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Stressée, c’est le meilleur des termes qui soient. Depuis hier, je suis régulièrement au téléphone avec ta famille, tout organiser, presque à la minute près. Je suis arrivée ce matin, j’ai pris un hôtel pas loin de chez toi pour dire de pouvoir me préparer, et être dans les temps. Ta cousine est celle qui m’a le plus aidé, j’ai même eu l’occasion de la voir rapidement pour peaufiner les détails. Je l’aime beaucoup, adorable avec moi. C’est elle qui s’occupe de tout sur place, je crois même qu’un de tes cousins sera dans la confidence, celui qui t’occupera pendant que je me faufile chez toi. J’enfile ma tenue, une belle longue robe dorée que j’ai ramené de Bordeaux directement, avec je ne sais combien de robe dans ma valise parce que j’hésitais. Je veux être parfaite pour toi, que tu sois bouchée bée en me voyant, que tes yeux brillent.
Il est presque l’heure, presque minuit, je prend la route pour chez toi, ta cousine sait, je lui ai envoyé un message. Je dois attendre devant la maison. Cela me parait une éternité, j’entends les douze coups de minuits, et les gens à l’intérieur qui crient une bonne année. Discrètement, ta cousine m’ouvre, et je lui donne mes talons pour faire le moins de bruit possible. Je suis dans un état de stress second, tellement peur que tu te retournes à la dernière seconde. Tu es dos à moi, dehors, au bord de ta piscine, dans les bras du dit cousin, pendant que je passe entre les gens présents dont ton meilleur ami et son amie. Assez proche de toi, je plaque mes mains sur tes yeux, sans que tu es eu le temps de me voir, mon coeur a un raté, je pense enfin à respirer, mais je ne dis rien pour l’instant. Ne dit juste pas que c’est cette fameuse amie qui a les mains sur tes yeux ou tu vas finir plus vite que prévu dans la piscine.
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