiser un regard connu, histoire de pouvoir bavarder avec quelqu'un que je connais, de passer un bon moment, plutôt que de tourner en rond toute seule comme je suis en train de le faire aussi bêtement. C'est d'ailleurs à cet instant que mon regard se pose sur Isaac, il était parti deux semaines et bien, on dirait qu'il est de retour ! Un sourire en coin s'affiche sur mes lèvres, alors que je me dirige doucement vers lui.  « Bonjour Isaac, ton voyage s'est bien passé ? ». Mon dialogue n'est pas exceptionnel mais je lance la conversation, n'est-ce pas déjà un bon début ?
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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© Kaiji

Un voyage fatigant, éreintant et, pour certaines raisons, vraiment pourri. Isaac balança avec la délicatesse d’un éléphant son sac qu’il avait toujours en bandoulière dans lequel était normalement rangé précieusement son appareil photo. Il avait envie de hurler, de taper dans des murs, de boire pour oublier. Son voyage avait été tout simplement horrible. Il se détestait d’être aussi bête, d’être aussi stupide et aussi fragile, parfois. Faisant un pas, puis deux en arrière, sa tête heurta bientôt la porte de sa chambre contre laquelle il se reposa quelques instants, comme pour reprendre son souffle. Les yeux fermés, il repensa à l’Irlande, aux paysages qu’il avait vus, à cette fille qu’il avait rencontrée et avec laquelle il avait failli couchée. Il se souvint de son grand sourire qui rayonnait dans le temps pluvieux du pays et sa mâchoire se serra. Pourquoi il y pensait encore ? Pourquoi lui, Isaac Lichtman, voyait ses pensées divaguer vers des choses aussi futiles et terre à terre ? Il devait se contrôler, implorer les théories des grands philosophes et mettre une définition sur le sentiment étrange qui lui tordait l’estomac depuis qu’il était parti.

Mais bon, ce n’était pas en restant collé contre une vieille porte en bois qu’il trouverait la moindre réponse. Les yeux de nouveau brutalement ouvert, il fonça vers son sac balancé quelques secondes auparavant sur son lit, saisit les clés de sa vieille Mercedes noire et sortit en prenant grand soin de claquer la porte. Les mains dans les poches et la tête légèrement basse, c’est avec surprise qu’il entendit son prénom résonner entre les murs de la maison Dunster. Il se retourna vivement, fixa la créature qui se tenait devant lui et un large sourire s’étendit sur ses lèvres. Charlie venait-elle réellement de le héler dans le couloir ? Il s’approcha d’elle, tellement content de la revoir.

« Oui ! Dans les grandes lignes, on peut dire qu’il était convenable. Non, en vrai, il était dément –sauf la fin qui est un peu à changer-. Et toi ? Comment tu vas ? »
Isaac la regardait avec gentillesse et sincérité. Avait-elle survécu pendant deux semaines, sans lui ? Ce n’est pas qu’il se sentait spécialement indispensable mais il trouvait Charlie tellement fragile qu’il redoutait parfois leurs longues séparations.

« Hey, j’allais manger un morceau en ville. Tu veux venir avec moi ? Ou au pire on peut tout simplement trainer dans les couloirs de cette maison glauque ? Non, je rigole, notre maison est la plus belle de toute. Un petit tour sur le campus ? »

Isaac faisait à présent balancer ses clés d’avant en arrière devant les yeux noisette de la jeune fille, comme pour l’hypnotiser. Et finalement, il saisit sa main pour l’entrainer à sa suite.

« De toute façon, il faut qu’on sorte de là ! »

Voilà, ce cher Isaac était de retour !

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Lorsqu'il se met à dire que ça se passait bien mais que la fin est à changer. J'en conclu, non sans une once de débilité devant la logique du truc, que forcément, un truc s'est mal passé qui lui a gâché le truc. Je ne sais pas de quoi il est question et pour être tout à fait honnête, lui demande me semble déplacé. Bien sûr, le fait qu'il dise ça me laisse un peu penser que c'est ce qu'il veut, qu'il veut que je sache ou un truc du genre. Je ne sais pas, les choses n'ont jamais vraiment été évidentes, de toute façon. Mais j'ai toujours fait de mon mieux, est-ce une chose qui soit vraiment impossible à comprendre ? Je doute, à propos de ça.  « Tu veux en parler ? Tu peux tu sais. Pour ma part, je suis restée dans le coin, pendant les vacances, alors... Ca va. ». Je ne vais quand même pas me mettre à dire des conneries, surtout que je sais que cela serait la pire chose qui soit. Je n'en doute pas une seule seconde. Et je préfère ne pas me tracasser à propos de tout ça. Sinon, les choses auraient un peu trop dégénérées, j'imagine oui. Et ça m'effraie quoi. Enfin bon, ma vie est routinière et d'une certaine façon, cela me va très bien ? Puisque cela me permet de réellement penser que c'est la vie que je me suis choisie et qu'elle est normale. Alors que mon passé est encore bancale et que ça me bouffe un peu, je ne peux pas le nier hein.

Quand il se met à me proposer de me joindre à lui, un sourire se dessine sur mes lèvres, alors qu'il est parfaitement impossible pour moi de lui dire non. Non pas que j'ai faim, ou un truc du genre hein. Les choses ne se passent pas ainsi. C'est juste que cela fait deux longues semaines, que l'on n'a pas eu l'occasion de passer un peu de temps ensemble, et j'estime que c'est justement là que peut se trouver le lourd problème, de toute évidence, du moins. Enfin bref, tout ça pour finalement se mettre à dire que les choses ne sont pas si horribles que l'on peut bien vouloir le penser, ce n'est pas comme ça que cela fonctionne, d'une certaine façon, du moins. Enfin bref, je suis heureuse de pouvoir dire que je vais de nouveau avoir l'occasion de passer du temps avec lui. Et je trouve que c'est ce qu'il y a de plus important, de toute façon.  « Je veux bien aller manger un bout oui. Et puis.. Au pire, on peut se balader aussi. C'est toi qui choisit, je suis d'accord pour tout, je n'avais rien de prévu ». Je n'ai pas d'examens moi, ce qui me facilite beaucoup de choses, d'ailleurs. Et ce n'est pas moi qui vais me mettre à dire le contraire. De toute façon. Les choses me vont très bien. Et j'estime que c'est ce qui compte, de toute façon. Il me saisit alors la main et je suis son mouvement, je le suis dans sa marche. Je souris, tout ça m'amuse, en tout cas, et ce n'est pas moi qui me permettrait de dire le contraire. Oui voilà. Et avec le sourire qu'il y a sur mes lèvres, de toute façon, les choses vont forcément bien se passer. J'en suis absolument certaine.

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