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(zayn & sunny) i was told when I get older, all my fears would shrink

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★ ─ i was told when I get older, all my fears would shrink
w/ @Zayn Parker

La brise était encore fraîche en ce début de soirée. Le soleil était déjà bien couché et Boston était désormais illuminé.e par des lampadaires ce qui donnait une toute autre image de la ville non désagréable. J'aimais bien cette ville. Elle ne remplaçait certainement pas San Francisco dans mon coeur mais je pense que j'aurai peut-être eu l'occasion de m'épanouir ici. Puis, on parle quand même de Boston, c'est à dire la ville qui abrite la meilleure université du pays, voire du monde en fonction des points de vue. Jamais j'aurai tenté ma chance une deuxième fois après mon premier refus. Et l'université dans laquelle j'étais me convenait aussi tout particulièrement, ainsi que le fait de rester près de mes proches. Mais dans le fond, Harvard m'aurait plu j'en suis certaine. Et c'est peut être pour ça que ce soir, je me balade près du fameux campus. Pour essayer d'imaginer ce que ma vie aurait été si j'étais venue ici, si je m'étais accrochée ou eu de la chance. L'hiver était encore bien rude et j'étais bien couverte avec mon long manteau et mon bonnet. J'avais malheureusement oublié mes gants, ce qui était une erreur particulièrement terrible quand on est diabétique comme je le suis. Heureusement que j'avais posé mon capteur quelques heures plus tôt et qu'il marchait encore complètement. Quelle merveille de technologie tout de même. Charles River était plutôt apaisante comme rivière, mais la vue du pont me donnait quand même froid dans le dos. Evidemment que j'avais suivi certaines actualités de Boston et je savais que de nombreuses personnes venaient s'y donner la mort ou du moins le tentaient. Je pense que si je n'avais pas trouvé mon équilibre avec le doctorat, j'aurai pu faire partie de ces gens tellement la pression était intense dans ces études. Qui décide de choisir un des domaines les plus compliqués ? Qui ? Moi. Les neurosciences. Quelle belle matière à étudier. Par ailleurs, le congrès de neurosciences qui allait commencer sous peu, c'est à dire demain, me mettait en joie la plus intense. C'était le congrès de l'année et il allait permettre de bien commencer 2023. Une nouvelle année qui allait être très importante pour moi, pour mes études et pour... eh bien c'est tout. Parce que ma vie tourne depuis quelques années malheureusement autour de cela. Ou bien depuis toujours. Obligée d'être la meilleure pour ne pas être stigmatisée. Une fois le banc trouvé, je m'y installais pour profiter de la vue encore un peu, pour essayer de ne pas être stressée quant à ma communication orale lors du congrès qui commençait sérieusement à engrenger de l'anxiété dans tout mon corps. Je sortis une cigarette à rouler puis mon feu et profiter de la vue.


credits img/gif: tourisme boston
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i was told when i get older, all my fears would shrink - @Sunny Risperdale
J'avais toujours aimé me promener le soir le long de Charles River. Ce coin avait quelque chose d'apaisant, comme si on se savait à Boston sans vraiment y être, loin de son agitation et de son tumulte. C'était surement pour cette raison que mes pas m'y avaient amené sans que je ne m'en rende compte à ma sortie du cinéma. Après avoir plus ou moins ignoré les messages de mon patron, je m'étais finalement décidé à me pointer à son bureau dans les locaux du cinéma après plus d'une semaine d'absence non justifiée. C'était clairement justifié en réalité: je n'avais tout simplement pas pu refuser un road trip avec mon meilleur pote pour les fêtes de fin d'années. Eh oui, si tous mes potes étudiants profitaient de vacances bien méritées moi... ce n'était pas vraiment mon cas. Mais ce n'est pas comme si cela avait changé quelque chose, au final. J'avais pris la chose avec désinvolture, comme d'hab. Me faisant passer pour malade alors qu'on c'était foutu des murges de l'enfer et qu'on c'était fait un aller-retour jusqu'à Detroit pour que j'puisse voir mon frère au parloir. Le pire c'était probablement que j'avais même pas cette petite once de culpabilité là, où ce truc qui fait que j'aurais dû me sentir mal. J'étais un looser, on me le faisait assez comprendre, et je ne faisais rien pour le démentir. Du coup, j'étais viré. Normal. Ce qui me gonflait le plus, c'est que je savais que j'allais devoir me bouger pour trouver un nouveau taff, et le garder cette fois. Les mains dans les poches, j'hésitais à envoyer un message à Loïs pour lui proposer de la rejoindre. On avait passé pas mal de temps ensemble ces derniers jours, mais j'savais toujours pas si c'était une bonne idée de continuer comme ça... J'voulais pas me prendre la tête. Sortant une clope de mon paquet, je commençai à m'impatienter en voyant que je ne trouvais pas mon briquet. Avant de me rappeler que je n'en avais plus, depuis que j'avais oublié le mien au bar l'autre soir avec Blodwyn. Et merde. Un peu plus loin, je repérai une nana assise sur un banc en train de fumer. Aaah, finalement je n'avais pas un si mauvais karma que ça. Salut, tu peux me prêter ton feu ? demandai-je tout en abaissant ma capuche pour pas paraître trop "sauvage" dans le genre.
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i was told when i get older, all my fears would shrink - @Sunny Risperdale
Quand je stressais, je fumais. C'était plus fort que moi, c'était presque un moyen de me rassurer, en me disant que rien ne pouvait m'atteindre. M'enfin, on se cache tous derrière des excuses quand on fait des choses qu'on sait qu'on ne doit pas faire. Je suis psychologue allons bon, j'ai eu des cours sur les addictions, les causes et les conséquences. Mais non, il faut que j'aille dans cette direction. De toute façon, j'avais fait un pacte avec moi même : le temps que je ne suis pas passée avec ma communication orale lors du congrès, qui je rappelle est le plus gros congrès de ma discipline, j'avais le droit de m'autoriser tout et n'importe quoi. Donc je n'étais pas encore totalement en tord. Qui plus est, la vue était vraiment chouette et très apaisante. Par moment, je regrettais de ne pas avoir forcé avec Harvard quand j'étais plus jeune. On dit souvent qu'il faut avoir des remords plutôt que des regrets car ils peuvent nous grignotter de l'intérieur. Eh bien je peux vous affirmer que c'est bel et bien la vérité. Ouai, je regrettais. Peut-être que mon envie d'avoir de tant bonnes notes à San Francisco venait de ce refus d'Harvard et cette absence de persévérance face au temps qui passe. Salut, tu peux me prêter ton feu ? Je me tournais brusquement vers la personne qui venait de m'aborder alors que j'étais encore dans le fil de mes pensées. De quoi il me parle ? C'est qui lui ? Et surtout, il venait quand même de baisser sa capuche juste pour me montrer son visage je suppose. Ce qui est pas forcément moins flippant. Fin je sais pas trop quoi en penser en fait. Oui, bien sûr, un instant. Je me tournais vers mon sac à main où j'avais mis quelques affaires à l'intérieur, dont un livre que j'aimais beaucoup et qui me rassurait : un livre pour enfants sur Detroit. C'était un livre que j'avais depuis mes jeunes années, quand on avait déménagé de SF pour Detroit et que mes parents m'avaient offert pour me remercier d'avoir été aussi calme je pense. Pire qu'une carotte avec un âne. Mais je sais pas, il m'apaisait et juste le fait de l'avoir avec moi me faisait du bien. Je le sortais donc, ainsi que deux ou trois autres affaires avant de me tourner vers cet inconnu. Tiens. Je le regardais plus attentivement. Il avait un truc ce mec que je ne saurais vraiment identifier mais qui me... dérangeait ? Je sais pas si c'est le mot mais j'arrive pas à mettre le droit sur le bon. Tu as une cigarette en plus ? J'arrive sur ma dernière et vu l'heure, je pense pas que je pourrais aller m'en racheter. C'est donnant donnant là.
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i was told when i get older, all my fears would shrink - @Sunny Risperdale
La jeune femme relevait son visage vers moi, l'air... complètement ailleurs ? Ok, jcrois qu'elle était partie loin dans ses pensées là et que j'venais un peu brutalement de la ramener à l'instant présent. Du feu. Un briquet, des allumettes, un silex, c'que tu veux mais c'que t'as utilisé pour allumer ta clope quoi. Patient, je l'observais revenir sur terre avec un intérêt que j'avais du mal à identifier. Elle répondit par la positive et se mit à fouiller dans son sac alors que je buggais complet sur son visage, tout en restant silencieux. Je finissais par détourner le regard, ne voulant pas la mettre mal à l'aise. Tiens. dit-elle en me tendant son briquet. Merci. Nos regards se croisèrent, et j'commençai à me demander si on c'était pas déjà vus quelque part. C'tait pas un coup d'un soir en boite que j'aurais zappé quand même ? Ouais j'excluais rien, quand j'étais sous tise le retour à la normale pouvait clairement réserver des surprises. Puis elle me demandait une cigarette, et après tout j'trouvais ça plutôt cool, échange de bons procédés on va dire. Ouais bien sûr dis-je en rouvrant mon paquet. Mon regard se posa soudain sur le bouquin qu'elle avait posé à côté d'elle, mon regard s'illuminant un instant quand je reconnus la couverture. Hé, j'adorais ce bouquin gamin ! dis-je en lui tendant deux clopes. Ouais j'étais généreux, sans elle j'aurais pas pu fumer du tout. T'es de Detroit ? demandai-je soudain en calant ma clope entre mes lèvres pour l'allumer avec son briquet.
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