sierran ☽ i can see you there with the city lights

i can see you there with the city lights

la question qui me bouffe les entrailles. je voudrais oublier que j'ai été trompé, je voudrais que cette jalousie qui brule ma peau et s'insinue dans mes veines comme du poison disparaisse. je voudrais ne pas être cette petite chose capable de perdre toute confiance, je voudrais redevenir cette femme bourrée d'assurance que j'étais avant qu'Alec ne brise mon coeur. je voudrais que tu n'aies pas à vivre mes incertitudes au risque de gâcher ta soirée. alors je me contente d'un faux sourire, d'une caresse sur ton bras et d'un « rien t'en fais pas ça va passer » au mieux je peux passer la soirée avec cette boule qui noue ma gorge. au pire j'irais pleurer dans les toilettes de nos hôtes. le problème dans ces cas là c'est que même des promesses, même des mots doux ne calmerait pas la peur qui ronge mon coeur. et t'as pas à devoir gérer ça. « qu.. quoi ? » que je demande en levant les yeux vers toi. quel secret ? putain Ilan pitié.

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@Sierra Vasquez & @Ilan Vanderbilt

tu sens immédiatement le désarroi dont elle est envahi. quelque chose qu'elle semble incapable de gérer, qui la dépasse. pourtant tu n'es pas son ex. tu n'es pas le genre à tromper. tu es plutôt le genre à quitter quand s'en est assez, quand la coupe est pleine. le genre à prendre des décisions à la hâte pour les regretter quelques fois. les années font que, maintenant, tu essayes de réfléchir avant d'agir. tu vas rester là à la regarder, impuissant, parce que quoi que tu dises et quoi que tu fasses, tu sais que ça ne sera pas assez. vous n'avez pas les mêmes antécédents sentimentaux et tu n'as jamais été trompé, mais ce que tu sais, ce que tu connais, c'est que de perdre une personne en qui ont avait confiance n'est pas facile. elle a été la cause de ton malheur à un certain moment. t'as longtemps préféré la détester, parce que c'était plus simple que de l'oublier. mais pour l'heure, tu cherches un moyen de la divertir. de porter son attention sur autre chose que ton ex ici présente. un sourire malicieux s'incruste à tes lèvres. y'a une fille ici, elle me plait vachement bien sûr, tu parles d'elle. elle est tellement.. belle, somptueuse, ravissante, tu ne sais même pas quel adjectif lui irait le mieux. parfaite dis-tu finalement pour ponctuer ta phrase du qualificatif adapté que je me demande comment elle peut être avec moi. tu lui laisse, cette vraie interrogation, cette idée qui lui montre que toi aussi, tu flippes qu'elle se barre avec un autre mec. moins con, moins penché sur la bouteille, moins distant, moins toi.

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je voudrais pouvoir me contrôler, gérer cette peur qui m'envahi et la mettre de côté. mais cette fois je n'y arrive pas. je ferme les yeux un instant pour essayer de canaliser mes inquiétudes. un échec encore une fois. je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai cette angoisse que tu te rendes compte qu'on est peut-être pas fait pour être ensemble. que je ne suis pas assez, pas celle qu'il te faut. et que tu pourrais te rendre compte que Maddie te manque ou que c'était elle, la femme de ta vie. c'est pas évident pour moi parce que mon premier amour c'est toi. mais pour toi c'est différent. j'inspire un grand coup, attrape une coupe de champagne que je descends très, trop rapidement. je sens ton corps se pencher sur le mien pour venir me chuchoter à l'oreille. et ce que tu me dis ça me fait frissonner. pas que je ne sois pas capable de me mettre à ta place. mais je pensais pas que tu pourrais toi te demander pourquoi je suis avec toi. et en même temps si Alec ne m'avait pas trompé, est-ce qu'on en serait là. je comprends aussi sur l'instant que tu peux avoir l'impression d'être le second choix par défaut et c'est tellement pas ça. je glisse ma main dans la tienne, tourne le dos à Maddie pour te faire face, mes yeux dans les tiens. « elle m'a dit que c'est parce qu'elle t'aime vraiment très fort. et qu'elle n'imagine plus sa vie sans toi. qu'elle est prête à être l'épaule sur laquelle tu peux t'appuyer pour guérir tes blessures. c'est toi. et seulement toi. » des mots que j'arrive à écrire mais bien moins à dire. pourtant ce soir, j'ai envie de le faire. j'ai envie de te dire combien tu comptes pour moi.

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@Sierra Vasquez & @Ilan Vanderbilt

maddie, c'était la personne à laquelle tu n'avais pas pensé en venant ici. pourtant cela semblait logique qu'elle soit également inviter à cette soirée. vous aviez fréquenté le même cercle et même en partant de new york, tu avais gardé contact avec ta bande d'amis. ce groupe avec qui tu avais évolué. elle en faisait partie, maddie. mais, tu ne l'avais pas recroisé depuis très longtemps, et personne ne t'avais même parlé d'elle. son prénom avait déjà fait surface dans des conversations à la hâte. c'est comme ça que tu avais appris qu'elle s'était mariée et qu'elles avaient eu deux enfants. visiblement, elle attendait donc le troisième, au bras de son mari. c'était la vie dont elle avait toujours rêvé finalement, ça ne t'étonnait donc pas spécialement. tu étais loin d'aspirer à ça, du moins, pas pour l'instant. tu te concentrais à ta carrière, à des objectifs plus professionnel que personnel. surtout que tu avais eu quelques années de passage à vide lorsque sierra t'avais quitté. deux ans de brouillard. tu t'es cherché. tu t'es perdu. tu t'es retrouvé dans des bras, des draps, mais jamais les siens. jamais avec celle pour qui ton coeur bats. c'était différent maintenant. elle était là devant toi, avec toi. tu n'étais certainement plus le même, celui qu'elle avait connu en premier lieu. elle t'avait blessé, et tu l'avais sûrement fait aussi pour qu'elle en arrive à te quitter. sa vie avait continué, mais la tienne avait rétrogradé. tout ça pour vous retrouver. tu ne peux la quitter des yeux. tu ne rates aucun de ses faits et gestes. sa descente exagérée de sa flûte de champagne ne te fait pas sourciller. tu t'attends à ce qu'elle t'en mette plein la gueule, qu'elle fasse un sketch par rapport à maddie. mais il n'en est rien. vous n'en n'êtes pas à vous engueuler. pas ce soir. ses paroles te font sourire. toi qui fait sans arrêt le dur, qui masque la moindre émotion pour te protéger. tu ne sais jamais quoi lui dire, quoi lui répondre. tant à l'écrit qu'à l'oral. ton affection, ton amour, passent dans les gestes, dans les preuves concrètes. parler, c'est pas ton truc. tu serres sa main dans la tienne avant de venir déposer tes lèvres sur son front. je t'aime. ça, tu sais lui dire. c'est si simple et tellement pleins de sens. dos à maddie, tu sens un regard insistant sur vous. tu n'as pas envie d'y prêter attention. peut être viendra-t-elle, plus tard, vous adresser la parole. tu te dis même que peut-être il faudrait. enterrer la hache de guerre, montrer à sierra que tu n'as d'yeux que pour elle et que maddie est définitivement de l'histoire ancienne. des preuves. c'est ce que ton métier t'apprends, c'est ce sur quoi tu as été formé aussi bien à harvard en études de droit qu'à l'école de police. tu veux aller voir la vue extérieure? ce penthouse a une vue incroyable de new york la nuit. et sans lui laisser le choix, tu la traines sur la terrasse qui dévoile la ville illuminée. ado, on a passé des heures ici. les parents de james étaient rarement là. c'était notre spot t'as des souvenirs de vous tous, plus jeunes, plus insouciants, mais agréable, qui te reviennent. souvenirs dont maddie fait parti, forcément.

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elle en devient fragile la dur Sierra. le soldat de plomb pas si solide que ça. un prénom qui suffit à ébranler une confiance en soit à peine retrouvée. parce qu'une autre femme a déjà été le nerf de la guerre. que ma guerre à moi c'était le champ de mine qu'à laisser un mariage noyé sous les non dit, emporté par l'infidélité, balayé par la peur de souffrir à nouveau. cette peur qui m'a à présent marqué au fer rouge. cette douleur qui m'arrache les tripes à chaque fois que je t'imagine tomber pour une autre. Alec j'ai pu l'encaisser. toi ? je pourrais jamais me relever. pourtant Maddie elle est pas une menace, mais elle est la projection de mon pire cauchemar. et toi, tu fais tout bien. tu sers ma main dans la tienne, tes lèvres qui se pressent contre mon front, mes yeux qui se ferment, ta voix qui prononce mes paroles préférés, après mon prénom. Sierra. il a une douleur inégalable quand il est murmuré entre tes lèvres. mon front vient se caler quelques secondes dans le creux de ton cou, pour y retrouver l'odeur la plus réconfortante de tout l'univers. et puis je souris doucement quand tu me proposes d'aller dehors. ma main qui agrippe la tienne alors qu'on est en route pour la terrasse du penthouse. je regarde la vu, me prend un shot d'air frais. les lumières qui illuminent la ville, partage avec nous son étendu de vie. on se sent si petit à NY. « vous refaisiez le monde ? ou vous notiez vos petites copines sur 10 ? » je rigole en te donnant un coup d'épaule. « c'est magnifique. ça devait être magique de grandir ici » parce que j'ai pas connu ça moi. jusqu'à mes 15 ans, Bonnie elle m'a pas offert la grande vie. « quand j'étais gosse, j'avais un spot à Boston. alors c'était pas la vue d'ici hein. mais j'aimais bien. c'était pas toujours safe, mais c'était les moments de calmes que j'appréciais. avant de rentrer pour m'occuper de Bonnie, quand elle était complètement déchirée » je souffle un coup en baissant la tête. « raconte moi ce que vous faisiez sur cette terrasse » parle moi de toi. je veux t'écouter pendant des heures.

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@Sierra Vasquez & @Ilan Vanderbilt

la stabilité n’est pas chose facile à acquérir. et surtout quand elle se situe dans l’entre deux d’une relation qui renait et de souvenirs douloureux. toi comme elle, vous êtes toujours en train de tâtonner ce qui fait vriller l’autre. prendre des pincettes pour ne pas se blesser. et des fois déraper. prendre la pente, un peu trop glissante, des failles de l’autre. mais pas ce soir. ce soir doit être une belle soirée, c’est le nouvel an. et c’est peut être ce nouveau départ qu’il vous faut. une nouvelle année qui ne ressemblerait en rien au passé. d’ailleurs, tu te dis que la vue new yorkaise peut peut-être aider à partir d’un nouveau pied. idée saugrenue que de lui parler de ton adolescence ici, en lien avec maddie. mais, c’est une partie de ta vie tout ça. une grosse partie de ta vie même. pas elle. mais new york. tes souvenirs, ta vie d’avant l’accident de voiture. avant elle aussi, parce que sierra, c’est un sacré tournant. t’as envie de savoir combien je lui donnais sur 10 ? dis-tu en faisant référence à maddie tout en rigolant. ce qui est certain, c’est que la note actuelle ne serait plus la même. tout en l’écoutant raconter sa jeunesse à boston, tu retires ta veste de costume et tu lui mets sur les épaules. gentleman jusqu’au bout avec elle, toujours au petit soin, attentif à la moindre de ses réactions. t’es toujours triste pour elle quand tu sais par quoi elle est passée étant plus jeune. ta première réaction quand elle parle de bonnie, c’est toujours de détester cette femme qui a fait du mal à celle que tu aimes. tu soupires, ne préférant même pas rebondir sur son anecdote. tu vois jack? tu sais qu’elle doit sûrement savoir de qui tu parles, mais tu fais un petit signe de tête en direction de l’intérieur pour le désigner. il avait une vie sexuelle très… active! et du coup, il passait son temps à nous raconter les détails de tout ce qu’il faisait la fin de ta phrase laisse place à un rire nostalgique. et puis, on débattait sur tout et n’importe quoi. on buvait comme des trous, on fumait un peu trop. et on devait noter nos meufs sur 10 sur absolument tous les critères qui nous passait par le crâne des adolescents débiles et pas méchants, en quête d’aventures et d’amusement. mais quand t’y repense, t’étais pas vraiment heureux et t’aurais peut-être voulu être comme jack plutôt qu'à enchaîner à maddie. mais t’avais pas assez de courage pour le reconnaître. à toi, à ta famille, au reste du monde.

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trouver un juste milieu est compliqué quand on reprend une relation après une si longue pause, après des désaccord et de la douleur. parce que le but n'est pas de réitérer les mêmes erreurs mais il est quasi impossible de reprendre les choses là où on les a arrêté. pas après un si long silence, un mariage, un divorce. pourtant nous voilà ensemble à nouveau. retour à la case départ mais en mieux cette fois-ci. je les vois tes effort pour aller aux AA, pour ne pas céder à l'alcool à chaque moment où tes émotions négatives prennent le dessus sur toutes les autres. et je suis fière de toi. l'affection, l'attachement et l'amour que je ressens pour toi n'ont fait qu'évoluer au fur et à mesure de nos retrouvailles, mais c'est différent parce que cette fois tu changes les choses, tu essaies en tout cas.  une part de moi à envie de savoir. mais ça me ferait sans doute plus de mal qu'autre chose. ce serait pas très sain. dis moi plutôt combien tu me mets sur 10 à moi, aujourd'hui voilà Sierra, ça c'est une meilleure idée. tu retires ta veste de costume et tu viens la poser sur mes épaules. je me blottis dedans, en profite au passage pour sentir le parfum que tu as déposé sur le col de celle-ci. j'aime ton odeur.. elle me réconforte, elle m'apaise, elle me donne le sentiment d'être parfaitement à ma place.   oui que je réponds pour signaler que je vois qui est Jack tout en tournant la tête pour le regarder à travers la baie vitrée. je me mets à grimacer quand tu me dis qu'il racontait ses ébats sexuelles.  beurk... t'écoutais ça toi ? je rigole en me retournant pour m'accouder à la barrière tout en te fixant du regard.   t'avais une super bande de pote. et je suis contente que vous soyez toujours amis.. maintenant que vous êtes vieux sourire narquois alors que je remets correctement en place le haut de ta chemise.   tu penses qu'on aurait pu se plaire aussi si on s'était rencontré plus tôt ? je me suis toujours demandé si t'aurais pu être attiré par moi, la Sierra bagarreuse, celle qui répondait à Hamilton, celle qui avait même vendu dans la rue. et puis je me rends soudain compte qu'à part la drogue je suis toujours cette fille là, alors je souris encore plus fort.

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@Sierra Vasquez & @Ilan Vanderbilt

il faudra toujours de l’énergie pour garder vos violons accordés. pour maintenir la longueur d’ondes sur laquelle vous êtes. un jeu de funambule auquel tu te prête volontiers. la retrouver à été la meilleure chose qu’il te soit arriver, la perdre serait désastreux. l’équilibre parfait existe lorsque chacun y met son meilleur. tu déplacerais des montagnes pour elle. la première pour qui tu le ferais d’ailleurs. t’en es encore plus persuadé en revoyant ton ex. mille sentiments qui se dégage, mais toujours pour sierra. à toi? tu laisses un rire s’échapper. y’a pas de note pour elle. t’es pas estimable et sans elle, t’aurais pas trouvé le bonheur et t’en est convaincu. tu lui jettes un clin d'œil et t’es obligé d’ajouter un pique envers maddie. j’crois que j’avais dû donner un 4 note qui frôle la moyenne mais qui ne l’atteins pas. conscient que t’étais stupide de rester avec une fille que tu pensais aimer mais que tu dénigrais pourtant aux yeux de tes meilleurs potes. adolescent qui voulait faire plaisir à ses parents. malgré tout, tu l’avais aimé maddie, mais pas de la même manière que sierra. elle était plus une très bonne amie qu’une petite amie, en y repensant. le sourire toujours aux lèvres, tu hisses tes mains sur sa taille. j’écoutais ça, et j’me marais vraiment bien ! j’dirais même que j’avais un côté un peu envieux parce que maddie, c’était pas la plus fun. fille de bonne famille, image lisse et cultivée à la perfection pour ne laisser paraître aucun défaut, jusque dans l’intimité. le regard qui se perdait un peu sur elle, détaillant son visage parfait, son décolleté et son grain de peau. l’odeur de son parfum qui venait te titiller légèrement alors qu’elle s’applique à remettre le col de ta chemise. tu m’aurais plu, y’a pas de doute. mais secrètement peut-être. t’aurais eu peur de la réaction de tes parents. t’aurais pas voulu qu’on te soule avec tes choix de relation. toi, j’suis sûr que tu m’aurais détesté par principe. mais qu’au fond t’aurais voulu qu’une chose.. tu te rapproches d’elle et lui vole furtivement un baiser pour venir chuchoter la fin de ta phrase ensuite mon corps de rêve et ton rire s’envole entre les buildings alors que la fête bat toujours son plein à l’intérieur.

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je profite qu'on soit tout les deux sur le toit du monde pour admirer la vue. c'est magnifique et c'est surtout incroyable. si toi t'as l'habitude de tout ça, moi j'étais pas invité aux anniversaires dans les grands building de riche. j'avais pas non plus des amis qui habitaient dans ce genre d'endroit. et c'est pas grave. j'ai pas eu besoin de ça pour grandir. Henry et Camilla m'ont donnés tout ce dont j'avais besoin et je pourris jamais assez les remercier pour ça. à présent, ce dont j'ai besoin, c'est toi. et tu es là. avec moi sur cette terrasse. et on laisse la conversation se dérouler toute seule. pas de crise, pas de prise de tête, rien de tout ça. juste nous sur le toit du monde.  j'ne suis pas estimable. c'est mignon je souris. c'est adorable. c'est exactement ce dont j'avais envie et je sais que tu ne l'a pas dit pour me faire plaisir mais parce que tu le pense réellement. je pouffe de rire à ce que tu ajoutes.  même si tu lui avait donné un 10. c'était avant et puis moi je suis inestimable que j'ajoute en remettant mes cheveux derrière mon épaule comme une star hollywoodienne. de toute manière j'ai une entière confiance en toi. je sais qu'il y a bien une chose que tu ne me feras pas, c'est me tromper. alors même si j'ai parfois mal à l'idée de me dire que tu as aimé Maddie, je me rassure en me disant que maintenant c'est moi que tu aimes. mes mains glissent le long de ton col pour remettre ta tenue en ordre. je laisse mes mains sur toi, parce que j'ai besoin d'un contact physique. tout comme toi, avec tes mains sur mes hanches.  pourquoi envieux ? je suis persuadée que t'avais rien à leur envier.  secrètement ? je rigole doucement. moi j'aurais été le genre à te trouver à mon gout aussi mais à t'envoyer chier parce que j'étais le genre de gamine qui coupait les cheveux des mecs pour leur faire comprendre que je les aimait bien. une sauvage. et tu verbalises exactement ce que je pensais. alors j'en rigole de bon coeur. surprise quand tu me voles un baiser, je te colle un peu plus contre moi.  t'as raison sauf sur un point. je m'approche de ton oreille.  c'est pas ton corps qui m'a tapé dans l'oeil la première fois j'embrasse ta joue avant de me blottir dans tes bras.