« hey, sleeping beauty » feat. ocyllie.

hey, sleeping beauty.

La fin de l’année arrivait, et ce n’était sûrement pas à cause de ça que je deviendrais studieux, je gardais mes habitudes de fêter le soir et glander le matin, enfin jusqu’au midi, ou mes premiers cours. Je ne devais pas manquer trop de cours sinon mes parents s’en rendraient compte de je ne sais quelle manière, je vous jure, ils sont pire que le FBI. Bref, étonnement, je me réveillai tôt, rempli d’énergie. Malheureusement seul dans mon lit, je me levai, le sourire déjà présent sur les lèvres. Pourquoi rester là alors qu’il y a tant à faire à l’extérieur ? C’était le silence dans la résidence, les gens s’étant couchés plutôt tard. Je décidai donc de sortir pour ne déranger personne, je suis tout de même un colocataire sympa. J’aimais bien en général me promener sur le campus. Je ne sais pas ce qui me plaisait tant, mais avec l’arrivée de l’été, j’appréciais encore plus être ici. Je passai devant la maison des Dunster et je souris. Je pensai à l’une de mes amies là-bas, Ocyllie. La majorité des membres de cette confrérie était des coincés beaucoup trop studieux, mais elle c’est à se demander pourquoi elle n’est pas chez les Mathers, enfin ce n’était pas un problème non plus. J’y rentrai, ayant l’idée d’aller la voir. Il est tôt, je m’en fichais. Elle n’allait tout de même pas me virer de sa chambre. Ou qui sait peut-être, Ocyllie est une fille à un fort caractère, donc il faut tout de même que je fasse attention à ce que je dis, ou je fais. Et puis il faut dire qu’elle était très jolie, canon enfin ce n’est pas bien difficile à voir ça. Pour l’instant, on s’amusait plutôt bien dans des soirées. Je me dirigeai à sa chambre, hésitant à cogner. Peut-être que je dérangerais aussi, c’était mon genre, mais finalement, je m’en fichais un peu. Elle me connaissait, assez spontané donc arriver à l’improviste n’était probablement pas trop choquant. Je cognai, n’ayant toutefois aucune réponse. « Allez princesse ouvre ! » Ouais princesse, vous savez comme celle qui dort trop, enfin Disney ce n’est pas trop mon truc donc ne me demandez pas le nom svp. J’aimais bien taquiner Ocyllie et elle répondait toujours très bien, ce qui me donnait simplement le goût de continuer.

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Fini. Il était tout bonnement hors de question que je me couche aussi tard, enfin tôt, une veille de cours. Je ne savais même pas depuis combien de temps j’étais dans ce lit, en train de dormir comme une grosse marmotte toute pleine de poil. Je ne ronflais pas, heureusement parce que cela aurait cassé un petit peu tout le glamour, j’avais plutôt l’air d’un petit ange pour être franche. Ou d’un petit démon. Je ne me rendais même pas compte de ce que j’étais en train de faire, de la posture dans laquelle je me trouvais. Sur le ventre, les cheveux bruns tout autour de mon petit visage angélique, je me laissais bercer par Morphée … jusqu’à ce qu’un cognement répétitif ne vienne se faire entendre. Je bougeais légèrement, changeant de position, mais sans ouvrir les yeux. Je me demandais bien ce qui pouvait se passer à une heure aussi matinale. On insistait, continuant de cogner contre ce qui semblait être la porte de ma chambre. « Allez princesse ouvre ! » Une voix masculine, mais quelque peu étouffé, me parvenait. J’ouvrais un œil, puis un second. Alexei ?! Mais que faisait-il là ? Je ne tardais pas à envoyer valser ma couette, pour me lever et me précipiter vers la porte. Je ne cessais tout de même de me gratter les yeux comme une enfant que l’on venait de réveiller bien trop tôt. Enfin, une enfant qui se baladait en petite culotte et soutien-gorge. Sexy hein. Je finissais par ouvrir la porte, étouffant un bâillement à l’aide de l’une de mes mains. « Que me vaut l’honneur d’une visite si tôt ? » Je venais m’appuyer contre l’encadrement de la porte, passant brièvement une main dans mes cheveux, croisant mes bras sous ma poitrine, lui adressant un petite sourire.

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hey, sleeping beauty.

Trainer dans les chemins du campus était tout de même bien, surtout le matin, on était plus calme. Il y avait quelques étudiants motivés qui faisait du jogging. Je n’en voyais pas vraiment l’intérêt et c’est pourquoi j’avais décidé d’aller voir une amie. Je dérangerais peut-être, voir sûrement, mais je m’en fichais bien. J’avais passé devant la maison des Dunster, que je fréquentais peu. Ce n’était pas de ma faute si je préférais trainer avec des gens moins coincés. Heureusement, il y avait quelques exceptions dont la jolie Ocyllie. Celle-ci était une amie, une bonne amie que j’avais rencontrée en soirée. J’aimais bien passer du temps avec elle et faut dire qu’elle était assez attirante. Enfin, je me dirigeai dans les couloirs, quasiment vide. Je toquai à sa porte et puisqu’il n’y avait aucune réponse, je me dis qu’elle était peut-être sortie, ou pas rentrée plutôt, ça me semblait plus logique. Je venais de me retourner pour partir lorsque j’entendis la porte tourner. Tiens, la belle me faisait l’honneur de m’ouvrir, finalement. Je retournai pour voir Ocyllie carrément endormie, enfin ça se voyait par sa tête. Mais ce ne fut pas vraiment ce que je remarquai en premier, mais plutôt son habillement. Je ne pus m’empêcher de descendre mon regard sur son corps, quasiment nu. Elle portait que des dessous et je me dis que je devrais venir plus souvent réveiller mes amies. La jeune femme était carrément parfaite, mais bref. Je remontai mon regard sur elle, sur ses beaux yeux bleus. « Que me vaut l’honneur d’une visite si tôt ? » Je lui souris, me demandant moi-même qu’est-ce que je faisais ici déjà. Je ne m’en souvenais plus, ou je n’avais tout simplement pas de raison à la base. Mais je ne regrettais pas en tout cas. « Rien de spécial, je passais devant. Et j’avais envie de te voir. » Je lui souris, essayant de garder mon regard dans le sien. Si elle s’habillait aussi, ou pas.

Ici, à Harvard, je pouvais m’attendre à tout. Même au fait que quelqu’un puisse venir taper à la porte de ma chambre à une heure aussi matinale de la journée. Un petit peu comme maintenant. J’avais du mal à sortir mes fesses de mon lit pour aller ouvrir la porte, je préférais faire la morte, ne pas répondre, mais lorsqu’une voix masculine se faisait entendre, je ne pouvais m’empêcher de sauter hors de mon lit, envoyant valser ma couette de par-dessus mon corps presque nu avant de me précipiter vers la porte. En ouvrant, je n’avais plus aucun doute, Alexei était bel et bien là, à toquer pour que je lui ouvre. Je lui adressais un sourire, passais l’une de mes mains dans mes cheveux, étouffais même un bâillement avant de me décider à prendre la parole. Et il ne tardait pas à me répondre. « Rien de spécial, je passais devant. Et j’avais envie de te voir. » Le sourire que je portais sur mes lèvres ne faisait que s’intensifier. Une petite attention aussi délicate de bon matin, croyez moi ou non, mais c’était plutôt attendrissant. Cependant, je n’en perdais pas pour autant le sens de l’humour. « Mytho va. En fait t’avais juste envie de moi, du coup t’as décidé de venir voir si j’étais assez endormi pour pouvoir abuser de moi, de mon corps de déesse hein. » Bon d’accord, j’avais un humour un peu étrange et la plupart des gens le prenait assez mal, pensant que je n’étais qu’une nana arrogante et narcissique. Je l’étais un petit peu, mais juste ce qu’il fallait quoi. Sourire amusé sur les lèvres et pourtant regards presque langoureux (mais oui bien évidemment tiens donc), je finissais par bouger, par lui tourner le dos pour avancer dans ma chambre. Je ne fermais pas la porte, et sans me tourner, je me contentais de lui dire : « Puisque t’es là, ne reste pas sur le pas de la porte, entre. » Et seulement après ces mots, je tournais la tête vers lui, sourire aux lèvres, continuant de marcher.

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Ocyllie est une jeune femme vraiment très surprenante, et unique. Au premier abord, je n’ai pas vraiment vu l’intérêt de l’apprendre à la connaitre. Elle est sûre d’elle, ça c’est certain, mais quelque peu arrogante. On s’y habitue toutefois, enfin j’étais au départ aller vers elle car elle m’attirait carrément. Ce n’est pas une bonne raison pour certains, mais pour moi ouais, donc bref. La jeune femme ne me croyait apparemment pas sur la raison que je venais de lui donner pour ma venue. En fait, ce n’en était pas vraiment une, puisque je n’en avais officiellement pas. Je passais simplement devant et avait pensé à elle. Son hypothèse était bien plus farfelue que la même et elle me fit rire. Toujours aussi directe cette chère Ocyllie. « Tu m’as démasqué! J’espérais pouvoir abuser de toi, c’est mon truc quand elles sont endormies. » Je lui souris légèrement, la regardant avec des yeux malicieux. Je n’étais pas sérieux, tout autant qu’elle je suppose. Les filles endormies ne sont pas trop mon truc, mais la jeune femme en général l’était en effet. Je trouvais mignon comment Ocyllie parlait de son corps de déesse. Certes c’était quelque peu narcissique mais tout de même elle n’avait pas si tord que ça, je pouvais le confirmer en ce moment. Elle se tourna, retournant dans sa chambre et je croyais alors qu’elle allait retourner se coucher, me plantant là, mais non elle m’invita plutôt à rentrer à avec elle, ce qui était sympa tout de même. « Bah oui, maintenant que je suis là, autant en profiter. » Je rigolai doucement, ne pouvant m’empêcher de regarder ses fesses à moitié recouvertes par sa petite culotte. Je rentrai donc dans la chambre, refermant la porte derrière moi.

Et dire qu’il y a encore quelques minutes j’étais en train de dormir, de rêver au prince charmant. D’ailleurs, peut-être, cela était un signe. J’étais en train de rêver au futur père de mes enfants et là … DING DONG … Alexei était venu frapper à ma porte. D’ailleurs, en passant à cela, je ne pouvais m’empêcher de sourire, un brin rêveuse. Autant l’avouer, le jeune homme était loin d’être repoussant. Je m’amusais même du fait qu’il soit là de si bonne heure en venant lui dire que j’étais certaine qu’il se trouvait ici dans l’espoir de pouvoir abuser de moi. D’ailleurs, il s’amusait lui aussi de la situation, m’arrachant un sourire, encore une fois. « Tu m’as démasqué! J’espérais pouvoir abuser de toi, c’est mon truc quand elles sont endormies. » D’un geste séducteur, provocateur, voilà que je venais passe l’une de mes mains sur sa joue, tout en lui adressant un regard de braise. « Espèce de petit coquin va. » Entre nous c’était tout le temps comme ça. On se charriait souvent, très certainement en raison de l’attachement que nous avions l’un pour l’autre. Avant que je ne fasse volteface pour lui tourner le dos, et m’avancer dans ma chambre, je tenais tout de même à rajouter : « Enfin, tu sais très bien que tu n’as pas besoin que je sois endormi pour obtenir tout ce que tu veux de moi. » Un énième sourire charmeur et voilà que je lui laissais la vue sur mos dos, mes fesses. D’ailleurs, je le connaissais assez bien pour être certaine que ce petit vicieux devait très certainement être en train de se rincer l’œil alors que je l’invitais à entrer. Justement il ne se faisait pas prier pour pénétrer dans ma chambre, fermant la porte derrière lui. « Bah oui, maintenant que je suis là, autant en profiter. » De toute façon, je n’allais pas le mettre dehors, le laisser tout seul de si bon matin alors qu’il était ici pour me rendre visite. Tout en continuant de marcher, voilà que je reprenais la parole : [color=crimson] « Mise à part mon corps, je peux t’offrir quelque chose ? Café ? Thé ? Jus d’orange ?[color] Ouai, j’avais le sens de l’hospitalité moi.

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hey, sleeping beauty.

Je me demandais comment je faisais pour ne pas avoir encore sauté sur la jeune femme, elle était si provocante. Notre relation avait toujours été comme ça. Enfin, c’est certain que lorsqu’on apprenait à connaitre quelqu’un dans des soirées, saoules ou gelés, ça aide beaucoup à ce type de relation. Mais apparemment, Ocyllie était juste constamment comme ça et ça me plaisait bien. Sérieusement, qu’est-ce qu’elle fichait chez les Dunsters? Ils sont tellement ennuyants à comparé d’elle. Enfin, elle était peut-être là pour leur donner des cours : comment se décoincer. Je souris légèrement en quoi lorsque la jeune femme posa sa main sur ma joue. Je tentais de rester sérieux, mais habituellement j’étais plutôt du genre à rire, beaucoup mais si je voulais qu’elle me croit dans mes paroles, fallait bien que j’aie l’air sérieux. « Et t’as encore rien vu. » Je plongeai mon regard dans le sien, dans ses beaux yeux bleus. Elle n’avait encore rien vu, mais je n’étais pas certain qu’elle verrait plus non plus, enfin. Elle rentrait dans la chambre et moi je restai au cadre de porte à l’admirer tout simplement. Je me doutais un peu qu’elle faisait exprès, mais je m’en fichais, je pouvais profiter de la vue pendant quelques instants. « Avoir su que c’était si facile, et que ça ne nécessitait pas d’effort, j’aurais fais plutôt. » Je lui rendis son sourire, finissant par rentrer dans la chambre de la jeune femme. Je supposais qu’elle allait s’habiller, enfiler quelque chose, mais non. Ocyllie continuait de marcher dans sa chambre et moi je la suivais simplement du regard, alors qu’elle me demandait ce qu’elle pouvait m’offrir, mise à part son corps. J’adorais son sens de l’humour. À moins qu’elle soit sérieuse, bien que j’en doute fort. « J’aurai bien pris ton corps, mais un jus d’orange fera l’affaire pour le moment. » Je le regardai, faisant une tête innocente. J’avais parfois l’air beaucoup trop sage, demandé un jus d’orange tout de même. Mais je ne voulais pas en demander trop à mon amie pour l’instant, elle était déjà très généreuse.

Ce que j’appréciais chez Alexei ? Le fait que notre relation soit purement amicale et surtout le fait que je puisse raconter tout et n’importe quoi en sa compagnie. C’était le genre de mec capable de me suivre dans mes délires ou bien de tenir une conversation tout à fait sérieuse avec moi. J’appréciais énormément me retrouver en sa compagnie. Ce matin, n’étant pas vraiment très réveillé, je me contentais de le taquiner, de m’amuser et de partir dans un délire peut-être un petit peu lourd à présent. Je passais l’une de mes mains sur sa joue, comme pour le provoquer, alors qu’il me répondait sur un ton quasiment sûr de lui : « Et t’as encore rien vu. » Il m’arrachait un rictus avant que je décide de ne pas rester là et que je ne pénètre dans ma chambre toujours en le titillant. « Avoir su que c’était si facile, et que ça ne nécessitait pas d’effort, j’aurais fais plutôt. » Là encore, il aurait peut-être été préférable que je n’ouvre pas la bouche, mais j’avais bien du mal à ne pas parler. « C’est vrai que tu aurais pu faire l’effort d’essayer un petit peu plus tôt. J’aime les hommes entreprenant. » Par contre, je ne faisais même pas l’effort de me tourner pour l’observer. Après tout, on dit bien qu’il faut laisser les hommes courir derrière les femmes pour qu’ils soient conquis. Continuant en lui proposant quelque chose à boire, il sautait sur l’occasion pour me demander un jus d’orange. « J’aurai bien pris ton corps, mais un jus d’orange fera l’affaire pour le moment. » Souriante, je sortais un verre et une bouteille de jus d’orange, sans dire un mot. Deux verres de jus de fruit à la main, je m’approchais de mon lit avant de me tourner pour lui en tendre un tout en avalant une gorgée. « Une fois que tu auras terminé ton petit déjeuné et uniquement si t’es sage, peut-être que je te laisserais profiter de mon corps. » Je posais mon verre lui adressant un sourire amusé avant de me laisser tomber mon lit, les yeux vers le plafond, une main venait se poser sur mon ventre. « C’est étrange que tu sois debout si tôt. Tu rentres de soirée et tu n’as pas eu le temps de dormir ou bien tu as réellement décidé de te ranger un petit peu ? » Une question bien plus sérieuse pour une conversation bien plus sérieuse.

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